Quizz Affichage

Celle ou celui qui trouve à quel endroit a été collé cette dernière affiche de campagne gagne un repas.
Au bord d’une « 4 voies » , autour de Mont de Marsan..mais sur quelle commune ??? vos réponses à laumoto@live.fr.

la Forêt Landaise…Présent et Avenir

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Elle connaît des attaques de parasites divers (scoytes, chenilles processionnaires..).Les deux tempêtes successives l’ont réduite d’1/3 (approximativement). Malgré des tables rondes et des études de l’INRA, le reboisement ne va pas toujours dans le bon sens pour lui permettre de s’adapter aux dérèglements climatiques et le profit l’emporte souvent sur sa pérennité.
La filière bois et en grande difficulté économique.
►Pas de coordination entre les acteurs de la filière.
►Exportation de produits à faible valeur ajoutée
►mauvaise valorisation de la forêt
►logistique éclatée, d’où transport routier trop important

Une adaptation nécessaire :

1- Préserver le massif forestier en diversifiant les essences
http://www.inra.fr/agriculture_biodiversite/l_annee_de_la_biodiversite/interviews/biodiversite_et_sante_des_foretsLes recherches de l’Inra ont pour objectif de produire des connaissances nécessaires au pilotage des écosystèmes cultivés pour économiser (à terme, remplacer) l’utilisation d’intrants et de techniques ayant un impact négatif sur l’environnement et la biodiversité. Ces recherches explorent l’adaptation des individus, des populations, des espèces et des communautés vivantes face aux pressions associées aux usages des écosystèmes, aux techniques de production et aux changements globaux…

2- Promouvoir une sylviculture naturelle et continue:
« Pro Silva est une association de forestiers réunis pour promouvoir une sylviculture irrégulière continue proche de la nature (SICPN). Sa création remonte à 1989 en Slovénie.
Pro Silva est un mode de sylviculture basé sur la gestion de la qualité, qui se veut respectueux des processus naturels des écosystèmes forestiers, tout en étant économiquement viable, voire plus rentable que d’autres modes de sylviculture, intensifs et peu sûrs face aux aléas qui peuvent affecter les forêts (tempêtes, incendies, maladies) ou même face aux fluctuations du cours du bois.

Cette sylviculture prône une gestion durable de la forêt valorisant l’automation biologique (les bio-automatismes pour Andréas Speich, ancien directeur de la Forêt de Zurich)
par une diversité de composition et de structure proche de celle que l’on trouve ou trouverait dans la nature, dans un contexte bio géographique équivalent, tout en intégrant les fonctions écologique et sociale qui sont maintenant assignées aux forêts (Convention de Rio sur la biodiversité, Processus d’Helsinki…).
Elle permet d’obtenir des revenus soutenus et réguliers tout en conduisant à des forêts multifonctionnelles, continues et stables (plus résilientes). Elle peut bien plus facilement faire l’objet d’une écocertification ou d’une écosociocertification.
Cette gestion « proche de la nature[1]» a été recommandée par le Conseil pour la stratégie paneuropéenne de la diversité biologique et paysagère et aux ministres de l’Environnement de la zone paneuropéenne réunis lors de la « 5e Conférence sur l’environnement pour l’Europe »
lors de laquelle le conseil a demandé aux ministres qu’ils travaillent de concert pour qu’avant 2008, 80 % des forêts de la zones paneuropéenne soient couvertes par des programmes forestiers nationaux et régionaux, employant une gestion sylvicole proche de la nature (« définies par les principes de gestion des forêts PRO SILVA, qui intègrent des aspects de conservation de la biodiversité à une approche respectueuse des écosystèmes »).

3-L’ONF en crise –
►augmentation des revenus de la forêts pour lui permettre d’évoluer:
►Sur le concept de compensation carbone; une estimation financière des bienfaits qu’elle apporte:
au paysage et au tourisme, à la protection de l’eau, à la biodiversité, à la qualité de l’air..
►Une réforme de l’ONF serait à envisager pour réevaluer son organisation, son rôle et ses compétences.

4 -Ravageurs, maladies des cultures et de la forêt, dérèglement climatique:

►Les pratiques agricoles entraînent la transformation des habitats naturels pour de nombreuses espèces de plantes, d’insectes, d’oiseaux et de mammifères.
L’intensification et l’organisation de l’agriculture ont favorisé la sélection de ravageurs, mauvaises herbes ou agents pathogènes, la disparition de leurs prédateurs ou parasites et l’émergence de résistances vis-à-vis des pesticides.

