Il y a quelques temps, l’association Eau & Rivières de Bretagne a rappelé son vœu de voir mis en place une vaste campagne de réduction des déchets pour qu’un jour les incinérateurs ferment.
En effet, l’incinération est un mode de traitement des déchets contesté. Même si cette technique réduit en partie leur volume en assurant parfois une valorisation énergétique, il ne faut pas oublier que le mâchefer résidu de l’incinération, peut diffuser des métaux lourds lorsqu’il est utilisé pour les travaux publics (constructions, réalisations de chaussées).
L’incinération est une activité polluante et très nocive pour la santé à cause des émanations de gaz toxiques (dioxine, oxyde d’azote, oxyde de soufre, métaux lourds…). Cette contamination perdure en partie malgré la dépollution des fumées émises par les usines. Selon le professeur Dominique Belpomme, cancérologue à l’hôpital Georges-Pompidou de Paris, « l’incinération produit des centaines de substances toxiques qui s’échappent dans l’atmosphère », et il déclare à ce sujet qu’il ne « faut pas refaire l’erreur de l’amiante ».
Dans le Finistère alors que le principal mode de gestion des déchets est l’incinération, nous proposons d’intensifier les tris et de développer la filière de traitement organique afin de réduire rapidement le volume de la poubelle résiduelle. Grâce à cette politique, il sera possible d’intégrer au plan départemental un programme de fermeture de plusieurs incinérateurs.
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