La lumière rayonnante de l’Égypte et de la Tunisie est si forte qu’elle illumine en même temps les espaces les plus sombres de la « seule démocratie du Moyen-Orient » écrit l’historien israélien Ilan Papé le 14 février dernier.

Le cri de liberté et de démocratie traverse les frontières, c’est-ce que nous enseignent les révolutions tunisienne et égyptienne.

La contestation se répand autour du pourtour méditerranéen, elle va jusqu’aux Emirats arabes unis en passant par la Jordanie, voire la Syrie.

Depuis quelques jours la révolte s’exprime aussi en Palestine. Les jeunes de Gaza et de Cisjordanie, en dépit du mur et grâce également aux réseaux sociaux, communiquent et sortent exprimer leur soutien aux peuples voisins et pour que cesse la guerre fratricide entre le Hamas et le Fatah. Ils s’adressent directement à leurs dirigeants. La résistance non-violente née à Bi’lin contre la colonisation est avec eux.