(Arte) Jan-Philipp Albrecht : « L’ACTA a été balayé d’un revers de main »

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Samedi 9 mars, le salon mondial du marché numérique, le CeBit, s’achève à Hanovre. Cette année le salon était placé sous le signe de la « share economy » – l’économie de partage -, une tendance majeure de l’économie numérique. Ce terme désigne le partage et l’utilisation commune de connaissances, ressources et expériences sur le net. Une pratique qui ne génère pas que des potentialités économiques. L’économie de partage est également censée déclencher une modification de la société toute entière : il n’est plus question de « posséder », mais de « partager ». Les exemples de sites et portails sont nombreux déjà, de l’autopartage avec « Autotrement » à la location de véhicules entre particuliers avec Airbnb en passant par les voyages en bus.

 

Mais ce partage « illimité » se heurte rapidement à ses propres limites lorsqu’il est question de propriété intellectuelle sur la toile. Sous prétexte d’imposer l’application du droit d’auteur, les droits fondamentaux et les droits de consommateur des internautes peuvent vite se retrouver menacés. Ceux qui l’ignoraient encore l’ont découvert avec l’ACTA : au printemps 2012, les internautes sont descendus par milliers dans les rues du monde entier parce qu’ils considéraient que leur liberté était bafouée sur internet. Aujourd’hui on n’entend plus parler de l’ACTA… Nicolai Morawitz a demandé au spécialiste d’internet et député vert au Parlement européen Jan-Philipp Albrecht où l’ACTA en était à ce jour.

 

Retrouvez l’interview de Jan-Philipp Albrecht sur le site d’Arte.

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