Agriculture et alimentation saine en vedette à Dijon avec Sandrine Bélier et Antoine Waechter
Sandrine Bélier, tête de liste Europe Ecologie dans le Grand Est et Antoine Waechter, numéro 2 de la liste, étaient, ce lundi 12 mai en meeting à Dijon. Devant une salle pleine de militants venus de toute l’euro-région et entourée de ses colistiers de l’ensemble du Grand Est, elle a également reçu toute l’amitié et le soutien de Joël Labbé, sénateur EELV du Morbihan, François Veillerette, second de la liste Europe Ecologie dans le Nord Ouest, Pascal Durand, tête de liste en Ile de France et Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’Europe Ecologie Les Verts. Chacun d’entre eux a témoigné, à travers leurs propres combats, de l’importance de renforcer la part des élus d’Europe Ecologie au niveau européen. Ils ont ainsi abordé la question de la santé, mais également de l’agriculture et de l’industrie pour montrer qu’un autre futur est possible dans l’Europe de demain.
« Sandrine Bélier est la seule élue à être venue me soutenir »
Emmanuel Giboulot, viticulteur à Beaune condamné à 500 euros d’amende pour avoir refusé de traiter ses vignes préventivement avec des pesticides, est monté à la tribune pour témoigner du soutien qu’il a reçu lors de son procès. Il a ainsi défendu un autre modèle d’agriculture à l’image de celle souhaitée par le programme d’Europe Ecologie: une agriculture de qualité et de proximité, qui ne soit pas seulement régie par la volonté des grands groupes de l’agro industrie.
Invité surprise du meeting, José Bové a apporté ses encouragements à Sandrine Bélier par un message vidéo mettant en avant son bilan au Parlement Européen et en parlant de ses combats: la biodiversité, ACTA et bientôt TAFTA.
« Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »
Sandrine Bélier a conclu le meeting en appelant à plus d’Europe, mais pas à n’importe quelle Europe. Elle a appelé à refuser de choisir entre ceux qui souhaitent une Europe aux Etats forts, au nationalisme exacerbé et à ceux qui ne proposent qu’un tiède compromis entre le libéralisme et leurs convictions pour mettre en avant la rupture proposée par Europe Ecologie: une transition énergétique pensée pour redynamiser l’économie et remettre l’humain au centre d’une Europe démocratique. « Nous avons la responsabilité d’amorcer et de porter un nouveau modèle de développement, plus juste, plus équitable et plus durable » a rappelé l’eurodéputée sortante de la circonscription du Grand Est en proposant un réel « Made in Europe ».