La compétitivité, c’est le fait de pouvoir supporter la concurrence, ou rivalité d’intérêts, entre plusieurs personnes ou acteurs économiques, provoquant ainsi une compétition.
La compétitivité est devenue un leitmotiv. En son nom, les normes environnementales, les salaires, les droits sociaux sont remis en cause.
Au nom de la compétitivité, l’Europe et le FMI, Fond Monétaire International, nous imposent des réformes pour réduire les budgets de nos programmes sociaux (la santé, la sécurité, l’enseignement…).
Ainsi la TVA augmente en touchant tous les consommateurs, y compris les plus pauvres, mais les profits et l’optimisation fiscale des capitaux internationaux ne contribuent pas plus.
Les résultats sont catastrophiques en Grèce mais aussi en France : aggravation du chômage et des tensions sociales (montée du communautarisme, du racisme, des violences…)
Au nom de la compétitivité:
– des mines d’or ont rouvert malgré les conséquences dramatiques pour l’environnement et les conditions de travail ;
– les lobbies tentent d’imposer l’extraction du gaz de schiste, pratique extrêmement polluante et dangereuse pour nos sols ;
– pour cause d’économies et de rentabilité, la sécurité passe au second plan (manque d’entretien des réseaux ferrés, de nos routes, prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires…)
– l’enseignement et la recherche devraient devenir rentables et se soumettre à la logique de la concurrence, ce qui crée des injustices flagrantes.
Au nom de la compétitivité la plupart d’entre nous en est réduit à se battre pour assurer un minimum vital à ses enfants: santé et éducation… et en oublie sa responsabilité citoyenne.
Que deviendrait une société qui n’assurerait pas à ses concitoyens un libre accès à la connaissance ?
Que deviendrait notre planète si nous laissions la logique capitaliste exploiter jusqu’à la dernière goutte les ressources naturelles aux dépens de notre humanité ?
Quel serait l’avenir de nos enfants ?
Nous proposons un changement de modèle : la transition écologique afin de coopérer plutôt que se combattre, de créer de l’emploi local respectueux de la planète, de produire de façon économe en ressources, de créer du lien social pour ne laisser personne sur le bord du chemin.
Une société plus juste et plus douce qui ne serait plus dominée par la finance et le PIB, qui nous permette de vivre mieux, nous et les générations futures.
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