Une deuxième rocade permettra d’améliorer la qualité de l’air dans l’agglomération ?
Le raisonnement est d’une logique implacable : grâce à une deuxième rocade, les embouteillages sur le périphérique disparaitront et il n’y aura de ce fait plus de problèmes de pollution. Qui connaît l’impact d’un projet d’infrastructure avant même que son tracé ne soit défini ?
Rappelons que les politiques d’accroissement de la capacité des infrastructures routières urbaines menées dans les grandes agglomérations européennes et destinées à réduire les embouteillages n’ont pas toujours entrainé les effets escomptés par leurs promoteurs. La congestion du trafic routier est parfois restée intense sans permettre de véritable gain de temps de déplacement. C’est un phénomène bien connu des chercheurs appelé « paradoxe de Downs » qui explique notamment l’échec des politiques de mobilité des années 60, qui cherchaient à « adapter la ville à la voiture ».
Qui empruntera une rocade éloignée, payante, pour éviter Toulouse ? presque personne.
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