Penser global, agir local
Je suis un homme de terrain, ornithologue depuis mon enfance. J’aime rechercher et mettre en œuvre des solutions concrètes. Et des solutions, il y en a ; je vous parle d’expérience.
Tenez, avec mon frère et quelques autres, nous avons en 2014, mis en place une AMAP de 8 producteurs en Agriculture Biologique (AB) qui propose du vin blanc, de la farine, des fruits, des légumes, des laitages (vache vosgienne) et des viandes (mouton, vaches de race Salers). A voir sur http://www.mafermebio.net/
Et cela marche !
Quel plaisir de pouvoir manger des aliments sains et gouteux tous les jours, y compris des viandes bio, ce qui est rare sur le marché ! Et c’est moins cher que dans les hypermarchés. Cerise sur le gâteau, guider nos sorties « Nature » sur les terres de ces producteurs qui préservent les paysages.
Les circuits courts permettent de nouer des relations de confiance, vérifiables, entre consommateur et producteurs. En même temps, ils diminuent bien évidemment l’utilisation d’énergie, et parce que la qualité des produits est au centre de l’activité, ils diminuent la part des engrais et des pesticides. Soit, cela demande plus de travail. Mais le travail n’est-ce pas ce qui manque aujourd’hui ?
Encourager ces initiatives afin qu’elle profitent à tous rentre dans les cordes du conseil départemental. Je m’y emploierai.
J’ai développé une expertise pour ce qui concerne les énergies renouvelables en tissant de nombreux contacts, notamment avec des entreprises allemandes dont certaines sont considérées comme des leaders mondiaux dans leurs domaines.
Le soleil, le vent, l’eau ne coûtent rien. La biomasse pousse toute seule. Ces ressources de proximité ne génèrent ni transport ni pollution ! La Suède, le Danemark, l’Espagne, l’Allemagne l’ont compris. Savez-vous qu’en 2012 l’Allemagne a produit l’électricité annuelle de 8 000 000 foyers à partir de la production de 1 300 000 installations photovoltaïques ?
Enfin, je suis un alsacien de souche, « Ich ben a elsässer » et je souhaite parler ma langue et la partager avec mes enfants.
Combiner culture locale, convivialité et ouverture au monde, voilà un défi qui n’est pas banal. J’entends le relever.
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