Farines animales : un moratoire reste nécessaire
Entre émotion et laisser-faire, l’équilibre est nécessaire
La crise de la vache folle avait révélé des pratiques inadmissibles des fabricants et utilisateurs de ces farines. Ces pratiques avaient justifié une interdiction d’usage ces dernières années. Pour rappel, ayant découvert des importations frauduleuses de farines animales, la Confédération paysanne avait porté plainte en juillet 1996, pour introduction de produits toxiques en France avec constitution de partie civile. La plainte n’a toujours pas avancé. Dans le même temps, les premiers cas de vaches folles avaient été détectés en Grande-Bretagne la même année. Ces scandales avaient entrainé une crise de confiance sans précédent à l’échelle de l’Union européenne. Et aujourd’hui, le nombre de victimes humaines reste encore inconnu.
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