Ce soir là, nous étions présents au côté du collectif de soutien à ces mineurs étrangers qui se retrouvent en butte aux décisions de refus de leur prise en charge à la fois par le Département de Loire-Atlantique et par l’Education Nationale. Présents aussi les travailleurs sociaux qui se trouvent confrontés à la prise de décisions insupportables, contraires à leur éthique. Présents surtout certains de ces jeunes eux-mêmes, témoignant de leur mésaventures sur notre territoire.
La dénonciation de leur date de naissance, pourtant attestée par des documents officiels, au prétexte de « tests osseux » (radio du poignet) dénoncés comme invalides sur le plan scientifique, semble plutôt un prétexte à faire des économies et non un respect d’une quelconque législation. Et quand bien même : il s’agit de recevoir de jeunes être humains et de leur permettre de vivre et de s’éduquer dans de bonnes conditions. Aujourd’hui, comme l’a souligné une avocate présente, ces personnes sont considérées d’abord comme des étrangers avant d’être considérées comme des enfants. Le recul est majeur et ne doit pas se prolonger.
Souhaitons que les élections prochaines permettront un changement de comportement de cette institution pour un meilleur accueil de ces jeunes humains.
Soirée du 4 mars 2015 sur les Mineurs Isolés Etrangers (MIE)
Nantes 5
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