Libé, Le Monde : Nantes « EELV veut porter ses « convictions jusqu’au bout »
Libération et Le Monde consacre des articles aux Municipales de Nantes et aux choix des écologistes
» En responsabilité, les écologistes font le choix de l’autonomie à Nantes » Libération du 5 juillet
TRIBUNE Pour répondre à la crise, pour lutter contre la montée de l’extrême droite, il faut développer des offres politiques originales et variées, ambitieuses et innovantes.
Une liste écologiste aux municipales à Nantes… Une surprise ? Au contraire. Il faut y voir le sens de l’histoire du mouvement écologiste, avec son projet politique singulier et des militants qui le portent de toutes leurs forces, de toute leur sincérité.
Deux listes plutôt qu’une dans une élection à deux tours, quoi de plus normal ? Nous ne sommes pas socialistes, les socialistes ne sont pas écologistes : il est naturel que nos deux offres soient présentées aux électeurs qui feront leur choix, au premier tour. Avant que ne se construise potentiellement au deuxième tour une dynamique de rassemblement.
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Blog Le Monde du 5 juillet 2013, par Raphaëlle Besse Desmoulières
Municipales à Nantes : EELV veut porter ses « convictions jusqu’au bout »
Mardi 2 juillet, les militants écologistes ont choisi, à une très large majorité, de partir seuls au premier tour des municipales de 2014 à Nantes. Tout un symbole dans cette commune gérée par Jean-Marc Ayrault de 1989 à 2012, avant qu’il devienne premier ministre. Et une première pour un parti habitué à faire liste commune avec le PS dès le premier tour dans cette ville. Jean-Philippe Magnen, porte-parole d’EELV et conseiller municipal à Nantes, décrypte la décision des adhérents.
Pourquoi les écologistes ont-ils choisi de faire cavalier seul à Nantes ?
Cela va dans le sens de l’évolution du parti écologiste. L’élection municipale, avec un scrutin proportionnel de liste à deux tours, permet à chacun de proposer son projet aux citoyens. Où est-il écrit que, quand on appartient à des partis différents, on doit être dans le rassemblement partout ? C’est un signal politique mais pas spécialement au PS ou à Jean-Marc Ayrault. C’est un signal politique tourné vers l’extérieur. Compte tenu de l’urgence de la crise, nous avons des solutions et nous voulons les mettre en débat avec la société.
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