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La gestion de Melun par Gérard Millet . Développement durable ou régression insoutenable ?

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Gérard Millet et son équipe essaient de faire croire aux Melunais qu'ils mettent en place une politique en conformité avec le développement durable. Voici un bilan en dix points.

Définition.

Développement durable : prise en compte des différents paramètres susceptibles de diminuer le plus possible l'empreinte écologique humaine, donc diminuer le recours au transport et favoriser l'économie locale; préserver la biodiversité; favoriser la réflexion politique pour la meilleure gestion possible.

Bilan (non exhaustif).

1. Est-ce penser à l'environnement existant, à la biodiversité, label dont se prévaut la ville, lorsque décision est prise de préparer le futur hôpital par un défrichage anticipant la décision de l'ARS? Plusieurs mois après, le chantier n'a toujours pas commencé.

2. Lorsque deux années de suite, on procède au défrichage des terres du futur quartier de la plaine de Montaigu au printemps? Le chantier s'endort ensuite, ce qui laisse penser qu'il n'y a pas de réelle concertation respectueuse de l'environnement dans sa conduite.

3. S'agit-il, de fait, d'un éco-quartier? Soyons précis : il s'agit d'une éco-construction d'un quartier suivant certains critères, mais sans prétendre aux équipements permettant effectivement de parler d'éco-quartier, tel celui de Fribourg.

4. Préfère-t-on les circuits courts, les produits bio, lorsque qu'on renonce à une cuisine centrale relevant du service public pour confier les cantines scolaires à un prestataire privé, supposant une préparation anticipée des plats acheminés ensuite sur des dizaines de kilomètres pour l'alimentation de nos enfants?

5. Est-ce penser développement durable que de promouvoir un contournement de la ville qui maintiendrait un trafic routier important autour de Melun, traversant des zones boisées constituant des poumons pour l'agglomération?

6. Est-ce encore prévoir l'épuisement des énergies fossiles et limiter le recours aux ressources fragiles ou non renouvelables que de tant tarder à mettre en place la circulation cyclable dans la ville, et les équipements nécessaires à son développement? Celles et ceux qui pratiquent la "petite reine" dans l'agglomération ironisent sur le fait que les pistes pénivauxoises, par exemple, s'interrompent aux portes de notre ville.

7. Est-ce réellement gérer suivant l'optique du développement durable que de précéder le terme du contrat de délégation de service public pour l'eau de plusieurs mois pour son renouvellement, sans consultation ni information de la population sur les enjeux et les différentes options? La régie directe par la ville ou l'intercommunalité aurait des répercussions autrement positives sur la ville et son environnement si, comme cela s'est fait ailleurs, la remunicipalisation de l'eau était mise en oeuvre.

Le développement durable, ce n'est pas seulement ce que suggère, par exemple, le numéro de décembre de Melun magazine.

8. Oui, les Amap (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne), c'est une bonne chose, mais celle qui existe depuis six ans devrait-elle suffire à une population de 40 000 habitants? Signe encore une fois que ces projets, faute d'une volonté politique réelle de promotion des circuits courts et d'une alimentation saine ne sont que des bonnes intentions (dont l'enfer est pavé comme le dit la sagesse populaire chère à Gérard Millet) sans impact réel sur les politiques publiques et sur notre quotidien.
Oui la biodiversité c'est essentiel, mais pas seulement dans les parcs et jardins, également dans les espaces boisés qui peuvent être aménagés (voir aussi plus haut !).

9. Quant aux déchets, on peut faire beaucoup mieux. De même qu'en agriculture bio, on ne parle pas de mauvaises herbes mais de végétation adventice dont l'intérêt est réel, les déchets peuvent être source de richesse si on envisage de véritablement s'en charger.

10. Enfin, le développement durable, ou soutenable, c'est aussi une gestion partagée des décisions, seule susceptible de prendre en compte la totalité de chaque problématique.  Les "concertations" organisée par la ville ne consultent pas les administrés sur leurs besoins ou désirs et la réalité de ce qu'ils vivent et de leur environnement mais les informent simplement sur les dossiers tels que la mairie les a établis.

Alors, Melun sur la voie du développement durable?

Sur tout ces points, la gestion de Melun, depuis plus de trente ans, a pris beaucoup de retard. C'est même de régression qu'il faut parler.

M. Millet ne fait que voiler sous un vernis écologique des orientations contestables  et pire,  procède à l'abandon progressif de tous les leviers permettant de mettre en place un véritable développement soutenable pour bien vivre ensemble, sur le long terme.
Il le sait, lui qui est particulièrement virulent à notre égard.

Pourtant, les solutions que nous portons ne sont pas de « vieilles lunes idéologiques » mais des orientations inspirées d'exemples d'aujourd'hui et qui fonctionnent.
Argenteuil pour le choix d'une reconstruction sur place sans interruption du service public ; Paris, Grenoble, Bayonne, pour l'eau ; Capannori en Toscane pour les déchets...

Pour avancer sur la voie d'un développement soutenable, plutôt que Gérard Millet, qui sème le trouble sur ce que c'est, suivez la nôtre : un avenir pour Melun responsable, écologique, solidaire et épanoui, c'est à "Bien vivre à Melun" qu'il se trouve.

Pour aller plus loin :

http://www.eau-du-robinet.fr/

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/06/19/capannori-la-cite-italienne-qui-montre-la-voie-du-zero-dechet-en-europe_3432602_3244.html

https://www.youtube.com/watch?v=gFhxBAESvGU

http://zerodechets.wordpress.com/objectif-melun-zero-dechets/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Quartier_Vauban_de_Fribourg-en-Brisgau

http://www.braillard.ch/vauban/

http://www.geographie.ens.fr/-L-eco-quartier-Vauban-.html

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