1er mai 2013 : les écologistes appellent à la mobilisation générale pour l’emploi !

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Les solutions existent, elles sont écologistes.

Le chômage progresse dans toute l’Europe. En France, ce sont plus de mille nouveaux demandeurs d’emploi qui, chaque jour, aggravent des chiffres déjà intolérables. La précarité ronge les conditions de travail et de vie. Ce qui est en cause, c’est le modèle économique qui produit ce désastre,et qui est entré profondément en crise. Et cette crise n’est ni surprenante ni conjoncturelle. Pour en sortir, il est temps de changer de modèle.

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2 commentaires pour “1er mai 2013 : les écologistes appellent à la mobilisation générale pour l’emploi !”

  1. Chers amis,
    La réception de ce tract a semé le doute au sein de notre groupe local : s’il est vrai qu’en l’état actuel des choses le chômage est un drame pour ceux qui le vivent, il me semble il faut aller plus loin que remettre en cause le manque d’activité lui-même. La gauche verdissante le fait très bien.

    Ce que nous seuls, écologistes, pouvons faire, c’est remettre en cause la notion même de « chômage » en tant que problème, conçue en creux d’une société dans laquelle chacun se doit de produire.

    Ce qu’il faut remettre en case, c’est l’utilisation de ce chômage pour faire pression sur les demandeurs d’emploi et les travailleurs, ce qui conduit à une aggravation des conditions de travail des salariés.

    Ce qu’il faut remettre en cause, c’est la stigmatisation des chômeurs et l’obligation (morale et institutionnelle) qui leur est faite de chercher et d’accepter du travail sous n’importe quelles conditions.

    Ce qu’il faut remettre en cause, c’est le clivage travailleurs/chômeurs qui nourrit les discours sur l' »assistanat » véhiculés par les droites et conduit les salariés modestes au vote FN. Alors que toute richesse est le produit no seulement de travail, mais aussi de ressources naturelles ou d’héritage culturel (« capital »), qui devraient relever du bien commun accessible à tous.

    Ce qu’il faut remettre en cause, c’est l’idée que la valeur marchande d’un travail (le salaire) reflète son utilité. Elle est bien souvent arbitraire.

    Ce qu’il faut remettre en cause, c’est l’idée qu’il est inévitable que le travail soit une contrainte, une souffrance parfois, qu’il soit ennuyeux et improductif du point de vue du développement de l’individu. Bref qu’il soit un temps sacrifié.

    Ce qu’il faut remettre en cause, c’est l’augmentation de la part des frais fixes, notamment du loyer ou du crédit immobilier, dans les budgets des citoyens, ce qui limite considérablement leur liberté de choix d’activité, tout en élargissant le fossé économique intergénérationnel et le déséquilibre rente/travail.

    Ce qu’il faut remettre en cause, ce sont les démarches visant à protéger l’emploi existant aux dépens de l’activité potentielle, notamment dans les secteurs énergétique (nucléaire vs renouvelables) et du transport (production de machines vs augmentation de l’offre de service). C’est juger en fonction de l’utilité réelle d’une activité, et non de son poids économique.

    Peut-être même qu’il faut arrêter d’utiliser le terme « emploi », dont l’étymologie indique clairement que ceux qui n’en ont pas sont inutiles.

    Alors quoi ?

    Ce qu’il faut faire, c’est diminuer les cotisations pesant sur le travail pour les faire passer sur l’utilisation de ressources et la pollution environnementale. Pour cela il faudra peut-être remettre en cause la séparation impôt/cotisation, régime assuranciel/régime solidaire.

    Ce qu’il faut faire, c’est sortir de l’illusion que l’on peut « donner » à tous un travail, comme on donne à un mendiant une pièce, et affirmer la légitimité d’une rémunération découplée du travail, c’est-à-dire, se battre pour l’instauration d’un revenu de base.

    Ce qu’il faut faire, c’est encourager l’activité libre et altruiste, le bénévolat, le partage de savoirs, l’apprentissage, et aussi… l’autonomie, la réparation, l’autoconstruction.

    Ce qu’il faut faire, c’est réunifier la vie, plutôt que de poursuivre l’éloignement de ses trois composantes que sont l’apprentissage, le travail et le loisir conçu comme temps libre mais aussi comme source de plaisir. Affirmer que l’on peut apprendre et prendre du plaisir en travaillant, travailler librement, produire en apprenant.

    Ce qu’il faut, c’est dépasser le travaillisme et le productivisme et considérer les autres options qui s’offrent à nous.

    Bref, être écologistes.

    Noélie Buisson-Descombes (St Etienne, RA)

  2. Bonjour,

    Pour qu’elle raison il est difficile aux gens de pouvoir d’évoquer l’arret immédiat du paiement des interets de dette d’états aux exilés fiscaux qui apparaissent dans les listing #wikileaks , #offshoreleaks et #clearstream ?

    Vous rendez vous compte que ces organisations prêtent aux états européens, encaissent des interets de la dette qu’ils creusent, eux même, en plaçant leurs bénéfices dans les paradis fiscaux. 
    Paradis fiscaux qui sont un crime contre l’humanité disait feu Stéphane Hessel.

    Merci a votre pugnacité.

    Le 05 mai une délégation européenne d’indignés seront à Versailles pour instaurer les états généraux européens.
    Soyez y 😉

    http://fr.reuters.com/article/companyNews/idFRL5E7N51QI20111228

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