Non au prolongement de l’avenue du Parisis (BIP)

Ce projet coûteux couperait nos villes en deux et rendrait le trafic routier encore plus dense en n’apportant que nuisances et pollutions. voir à ce sujet notre article spécifique.

Oui à la suppression des vols de nuit

L’Europe a contraint la France à réduire les nuisances aériennes sur l’aéroport le plus polluant après Heathrow…L’enquête publique sur les mesures adoptées vient de se terminer et tous les observateurs sont unanimes: les mesures proposées n’amélioreront pas la situation des riverains de Roissy. Il faut enfin des mesures de limitation efficaces notamment pour la qualité de notre sommeil.

Pour le conseil départemental, il s’agit aussi de cesser le soutien au développement de l’aéroport de Roissy. Les retombées économiques ne profitent pas au Val-d’Oise; L’emploi des Val-d’Oisiens sur la zone n’est que de 7%; Mais les nuisances aériennes (bruits et aussi pollution atmosphérique ) sont, pour les trois quarts, pour le Val-d’Oise!

Oui à l’amélioration des transports collectifs

L’offre de transport vers les gares du département a été renforcée. La régularité de ces services et surtout la continuité en dehors des horaires de début et de fin de journée, doivent être améliorées. Il en est de même de la synchronisation avec le départ ou l’arrivée des trains.

Le département doit s’investir dans l’amélioration des liaisons transversales entre nos territoires: régularité, accessibilité, coûts. Si ce domaine de compétence lui est confirmé, il devra proposer des solutions adaptées au flux : navettes, petits bus, horaires à la demande, etc…

Dans la perspective de la réduction de l’effet de serre qui dérègle notre climat, nous devons mettre en œuvre tous les moyens pour limiter le recours aux véhicules individuels.

Oui à un plan de développement des circulations douces

Une grande partie des déplacements quotidiens sont inférieurs à trois kilomètres. les circulations douces (vélos, piétons) constituent une alternative « durable » aux transports en véhicules motorisés, consommateurs de ressources limitées et polluants. Nous connaissons tous les trottoirs trop étroits pour les poussettes d’enfant ou les fauteuils roulants. Nous avons tous les jours les exemples de pistes cyclables servant de parking aux voitures et camions. Pour que ces déplacements « doux » puissent être confortables et sécurisés, la mutualisation des plans de déplacements urbains locaux doit s’effectuer dans un plan départemental de développement des circulations douces .

Oui aux emplois locaux et durables

Le département doit apporter son soutien aux circuits courts ainsi qu’aux dynamiques associatives locales visant à compléter l’offre de services : crèches et garderies parentales, services alternatifs de transports à la personne, commerces solidaires de proximité, notamment dans le cadre de l’économie sociale et solidaire et des coopératives d’activités.

Le soutien aux centres commerciaux géants comme Europa City à Gonesse doit cesser. Les 50 000 emplois promis sur le « triangle de Gonesse » ne sont qu’un leurre et ne correspondent pas aux besoins d’emploi des Val-d’Oisiens.

Oui aux nouvelles politiques écologiques pour le logement

Nous souhaitons mettre en place une politique du logement solidaire et écologique :
-­‐ Diversifier les procédures, les matériaux et les types de constructions pour construire
des logements sociaux en Bâtiment Basse Consommation (BBC) ;
-­‐ Favoriser la construction de PLAI (logement très social) dont le nombre est très
largement insuffisant par rapport à la demande ;

— Construire chaque logement afin qu’il soit adapté en cas de perte d’autonomie ;

— Dans l’habitat ancien, un programme de rénovation volontariste, en particulier isolation
thermique, permettra de réduire les factures de chauffage.

Le département doit également être en pointe pour lutter contre la précarité énergétique et le logement indigne.

Oui à la production locale d’une alimentation de qualité

Le département doit:

Orienter l’agriculture vers des pratiques économes en eau et en
hydrocarbures et soutenir une agriculture paysanne, sobre et créatrice d’emplois et cesser de subventionner les installations liées aux pesticides.

Mettre en place des « projets alimentaires territoriaux » instaurés par la loi d’avenir
agricole.

Développer le maraîchage bio sur des surfaces d’un ou deux hectares. Cette source
d’emploi considérable permettra l’émergence d’une agriculture paysanne fournissant des
produits de qualité.

Accompagner les collectivités dans la démarche « 0 Phytos ».

Oui aux repas bio dans les cantines de nos collèges et de nos maisons de retraite

 Développer la restauration en circuits courts, avec les agriculteurs locaux, dans les collèges et maisons de retraite, dans une logique de découverte de l’économie sociale et solidaire, de structuration des filières locales et régionales et de maintien des cuisines centrales dans les collèges.

Inciter à une consommation biologique, locale, moins carnée, de saison, favorisant la découverte de goûts, de protéines vertes, de comestibles locaux…

Organiser la formation des gestionnaires et équipes de cuisine.

Oui au traitement des déchets

avec des solutions économiques et non polluantes.

