Sommières – Montpellier en train, c’est possible !
Les ronds-points, c’est bien… Le train, c’est mieux !
Notre canton est mal desservi par les transports publics. L’accès à la ville, aux hôpitaux, aux lycées et aux universités est difficile. Aux heures de pointe, cela occasionne de terribles embouteillages dans nos communes.
Il y a nécessité et urgence à développer les transports collectifs dans le cadre d’un service public. C’est une question économique et de santé publique d’importance. Sur ce point, notre canton bénéficie d’atouts majeurs qu’il suffit de remettre en service !
Entre Saint-Geniès-des-Mourgues et Vendargues, ce sont plus de 24 000 véhicules qui circulent sur la D 610 tous les jours, mais pas un seul train sur la voie ferrée qui longe la route ! Sans compter le trafic dans les villages alentour pour contourner les bouchons… Que de temps perdu, que de gaz d’échappement respiré !
Une voiture individuelle produit 150 grammes de CO2 au kilomètre, mais c’est seulement 2 grammes au kilomètre pour un voyageur utilisant le train. Depuis plus de 10 ans, les chercheurs ont établi avec certitude que la pollution due à la circulation a des effets dramatiques sur la santé, en particulier sur celle de nos enfants.
Pensons à l’argent public qu’on pourrait économiser :
- Le kilomètre de route à 2×2 voies coûte 7 millions d’euros.
- La construction d’un kilomètre de tram (par exemple la ligne 2), c’est 20 millions d’euros par kilomètre.
- Le renouvellement complet d’une voie ferrée pour un TER, c’est seulement 1 million d’euros par kilomètre.
Avant de créer de nouveaux réseaux,
utilisons ceux qui existent.
Oui, on peut réhabiliter la ligne SNCF et faire circuler des trains desservant Restinclières, Saint-Geniès-des-Mourgues, Castries, Vendargues et le Crès jusqu’à Montpellier.
Finis les embouteillages ! Le trajet Castries – Montpellier se fera en dix minutes !
Non seulement c’est utile, économiquement réalisable et efficace, mais en plus c’est bon pour la santé et l’emploi !
Dans l’immédiat, il faut aussi proposer à tous les villages des navettes de bus jusqu’à la gare de Baillargues.
La remise en service de cette ligne
ouvre deux perspectives
- Cette voie est déjà raccordée au réseau ferré qui maille la ZI de Vendargues : on peut y faire circuler des wagons de marchandises de la ZI jusqu’à la gare du Crès, plutôt que du « tout-camion ». Savez-vous qu’aujourd’hui, pas un gramme de fret ferroviaire ne part de la Métropole de Montpellier et de ses environs ou n’y arrive ?
- On peut aussi envisager d’y faire circuler un tram-train. Ce type de matériel, déjà utilisé en France, est apte à circuler à la fois sur les lignes SNCF et sur les lignes du tram.
Les voyageurs du canton pourront choisir d’arriver à la gare Saint-Roch de Montpellier ou de se diriger vers Hôpitaux-Facultés.
En effet, un raccordement avec la ligne 2 du tram dans le secteur Le Crès-Sablassou et une antenne de l’Aiguelongue jusqu’à la ligne 1 (en rouge sur la carte) permettraient de rejoindre les facultés et les hôpitaux de Montpellier avec un tram-train. Cela raccourcirait considérablement les temps de transport pour les étudiants de nos communes et pour les personnes se rendant aux hôpitaux !
Enfin, la gare du Crès, située sur la ligne principale, est à 4 minutes de Montpellier, des TER y passent tous les jours sans s’y arrêter. Il est urgent de rouvrir cette gare au trafic voyageur. Ce qui est possible à Baillargues l’est aussi au Crès.
Il est nécessaire de développer une desserte TER cadencée, du genre toutes les 20 minutes aux heures de pointe, qui desserve toutes les gares de la ligne SNCF classique, en particulier sur notre Canton.
Et le prix du ticket ?
Pour faciliter l’accès au transport collectif, il est indispensable de mettre en place un titre de transport unique intermodal, comme cela se pratique ailleurs : tous les transports au même prix dans la métropole, avec correspondance autorisée entre trains, trams et bus.
La remise en route de notre voie ferrée pourrait se faire en deux ans !
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