2) Elle est synonyme de gaspillage d’argent public puisqu’elle fait perdre une partie du bénéfice des efforts entrepris entre 2007 et 2013 par les deux Régions, RFF et l’Etat pour rénover l’axe Clermont-Limoges : la ligne Ussel-Limoges a par exemple été rénovée du côté du Limousin, tandis qu’en Auvergne, d’importants travaux ont été effectués entre Volvic et Laqueuille, puis entre Volvic et Clermont-Fd.

3) Elle est le résultat d’orientations nationales exaspérantes et anachroniques en matière de transports dont le service public ferroviaire paie les pots cassés

4) Elle est enfin, le fruit d’un manque évident de volonté politique en Région Auvergne car sur les 7 millions d’euros nécessaires pour sauver cette ligne, la Région Auvergne n’en n’aurait payé qu’une partie : le Limousin s’était engagé à mettre la main à la poche, tandis qu’une mobilisation de tous les élus régionaux d’Auvergne, et pas seulement des écologistes, aurait pu permettre d’espérer des financements de l’Etat et de RFF. A l’heure où le gouvernement tente d’imposer par la force la création de méga-régions, à la logique concurrentielle, force est de constater que l’enjeu central réside avant tout dans la coopération des territoires, en particulier sur la question des lignes ferroviaires interrégionales.