Le recyclage des emballages doit être amélioré. Les plastiques laitiers (yaourt,…) sont recyclés depuis longtemps chez nos voisins. Dans notre canton, les performances de recyclage sont moyennes (meilleurs dans nos petites communes). Cela nous coûte cher en traitement et en absence de subvention des organismes (Ecoemballage,…).

La réduction des quantités de non recyclables doit permettre d’éviter une collecte par semaine et de la remplacer par une collecte sélective supplémentaire (déchets verts et compostables).

Le recours à l’incinération doit s’accompagner d’exigences bien supérieures pour la récupération d’énergie de nos déchets (objectif > 60% – actuellement 40%).

Oui aux recycleries et ressourceries

La prévention des déchets est la priorité absolue, ses possibilités doivent être
systématiquement envisagées avant tout choix ou décision dans le domaine du traitement des déchets.
– Développer le soutien aux créations de ressourceries, recycleries et toute initiative
visant à économiser les ressources par une deuxième vie de nos produits.

– Des initiatives « d’éco-cafés réparation » doivent aussi être soutenues.

– Soutenir l’implantation de poulaillers individuels ou collectifs qui permettent une baisse de 35 % de collecte d’ordures ménagères.

Oui à la priorité aux solidarités

L’instauration d’un revenu de base
Nous réaffirmons clairement notre volonté de mise en place pour toute citoyenne et pour tout
citoyen d’un revenu d’existence universel, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, y compris salariés, d’un montant suffisant pour vivre décemment.

La réduction du délai d’accès aux droits guidera l’amélioration nécessaire du fonctionnement des Maisons Départementales des Personnes Handicapées. Le département doit s’adapter aux handicaps et non l’inverse. Les personnes en situation de handicap doivent pouvoir accéder sans restriction aucune aux transports, au logement et à l’emploi, mais aussi à l’éducation, à la formation, à la culture, aux loisirs, aux sports, à l’information… C’est une urgence ! En lien avec la région nous élaborerons un agenda 22 pour l’égalité des chances des personnes handicapées et valides pour permettre de passer à une accessibilité universelle.

Initier une politique égalitaire en direction des personnes âgées. En complément des aides à l’autonomie des seniors, nous voulons augmenter le nombre de places d’accueil en public et privé à but non lucratif de façon à rattraper le nombre de places en privé à but lucratif ; Lors de la conception des nouveaux établissements, le respect de la vie des personnes âgées sera assuré dans tous les domaines, y compris celui de la vie affective.

Une politique de l’enfance pour bien grandir, en développant les structures d’accueil pour la petite enfance, nous favoriserons les démarches écologiques dans les crèches
pour une meilleure santé des enfants : alimentation biologique, utilisation de produits de
soin biologiques, contrôle de la pollution de l’air… Nous soutiendrons les crèches associatives et coopératives, ainsi que les crèches aux horaires décalés. Donnons ainsi la priorité au développement des places d’accueil collectif pour les jeunes enfants, en garantissant la mixité sociale et l’accès des enfants en situation de pauvreté.

Oui à la démocratie de proximité

Instaurer des conseils de citoyens/usagers des services du conseil général à l’échelle des
cantons
• Les élu-es écologistes s’engagent à mettre en place dans leur canton (et au niveau
départemental s’ils en ont les moyens) un conseil des acteurs du territoire pour les
accompagner tout au long de leur mandat.
Le référendum et le droit d’initiative locale :
• Le droit d’interpellation des citoyens : à partir d’une pétition signée par 5% d’habitantes
issus de plus de 10% des communes du département, la demande est abordée en
séance publique du conseil départemental.
• Le droit de référendum d’initiative locale : à partir d’une demande signée par 15%
d’habitant-es issus de plus de 20% des communes du département.

Dans un contexte budgétaire contraint, il est important de soutenir les structures, notamment associatives, agissant en faveur de l’intérêt général. Nous souhaitons sortir de la logique du financement uniquement au projet pour prendre en compte les besoins en fonctionnement d’activités essentielles à la vie des territoires. Donnons une visibilité sur leur financement en nous engageant dans des conventions pluriannuelles de financement.
Nous souhaitons également être en soutien d’actions nouvelles par la création d’un fond
d’initiatives citoyennes visant notamment à soutenir la réappropriation des espaces publics,
la participation citoyenne ou l’éducation populaire.

 

Oui à la priorité éducative

L’éducation doit être au centre des priorités. Elle concerne autant l’école que la famille, les relations entre les générations, le tissu social et associatif, les médias et les écrans, qui entourent les jeunes et conditionnent représentations et comportements. Promouvoir la coopération locale ; à la place de la compétition, la confiance et la sécurité plutôt que la sélection et l’exclusion. Combattre les inégalités dès la petite enfance, mettre en cohérence le primaire et le secondaire pour une scolarité sans sélection, revenir à des collèges à taille humaine (500 élèves maximum), mettre en place des budgets participatifs gérés par tous (élèves, profs, parents, élus, associations, etc …) Qui portent à la fois sur les bâtiments, la vie interne la vie de la commune ou du quartier…Voilà des priorités !

