Aujourd’hui, l’énergie est au cœur des grands enjeux du XXIème siècle. Le pétrole et l’uranium, dont nous dépendons fortement, s’épuisent. Les dépenses des ménages pour se chauffer et se déplacer connaissent la même progression en pénalisant les plus modestes. Dans le même temps, le rejet de CO2 engendre une pollution de l’atmosphère en augmentant l’effet de serre. Il y a donc une urgence sociale et environnementale à trouver des alternatives.
Le taux d’indépendance énergétique de la Bretagne est l’un des plus faible en France avec moins de 7% de l’énergie produite localement (bois : 4,5% ; électricité : 2%). La consommation de produits pétroliers et d’électricité y est pourtant importante. La production électrique ne couvre que 5% de la consommation d’électricité (essentiellement l’usine marémotrice de la Rance) et l’accroissement de la demande est l’un des plus forts de France.
Pour sortir de cette situation, il est nécessaire de mettre en place des actions concomitantes de réduction de la consommation et de développement des énergies renouvelables. L’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas. Réduire la consommation, c’est réduire les charges qui rognent le pouvoir d’achat. Pour préparer l’avenir, il faut appliquer des critères de très basse consommation pour tous les projets de construction ou de réhabilitation menés ou financés par le Conseil départemental du Finistère. Il faut aussi favoriser le déploiement des énergies renouvelables (éolien, hydraulique, solaire, bois …) avec le souci permanent d’intégrer les populations aux projets.
L’ensemble de ces actions doit permettre d’engager notre département sur une indépendance énergétique écologiquement acceptable et l’émergence de compétences et d’emplois locaux ; producteurs d’isolants comme la ouate de cellulose ou le chanvre, électriciens spécialisés…
Bien évidemment, l’éventuelle construction d’une centrale à gaz à Landivisiau, n’est pas compatible avec ce projet.
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