A l'occasion des battues aux pigeons organisées par des communes, entravant la liberté de circulation des habitants, nous rappellons, que des solutions d’effarouchement doivent être systématiquement mises en place avant toute opération de destruction.

D’autre part, il existe des solutions alternatives au recours à ces pratiques brutales qui ne résolvent pas durablement le problème de surpopulation locale due au déséquilibre des écosystèmes et qui menacent la tranquillité, voire la sécurité des habitant-e-s.

L'installation de pigeonniers contrôlés permet une régulation des naissances sans violence, ainsi que la distribution de graines imprégnées de produit anticonceptionnel.

Mais, à terme, les communes doivent mettre en œuvre une gestion plus durable et harmonieuse de la faune sauvage dans le respect des équilibres écosystémiques. Une telle gestion nécessite la restauration des populations des prédateurs naturels et par suite la fin du classement en nuisible des espèces qui sont d'excellentes régulatrices des populations de pigeons (mustélidés, corvidés, etc.).

Communiqué du Groupe de travail "Animaux et Société" du 20 octobre 2014

Pigeons en hivers par Solipsist. Licence Creative Commons.Wikimédias