Les écologistes défendent le retour de l’éducation au rang des priorités nationales, ils s’appuient sur trois principes qu’il faut faire vivre dans l’éducation de demain : l’autonomie, la solidarité et la responsabilité.

Pour préparer l’avenir, nous devons remettre l’enfant, la jeunesse au cœur de nos préoccupations. Les élus du conseil départemental doivent se donner pour objectifs de permettre à tous les jeunes d’obtenir un diplôme, de favoriser leur épanouissement et de les préparer à exercer pleinement leur citoyenneté.

voir notre article sur l’éducation

Non au cumul des mandats

Les candidats-es d’EELV s’engagent à une pratique démocratique exemplaire, éthique et transparente au sein du conseil départemental : cela passe notamment par le non-cumul des mandats occupés simultanément et /ou dans le temps ; l’instauration de conseils des usagers des services du département ; le référendum d’initiative locale ; et bien sûr une gestion plus démocratique et plus efficace des politiques sociales.

La solidarité est l’un des piliers des politiques départementales, dont le rôle est d’améliorer la vie quotidienne des citoyens pour combattre les crises qui frappent la France et l’Europe.

Oui à l’égalité femme / homme

Pour construire une société fondée sur le respect des différences et l’égalité, nous proposons de soutenir l’intervention au sein des collèges, sur les questions d’égalité femme / homme, la santé sexuelle et la lutte contre les discriminations ; de renforcer l’action du planning familial  et la protection des femmes victimes de violences.

   
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Merci à nos électeurs

Merci à tous les électeurs qui nous ont accordé leurs suffrages. Notre score de 7,8% est plus qu'honorable en cette période de désaffection électorale.

Pour tous ceux qui veulent continuer à être informé de l'actualité écologique dans notre canton, pensez à vous inscrire sur ce site.


Catherine DAVID-DELCOMBRE candidate Professeure des écoles, 55 ans, mariée, deux enfants. Soisy-sous-Montmorency   C’est en venant donner naissance à mon deuxième fils à la maternité de l’hôpital de Montmorency que j’ai découvert ce territoire, riche de son histoire et de son patrimoine. Issue d’une famille de militants ancrée à gauche, j’ai été sensibilisée très jeune à la justice sociale et très vite je me suis investie pour lutter contre les inégalités de tous ordres. J’habite Soisy-sous-Montmorency depuis 1994 et enseigne à Montmorency depuis plus de 10 ans. Militante associative et politique, j’anime le groupe EELV sur la vallée de Montmorency et continue à défendre une autre façon de vivre ensemble en donnant une place majeure au bien-vivre, au bien-être, à l’égalité et à la solidarité. A ce titre, j'étais déjà candidate avec les mêmes convictions, sur le canton de Montmorency en 2011. Si je devais résumer mon engagement, je citerai P Mérieu , pédagogue et membre d’EELV : « Quels enfants pour notre planète ?, quelle planète pour nos enfants ? »
 

Jean-François PATINGRE     Candidat                    Retraité ingénieur-conseil en environnement et professeur d'éco-conception à l'Université de Cergy-Pontoise. Andilly J'habite dans le canton depuis plus de 40 ans et me suis investi dans la protection de l'environnement depuis plus de vingt ans pour des associations internationales, nationales et départementales. Mes engagements pour la gestion correcte des déchets, le respect des espaces naturels, l'information des consommateurs,... ont permis des avancées tant locales que globales. Mon métier m'a conduit à guider les entreprises dans une meilleure prise en compte du développement durable dans leur organisation et leurs produits. Ces convictions, très pragmatiques, m'ont conduit à me présenter déjà deux fois aux cantonales de Soisy-sous-Montmorency. Je pratique l'apiculture et défends donc avec plus de vigueur, l'alimentation de qualité, le non-recours aux pesticides et les circuits courts d'approvisionnement. C'est pour donner du sens au mieux vivre ensemble que je défend les valeurs de solidarités et de démocratie qui doivent prévaloir pour la gestion du département.
 

Cathy PINHEIRO   candidate remplaçante 56 ans, habitant Montlignon depuis plus de 20 ans. Titulaire d'une licence de Gestion des Entreprises et Administrations, spécialisée en Ressources Humaines, j'ai enseigné le droit du travail au CFA d'Osny et la comptabilité, en cours de soutien, à l'université de Paris XIII. Adhérente de Greenpeace depuis plus de 30 ans et aujourd'hui au Réseau anti nucléaire, j'ai créé l'association "Les Amis de Montlignon" en 1997 pour "La défense de l'environnement et le soutien d'un esprit de solidarité, de tolérance et de convivialité". Révoltée par les injustices et les atrocités de la guerre, je milite depuis toujours pour offrir à nos enfants un monde de paix et d'amour. Pour moi, "Liberté, Egalité Fraternité" ne sont pas que des mots. j'ai décidé cette année de me présenter avec mes amis d'EELV car je connais leur honnêteté, leur compétence et leur capacité d'action.

 Luc VERAIN   Candidat remplaçant Montmorency Cadre Marketing. En tant que délégué syndical, je défends les employés des petites entreprises du Val-d'Oise.



Vote par procuration 2