Un francilien passe en moyenne chaque jour plus d’1h30 dans les transports. La moitié des déplacements des Val d’Oisiens s’effectue en voiture. Ces chiffres sont conformes à la réalité que nous vivons au quotidien : dans notre canton, les transports collectifs ne sont pas à la hauteur des besoins.
Pourtant, les écologistes œuvrent au Conseil Régional d’Ile-de-France pour en améliorer l’offre : remplacement en cours des trains les plus anciens par des trains modernes, renforcement des lignes de bus dans nos communes, tarification sociale pour 1,4 millions de franciliens, adoption du Passe Navigo à tarif unique à 70 € dès le 1er septembre prochain.
Malgré cette contribution du Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF), beaucoup reste à entreprendre. Le canton, comme la majeure partie du Val d’Oise, ne bénéficiera pas des importants projet de liaison banlieue-banlieue programmés dans le cadre de la métropole du Grand Paris, promue par les élus UMP et PS. Aujourd’hui comme hier, plus on s’éloigne de Paris intra-muros, plus les conditions de transport sont dégradées. Notamment les suppressions de train ne sont pas exceptionnelles et les usagers sont d’autant plus pénalisés que la fréquence est faible. Les efforts en matière de paisibilité doivent être poursuivis.
Si certains usagers de Pierrelaye et Bessancourt, communes situées en zone 5, préférent aujourd’hui utiliser les gares de Montigny-Beauchamp et Taverny situées en zone 4, pour des raisons économiques compréhensibles, l’arrivée le 1er septembre du Passe Navigo à tarif unique modifiera leurs habitudes. Ce sera l’occasion de réfléchir à l’adaptation des modes de transport locaux.
Nombre de nos axes routiers demeurent congestionnés et nécessitent une restructuration d’importance. Par exemple, la mise en place d’un bus en site propre sur la D14 permettrait d’inciter à un meilleur usage des transports, tout en requalifiant cet axe commercial stratégique. La chaussée Jules César mérite également une attention particulière.
Nous encourageons le développement des circulations douces. Pour rappel, un français parcourt en moyenne 75 km à vélo par an, un danois 935, un belge 320. Si plusieurs municipalités participent çà et là à l’extension des pistes cyclables, les liaisons intercommunales fonctionnent peu ou pas, il manque au schéma une cohérence d’ensemble que le Conseil Départemental doit impulser.
Pour toutes ces raisons, nous mettrons en œuvre, en lien avec le STIF et les EPCI, un plan de réflexion global des transports collectifs et doux pour le Val d’Oise.
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