Nous venons de prendre connaissance de l’avis favorable à la demande d’autorisation présentée pour l’exploitation de la carrière de calcaire de Bédeilhac émis par le commissaire-enquêteur suite à l’enquête publique.
Cette sentence, bien que consultative puisque c’est Madame Le Préfet de l’Ariège qui tranchera est un coup de tonnerre dans le ciel Ariégeois qui n’avait pas besoin de ça !
Ce projet est en parfaite contradiction avec le développement du Tourisme souhaité par le Conseil Général dans ce secteur du Parc Naturel Régional. L’impact sur l’emploi est négatif. Cette carrière bénéficiera tout d’abord à un opérateur privé et générera des nuisances environnementales qui ne permettront pas le développement d’activités profitables au plus grand nombre.
Après l’enquête publique, c’est en responsabilité que nos élus du Conseil Général, et en premier lieu son tout « nouveau » Président, doivent sortir de leur silence assourdissant depuis des mois !
Comment pourrions-nous comprendre davantage son silence, lui qui ne cesse de promettre des lendemains radieux à notre département en misant tout sur le tourisme ?
Comment pourrions nous accepter, une fois de plus, que le peuple d’Ariège n’ait son mot à dire en pareille circonstance ?
Comment, pourrions-nous demain, croire encore que la Majorité Départementale Socialiste se soucie de l’intérêt général et porte en elle un projet cohérent pour notre territoire si elle venait, par son silence, à entériner un projet qui entacherait son action ?
Seulement 130 personnes ont été auditionnées dans le cadre de cette enquête publique !
Monsieur le Président Nayrou, organisez d’urgence, un Référendum d’Intérêt Local à l’échelle du territoire impacté par ce projet, ce qui évitera peut être, qu’une ZAD voit le jour ici en Ariège, dont on connaît maintenant, après Sivens, les conséquences sur la vie des habitants et du territoire…
Michel Larive, membre du Conseil National du Parti de Gauche
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