2014, année du cap écologique pour sortir de la crise
Comme le Président de la République en a fixé l’objectif, l’année 2014 doit être celle de la réduction du chômage, et de la fin de la précarité pour un grand nombre de Français.
Trop de nos concitoyens sont dans la souffrance aujourd’hui. Cette désespérance nourrit le délitement du lien social.
Mais la sortie de la crise ne résultera pas de la simple attente du retour de la « croissance » ou d’un énième cadeau aux entreprises. Le Président de la République s’est engagé en faveur de la transition énergétique. Chiche ! Nous le prenons au mot. Mais pas comme un chantier en plus. Cela doit être un axe structurant de la lutte pour l’emploi : car la transition énergétique peut être une formidable opportunité pour sortir de la crise, pour créer des centaines de milliers d’emplois et pour le pouvoir d’achat en réduisant les dépenses contraintes.
Fixons un cap écologique, qui devra se traduire dans la future loi sur la transition énergétique, avec non seulement une réduction des consommations énergétiques, la lutte contre le déréglèment climatique en vue de la conférence Paris 2015, un engagement encore plus marqué pour la rénovation des batiments et des logements, un accompagnement durable pour la reconversion des industries dans l’économie verte et circulaire… Mais aussi par une diminution forte de la part du nucléaire comme nous nous y sommes engagés ensemble.
L’engagement présidentiel pour une réduction accentuée des dépenses publiques afin de « faire des économies partout », ne saurait être envisageable que s’il profite aux ménages et qu’il se traduit par une refonte plus juste et plus écologique de notre système fiscal. Commençons par la suppression de niches fiscales antiécologiques et les grands chantiers inutiles.
C’est pour ce cap écologique que les écologistes s’investissent et s’investiront de toutes leurs forces durant l’annee 2014 à tous les niveaux, et particulièrement dans les municipalités et au niveau européen.
Nous voulons aussi en cette fin d’année 2013 saluer l’engagement de la France pour empêcher les ravages de la violence au Mali, en Syrie et en Centrafrique. Nous avons une pensée pour les familles des victimes et des otages. Mais au moment où s’ouvre une année européenne, l’urgence d’une politique européenne avec le reste du monde n’en apparaît que plus nécessaire.
EELV vous souhaite une très belle année 2014.
Emmanuelle Cosse
Secrétaire nationale d’EELV
à quand une OPA de banques internationales sur le petit crédit agricole français qui possède par le jeu des emprunts une bonne part du territoire national, après la ruine des tissus ruraux, l’exclusion de leurs derniers survivants…quand sont abordées les vrais questions dans les médias et les débats nationaux ? comment osez vous croire à une transition énergétique impulsée par le PS ? simple naïveté ou volonté de croire avant tout ? ce qui est par contre du côté du positif, ce sont de nombreuses initiatives dites locales, qui démontrent des résistances populaires à un engendrement du monde dominé par le macro système économique et financier. Quand ces initiatives fonctionnent et ont besoin d’un coup de pouce, la réponse politique est toujours la même: je récupère où bien j’élimine. Ce qui est en jeu aujourd’hui, c’est également le rôle du pouvoir comme moteur de pensée, ce qui participe d’une vision démoniaque du monde que ne saurait renier Néron, aussi, je vous laisse l’optimisme du politique bien ancré dans son bureau climatisé ou chauffé à l’énergie des lycopodes d’antan. Bonne année 2014 malgré tout et un peu d’audace merci.