Conférence environnementale : 3 questions à Marine Tondelier

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Comment préparez-vous la contribution d’EELV à la 2ème Conférence environnementale ?

 

Un groupe de travail a été constitué pour coordonner la préparation des propositions de notre mouvement, divisé en sous-groupes pour chacune des cinq tables rondes (économie circulaire, emplois de la transition énergétique, eau, biodiversité marine et éducation au développement durable).

 

Les parlementaires Francois-Michel Lambert, Yannick Jadot, Ronan Dantec, Sandrine Bélier et Michèle Rivasi qui nous représenteront dans ces tables rondes, y jouent un rôle précieux d’animation. Grâce à une collaboration efficace mise en place avec la FEVE (Fédération des Élus Verts et écologistes), nos élus locaux mobilisés sur ces thématiques enrichissent également la réflexion de leur expérience et de leurs réalisations. S’agrègent à ces compétences celles des commissions nationales et délégués thématiques, en lien bien sûr avec les cabinets de nos deux ministres, puisque Cécile Duflot co-animera la seconde table ronde et Pascal Canfin la troisième. Vraiment, le travail d’équipe prend tout son sens dans cette préparation, et nous rappelle l’énorme richesse de notre expertise et de nos compétences collectives sur les questions environnementales.

 

 

Prenez-vous en compte le point de vue des ONG ?

 

Bien entendu, cela me parait évident. FNE, FNH, Greenpeace, le RAC… nous travaillons en étroite collaboration avec toutes les bonnes volontés et avons analysé avec attention leurs propositions. Car le travail d’équipe pour faire avancer nos idées écologistes doit aller bien au-delà de la mobilisation politique d’EELV. Et nous partageons leur impatience.

 

Mais nous déplorons que des organisations environnementales aussi reconnues que Générations Futures, le Réseau Environnement Santé, Robin des Toits, ou encore Sea Shepherd – Biodiversité marine notamment, aient été, de manière incompréhensible, écartées de cette deuxième édition.

 

Cette conférence permettra-t-elle de faire avancer certains dossiers ?

 

C’est simple : il n’y a pas d’alternative. Notre Secrétaire national a été très clair sur ce sujet. Près de dix-huit mois après la mise en place de ce nouveau gouvernement, les promesses de son engagement dans la transition écologique doivent à présent céder la place aux preuves.

Toutes nos énergies sont actuellement mobilisées pour que cette seconde édition de la conférence environnementale soit un succès pour nos combats. Mais quelles que soient les annonces qui y seront faites, elles ne seront qu’une étape et nous devrons concentrer nos forces dans les mois suivants pour transformer les paroles en actes. Ce sera à nous, militants écologistes, de gagner la bataille de l’opinion, de faire de la pédagogie sur la fiscalité écologique et d’insister sur son indispensable côté redistributif et de mettre en avant les emplois potentiels de la transition écologique. Un pied dedans. Un pied dehors. Le combat sera long et éprouvant. Mais il avance, grâce à l’énergie que toutes et tous déploient dans la bataille.

 

Marine Tondelier est membre du bureau exécutif d’EELV, chargée des relations avec les associations, les acteurs environnementaux et les commissions.

 

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