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De la qualité de l’air qu’on respire

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L'épisode d'intense pollution de l'air que nous vivons actuellement n'est pas une conséquence de la météorologie qui ne fait que mettre en évidence la responsabilité des activités humaines. Melun n'est pas épargnée, oxydes d'azote, benzène et particules dépassent, selon Airparif, les objectifs de qualité. Mais que pouvons nous faire à l'échelle de la ville et de la communauté d'agglomération ? Pas grand chose nous dira certainement le maire. Et pourtant, il est toujours possible d'agir localement sur un problème global. Alors quelles mesures proposons nous ? Tout d'abord l'interdiction du trafic de transit des poids lourds dans l'agglomération melunaise lors des pics de pollution. Ensuite, la mise en place de la circulation alternée des véhicules personnels associée à un système de gestion du covoiturage à grande échelle. Mais aussi la création de pédibus scolaires et périscolaires partout où cela est possible. Chose promise mais non respectée, il faut imposer aux conducteurs de bus qu'ils éteignent leur moteur lorsqu'ils stationnent en dehors de la desserte des lignes, en particulier à la gare. Enfin, la ville ne peut-elle donner l'exemple en arrêtant ou en limitant fortement la circulation de ses propres véhicules. Et bien que nous sachant à contre courant des propositions de tous les candidats, nous proposons que les tarifs de tous les parkings payants en centre ville soient majorés de 50 % lors des pics de pollution tout en rendant gratuits les transports en commun.

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