José Bové : La vielle PAC est sclérosée, il est plus que temps de la réformer !
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Une PAC plus juste passe par une meilleure répartition des aides entre les bénéficiaires dans les pays. Le plafonnement à 300 000 euros proposé par la Commission ne suffit pas à rebattre les cartes : cette mesure ne concerne qu’une poignée de producteurs agro-industriels. A 300 000 euros d’aides par an, pas étonnant qu’ils soient “compétitifs” et puissent s’agrandir aux dépens de leurs voisins !

 Pas étonnant aussi que face à ces subventions massives, les produits BIO restent inaccessibles pour beaucoup.

La réforme passe par une répartition équitable des fonds publics : une dégressivité des aides dès 20 000 euros et un plafonnement à 100 000 euros. La démocratie ne s’arrête pas je jour où l’on glisse un bulletin dans l’urne. Cette proposition ne passera pas sans une mobilisation forte des citoyennes et des citoyens. Ecrivez à vos députées et députés, appelez-les, interpellez-les pour exiger qu’il vote un plafonnement des subventions publiques à 100 000 euros. Les coordonnées de vos députés sont accessibles ici :  http://www.europarl.europa.eu/meps/fr/search.html

Nous avons 15 jours pour changer de cap. Nous avons 15 jours avant les vote du Parlement Européen sur la Réforme de la PAC.  Nous avons 15 jours pour convaincre, chiffres à l’appui, de soutenir l’agriculture familiale et de proximité.

Ci-dessous un document (hélas en anglais) comparant les redistributions du plafonnement à 300 000 euros et le nombre de fermes impactées à ceux de plafonnement à 100 000 euros.