Rassemblement européen contre les projets d’infrastructures inutiles imposés à Notre-Dame-des-Landes : une résistance européenne prend forme
Ce mercredi 11 juillet est le dernier jour du grand rassemblement. Pour la deuxième fois, des militants et élus de l’ensemble de l’Europe se sont réunis pendant 5 jours à Notre-Dame-des-Landes pour dire non aux projets d’infrastructures inutiles imposés et oui pour « sauver la planète ».
Originalité de cette année, une résistance européenne prend forme s’appuyant sur la présence nombreuse de délégations britannique, allemande, espagnole, italienne, grecque qui ont rejoint les opposants français à NDDL.
Oppositions à la ligne TGV Lyon-Turin, à l’agrandissement souterrain de la gare de Stuttgart, à la destruction du parc d’Elliniko en Grèce et bien sûr à la construction d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes, mais aussi des débats de fond sur la transition énergétique, la relocalisation de l’économie, la nécessité de construire un autre modèle agricole. Tous ces sujets sont au coeur de la transformation écologique de la société.
Comme l’année dernière, les militants écologistes russes mobilisés contre la construction d’une autoroute qui détruirait une partie de la forêt de Khimky, et dont le concessionnaire est Vinci ( le même que l’aéroport de NDDL) dont Eveguenia Chirikova leur leader, étaient présents pour témoigner de leur combat et appeler à une convergence des luttes.
Les militants et élus d’Europe Ecologie Les Verts ont été très nombreux et présents sur toute la durée de la manifestation. A cet égard, le sénateur de Loire Atlantique Ronan Dantec et trois membres de la direction nationale, Elise Lowy et Jean-Philippe Magnen, porte-parole nationaux, et Jerome Gleizes, en charge des relations avec les acteurs sociaux, ont rappelé le soutien tant local que national d’Europe Ecologie Les Verts à la lutte contre la réalisation de ces infrastructures inutiles.
Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN,
Porte-parole