Transition énergétique : refuser le coup de force du Medef

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A l’heure où s’achève le débat sur la transition énergétique et où ses recommandations doivent être transmises au gouvernement par le Conseil national, le MEDEF tente de saboter le travail commun accompli depuis des mois.

A la demande des écologistes et à l’initiative du Président de la République et du gouvernement, les ONG, partis politiques, entrepreneurs, syndicats, collectivités se sont attelés à un exercice nouveau et constructif, celui de débattre, en toute transparence, des options énergétiques de la France.

Le débat sur la transition énergétique a bien eu lieu et tous les scénarios mis sur la table ont en commun de dire qu’il faut réduire la consommation d’énergie. Mais le Medef cherche aujourd’hui à réduire à néant ce consensus qui permettrait de créer des emplois non délocalisables et serait un facteur d’économie pour notre balance commerciale.

Par son attitude réactionnaire, le Medef entretient en France l’illusion d’une énergie peu coûteuse, prend en otage un pays entier en hypothéquant son avenir.

EELV appelle donc toutes les organisations qui ont oeuvré à construire un compromis à dénoncer ce coup de force de dernière heure du Medef.

EELV appelle en particulier les entreprises qui ont montré leur intérêt pour la transition énergétique à prendre ouvertement leurs distances avec la position du MEDEF. Entreprises du bâtiment, industriels des matériaux, professionnels des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, gestionnaires de réseaux doivent rappeler aujourd’hui, comme ils l’ont fait tout au long du débat, leur souhait d’un compromis afin d’offrir une perspective économique et industrielle à la France.

EELV appelle le gouvernement à ne pas céder au chantage du Medef et à traduire dans la loi de programmation sur l’énergie les recommandations qui lui seront faites afin de poser, dès 2013, les bases d’une véritable transition écologique.

Pascal DURAND, secrétaire national,
Elise LOWY, porte-parole,
Jean-Philippe MAGNEN, porte-parole

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