Situation en Syrie : déclaration commune

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Déclaration commune d’EELV et de la Coalition nationale syrienne à l’occasion des journées d’été EELV à Marseille le 24 Août 2013 :
Avec l’usage d’armes chimiques à Damas provoquant la mort de plus de 1300 syriennes et syriens dont de nombreux enfants, l’horreur a atteint un palier qu’on ne pensait plus possible dans notre histoire moderne.

Comme Ban Ki-moon l’a rappelé ce vendredi 23 aout, l’utilisation d’armes chimiques est un « crime contre l’humanité », relevant de la Cour Pénale Internationale.
Il faut permettre aux inspecteurs présents en Syrie de faire leur travail de vérification.
En Syrie, ne rien faire, c’est cautionner le massacre sinon il s’agit de non assistance à personne en danger !
Cela fait maintenant plus de deux ans que le peuple Syrien subit l’horreur des bombardements, tortures, déplacements de populations, exactions et maintenant usage d’armes chimiques.

Il est de notre responsabilité de protéger les populations civiles victimes de cette barbarie.
EELV et la Coalition nationale syrienne demandent au gouvernement Français et à l’Union européenne de prendre des mesures immédiates pour protéger les civils, en particulier contre les bombardements de l’aviation et l’artillerie de l’armée syrienne.
Le devoir de protéger implique également d’assurer l’accès à l’aide humanitaire et médicale sur tout le territoire Syrien, y compris dans les zones sous contrôle de l’opposition.
Le crime contre l’humanité que commettent Bachar Al Assad et son régime en Syrie doit cesser !

Mounzer Makhous, ambassadeur de la Coalition syrienne en France
Pascal Durand, secrétaire national d’EELV
Françoise Alamartine, secrétaire nationale adjointe, déléguée à l’international

Un commentaire pour “Situation en Syrie : déclaration commune”

  1. Attention ! Il faut ABSOLUMENT attendre d’être sûrs qu’il n’y a aucune manipulation ni provocation d’aucune sorte, d’où qu’elles viennent, et que des armes chimiques ont bien été lancées par Assad et/ou ses alliés officiels et non officiels, et par personne d’autre.
    Nous allons trop vite : il y a l’urgence humanitaire en priorité, OK ; pour le reste ayons des certitudes politiques avec les preuves absolues.

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