►Les facteurs micro, méso et macro climatiques, conjugués à la capacité de réserve en eau des sols et aux conditions locales de disponibilité en nutriments, sont les facteurs abiotiques essentiels qui conditionnent la réponse des peuplements forestiers aux changements climatiques prévus par le GIEC (2007). Ils fixent le cadre à l’intérieur duquel s’exercent les relations entre espèces :
« C’est cette compétition inter et intraspécifique, pour autant qu’elle puisse s’exprimer en dehors de toute activité anthropique, qui reste aujourd’hui et restera encore demain le moteur de la sylvigénèse. En infligeant localement aux écosystèmes forestiers des périodes intenses et prolongées de stress hydrique, le climat du futur sera de plus en plus contraignant et sélectif.
Il œuvrera à une recomposition du tapis végétal et des communautés. »

5 -Préserver un équilibre entre les divers usages de la forêt (agriculture, agroforesterie, tourisme, habitat, industrie..)
Les champs photovoltaïques ne doivent pas remplacer la forêt, mais s’implanter sur les toits ou être intégrés à des pâtures pour l’élevage caprin ou ovin.

Valorisation de la forêt, des filières à réorganiser pour s’adapter:
►mettre en place des partenariats dans la filière bois, industriel et coopératif de type collégial, coordonnant les propriétaires, la région, les scieries, les charpentiers , menuisiers, industries de recyclage et d’écomatériaux.
►développer la cogénération pour des réseaux locaux d’électricité.
►utilisation du bois et du papier pour fabriquer de nouveaux écomatériaux de construction.
►Employer l’eau qu’il faut extraire de la pâte à papier sous forme de vapeur, afin de la transformer en électricité.
►fabrication de plastique biodégradable en alternative au « pétroplastique »
►développer une filière de complément alimentaire à base d’extrait d’écorce de pin maritime.
Du groupe des Polyphénols, il favorise une bonne circulation sanguine, améliore la microcirculation et à pouvoir antioxydant (20x en plus que la vitamine C) qui limite le vieillissement.
►valorisation de la biomasse, tout en préservant les équilibres de l’écosystème forestier.
►Le recyclage a un fondement économique au moment où nous rentrons dans un monde de raréfaction des ressources.(ex : récupération des déchets de scieries pour fabrication de papier)

L’adaptation de la forêt landaise passera par la coopération entre ses acteurs et la volonté d’en valoriser les produits au plus prés du territoire landais.

Pour un AUDIT de la dette Publique

 Signataire de la pétition du CAC40 pour un audit de la dette, je partage avec eux,      la volonté de connaître la vérité sur cette dette que nous lèguerons peu-être à nos descendants pour davantage les soumettre.
Nos intérêts ont-ils été défendu lors des négociations sur les taux d’emprunts ?
Ces dettes sont-elles légitimes ou certains élèments sont réfutables juridiquement ?
- Je m’engage, si je suis élue à soutenir une opération de transparence sur la dette publique, ainsi que sur les conflits d’intérêts règnant dans les instances décisionnelles. Ente autres, ANSM (Agence nationale de sécurité des médicaments) ANSES (Agence nationale de Securité Sanitaire),
EFSA, (Autorité Européenne  de sécurité des aliments), chambres d’agriculture,etc…
 
Des expertises indépendantes , des personnes intègres et représentatives de la population; doivent pouvoir mettre en oeuvre une autre politique, dégagée des intérêts et des visions court-termistes pour réellement défendre l’intérêt général.
Et, entreprendre la construction d’une nouvelle économie écologique sociale et solidaire. Qui autonomise, responsabilise, tout en partageant les richesses équitablement.

Table ronde Agriculture

Le 4 Juin au matin était organisée une table ronde à l’initiative du Civam bio, AlPAD, FDCUMA, Modef, Confédération paysanne. En présence de certains candidats aux législatives et de représentants de partis politiques.              Voici leurs questions et les réponses que l’écologie politique apporte.

1 – Le revenu des agriculteurs et stabilité de leur environnement économique. Que proposerez-vous pour conforter le revenu agricole ?
- Plaidez-vous pour des mécanismes d’encadrement des marchés ? Si oui lesquels ? – Êtes-vous pour une intervention des pouvoirs publics dans la répartition de la marge entre producteurs et transformateurs ? De quelle manière ?
- Appuyez-vous la demande d’une répartition plus équitable des aides PAC : Plafonnement des aides (à quelle hauteur ?) ? Avec quels critères de répartition ? Approuvez-vous une majoration des taux d’aides publiques en faveur des outils collectifs qui viennent prolonger les activités de l’exploitation (Cuma) ?

