Roms de Bobigny : l’Etat et les collectivités territoriales doivent respecter le droit et reloger les familles à la rue

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EELV demande à l’Etat et à la Ville de Paris de s’organiser pour faciliter le relogement des familles qui restent sans solutions après l’expulsion du campement des Coquetiers à Bobigny.

Expulsées à nouveau de l’hôpital Saint Louis à Paris dans la nuit de mardi, elles sont hébergées en urgence dans un gymnase du 10ème arrondissement. Des solutions pérennes doivent être trouvées.
EELV rappelle qu’en vertu de la circulaire d’août 2012, les services préfectoraux doivent trouver des solutions alternatives d’hébergement.

Pourtant, les évacuations ont doublé entre 2012 et 2013, trop souvent à la faveur de diagnostics sociaux bâclés et sans accompagnement, comme semble le démontrer le cas de Bobigny , fragilisant ainsi toujours plus des populations déjà en difficultés.

Pour EELV, les Roms sont victimes d’une absence de volonté d’intégration politique comme le démontrait il y a peu un avis du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées (HCLPD).

La République française doit à toutes et à tous, quelle que soit son origine, protection, non discrimination et égal accès aux droits. Et la France a tout à fait les moyens d’accompagner les moins de 20.000 personnes qui vivent dans des campements illégaux d’autant que seuls 31 % des fonds européens prévus jusqu’en 2009 et destinés à favoriser leur intégration ont été utilisés.

Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux

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