(pétition) Stopper le retour des farines animales

Stopper le retour des farines animales

L’union européenne s’apprête à autoriser l’introduction de protéines animales transformées (PAT) pour l’aquaculture, mais aussi bientôt pour les élevages de volailles et de porcs. De nombreuses personnes sont mortes et mourront de la maladie de Kreuzfeld-Jacob, causée par l’utilisation de farines animales avant leur interdiction en 2001. Ce produit est proche des PAT.

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Cette décision ouvre la porte à tous les abus de la part des industriels, et en fin de compte, risque assurément de porter préjudice à la santé des citoyens. En effet, les moyens de contrôle des autorités sont plus théoriques qu’effectifs. Le récent scandale des lasagnes au cheval l’illustre. Il prouve combien on ne peut pas faire confiance à l’industrie agro-alimentaire. Nombre de ses acteurs sont prêts à tous les excès pour augmenter les profits de leurs actionnaires. Peu importe la morale, la qualité et la santé.

En 2011, l’Agence française de sécurité alimentaire (Anses) avait rendu un avis négatif pour l’utilisation des PAT, car deux conditions «incontournables» n’étaient pas réunies : «D’une part, une parfaite étanchéité des filières produisant et utilisant les PAT, et, d’autre part, la mise au point d’une méthode de détection et d’identification de ces produits permettant de caractériser l’espèce animale d’origine.»

La commission européenne ferait mieux de soutenir l’agriculture locale et bio plutôt qu’un modèle de production alimentaire low cost et imprudent.

Vous aussi, signez la pétition, relayez-la sur les réseaux sociaux, sur vos mails… Nous sommes les sans lobby, à nous de faire entendre notre voix !

 

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José Bové : « Farines animales et arrêt du dépistage de la maladie de la vache folle : une nouvelle décision aberrante »

> communiqué à retrouver sur le site de José Bové

Depuis le 4 février 2013, la Commission européenne autorise les Etats membres à ne plus pratiquer de dépistage systématique de la maladie de la vache folle. Pour rappel, les premiers cas de vaches folles avaient été détectés en Grande-Bretagne en 1996. Ils avaient entrainé une crise de confiance sans précédent à l’échelle de l’Union européenne. Cette crise a causé un nombre de victimes qui reste inconnu à ce jour.

Lorsqu’on voit l’opacité de la filière viande révélée par les trafics de la viande de cheval que l’on retrouve d’un bout à l’autre de l’Europe, cette décision est totalement scandaleuse. La Commission européenne est entrain de démanteler toutes les barrières qui avaient été mises en place dans l’urgence en 1996 pour enrayer une crise sanitaire sans précédent.

A ma connaissance, aucune étude épidémiologique sérieuse n’a jamais été réalisée pour connaitre le nombre de victimes de la maladie de Creutzfeld Jacob.

La Commission pense que la situation est désormais sous contrôle et que l’on peut donc lever la surveillance. C’est l’inverse qui est vrai. C’est parce que des contrôles ont été mis en place et maintenus que l’épisode de la vache folle a pu être endigué.

Je rappelle également que des milliers de vaches ont été abattues, des paysans ont été ruinés. Je ne veux pas que cette situation puisse se reproduire.

Réintroduire peu à peu les farines animales est inacceptable. Couplée à cette nouvelle décision de la Commission de ne plus faire de test de la vache folle au moment de l’abattage relève d’une totale ’irresponsabilité.

La Commission européenne doit stopper cette double dérive. Il en va de la sécurité alimentaire et sanitaire de 500 millions d’européens. Je demande à la Présidence irlandaise d’inscrire ce point à l’ordre du jour du prochain Conseil européen de l’agriculture.

 

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