Après la folie des cages à poules de Doux, les entassements de porcs à Folles : halte à l’élevage industriel non durable !

Au moment où la Commission européenne vient de rappeler à l’ordre la France pour ses poules pondeuses, en lui envoyant une carte postale (c’est la surface supplémentaire requise pour le « bien-être » des poules, en plus de la feuille A4 antérieure), alors que  la stratégie du « modèle » agro-industriel DOUX démontre sa non-durabilité, que Rio s’émeut de la déviance du développement durable et que Jonathan Safran Foer dénonce dans son best seller le scandale de l’élevage industriel, alors qu’un rapport officiel confirme le lien entre excès de nitrates agricoles et marées vertes contrairement aux dénégations du syndicat majoritaire, alors qu’on veut encore nous faire croire que la méthanisation permet de régler le problème des excédents structurels… un nouveau projet de porcherie industrielle géante concentrant pas moins de 4000 porcs est en cours dans le Limousin, à proximité d’un site Natura 2000 !

EELV dénonce ce projet catastrophique pour l’environnement et pour l’emploi (l’élevage concentrationnaire crée beaucoup moins d’emplois que l’élevage extensif et surtout des emplois dégradants !).  Il est grand temps de bâtirun plan de reconversion pour tous les éleveurs du système industriel et de soutenir une agriculture locale et familiale, créatrice d’emplois et de dynamisme rural et respectueuse des ressources naturelles, tout en soutenant une alimentation moins carnée et de meilleure qualité.

Par ailleurs, une manifestation contre la ferme des 1000 vaches, aura lieu samedi 23 juin, 15h, à Amiens

Commission Agriculture EELV

2 commentaires pour “Après la folie des cages à poules de Doux, les entassements de porcs à Folles : halte à l’élevage industriel non durable !”

  1. L’animal est un être sensible.
    L’homme peut se nourrir sans manger de viande

  2. Bonjour,

    Je suis désolée qu’il n’y ait dans ce communiqué aucune mention dans la critique du modèle agro-industriel de type DOUX de la cruauté de ce type d’élevage envers les animaux.
    D’ailleurs en allant sur le site de la commission agriculture, la dimension « bien-être animal » est réduite à la portion congrue, – pas ignorée mais juste très périphérique ou secondaire en tout cas, de toute évidence, pas dans les priorités- et ne fait même pas parti du nuage de tag
    Enfin, je suis surprise de voir que ce communiqué de la commission agriculture n’apparaisse pas sur le site de la commission

Laissez un commentaire

Remonter