L’agriculture, l’alimentation et la situation des paysans sont essentielles pour tous,
en raison des interractions avec la qualité de l’environnement, la biodiversité, la souveraineté alimentaire, la santé publique, l’économie et l’emploi.Plusieurs facteurs ont un impact négatif sur le revenu des agriculteurs :
l’abandon de la préférence communautaire
la soumission au libéralisme économique imposé par l’OMC
la pression des grands groupes agroalimentaire pour s’approvisionner au moins cher
le monopole de la grande distribution

Le marché de l’alimentation doit être régulé et se défaire de la spéculation financière
Il est donc nécessaire d’établir un cadre réglementaire ayant pour objectif la souveraineté alimentaire à l’échelle des bassins de vie jusqu’à celle de L’UE .
Le maintien du nombre de paysans et même une nécessaire augmentation
un certain nombre de protections et de régulations, dont une juste répartition des marges entre producteurs, transformateurs et grande distribution.

Le plafonnement des aides doit être généralisé à commencer par celles de la PAC
Par exemple, instaurer une dégressivité à partir de 30 000 €
et un plafonnement net à 100 000 par unité de production .
Prendre en compte des actifs sur la ferme
Instaurer des Ecoconditionnalités,  axées  sur la rotation des cultures, la réduction des intrants dangereux et polluants, la protection des cours d’eau,.
Renforcer le 2ème pilier pour un soutien fort aux pratiques écologiques et paysannes.
abroger l’obligation de contrat individuel et donner aux producteurs la capacité de négociation collective face à l’agroalimentaire et à la grande distribution.
Faire respecter l’interdiction de vente à perte pour la production agricole dans le cadre d’un observatoire des prix, tel que le recommande le rapport du parlement  européen de septembre 2010.
Nous approuvons également une majoration des taux d’aides publiques en faveur des outils collectifs, tel les CUMA et les Groupement Agricole d’Exploitation en Commun.

Deux grands choix, entre des techniques destructrices entretenues par un système agro-industriel créateur de précarité, d’exode rural et de nombreuses externalités négatives ;
ou des orientations agricoles respectant l’équilibre environnemental et les communautés paysannes, la coopération équitable, l’autonomie financière et la santé.
2 – La terre, un outil de travail essentiel
Chaque année des centaines d’hectares s’échangent entre agriculteurs.
Pourtant, des jeunes à la recherche de quelques dizaines d’hectares ont très souvent du mal à accéder au foncier.
Que proposez-vous pour contenir la spéculation sur le prix des terres ?
Comment préserver le foncier agricole face à l’urbanisation ?
Que ferez-vous pour freiner l’agrandissement et orienter le foncier vers les jeunes et les structures les moins bien loties ?

-L’installation en agriculture est à un niveau très  bas (moins 15 % en Aquitaine pour l’année 2010)
et le bétonnage des sols fertiles s’intensifie.
L’urbanisation, la création de zones d’activité et la construction de grandes infrastructures doivent répondre à des critères stricts d’ utilité et d’étendue. Afin de préserver les terres agricoles et les finances publiques, il est préférable de privilégier la rénovation et l’optimisation de l’existant plutôt que les nouvelles constructions. ( LGV..)

La lutte contre la spéculation foncière passe par sa taxation élevée (50%)
et l’engagement des collectivité à prendre en compte l’installation agricole, en particulier pour la reconstitution de ceintures vertes autour des villes.
Une planification de l’ensemble du territoire coordonnant et harmonisant les SCOT, les PLH (plan locaux de l’habitat) et PLU dans une prospective à long terme, qui veilleront à l’économie des terres agricoles.
Une réforme des SAFER allant dans le sens d’un renforcement de leurs moyens de stockage, d’intervention sur le prix du foncier, de la composition pluraliste des CA des comités techniques et d’une définition plus nette de leur mission d’installation plutôt que d’agrandissement. UneCoordination avec les Etablissements  Publics Foncier Locaux.
Grâce aux collectivités et à l’initiative citoyenne (comme « Terres de liens ») permettre un accès au foncier par location à long terme et baux de carrière environnemental.
L’ensemble de ces dispositions doit être constitutif d’une nouvelle loi d’orientation agricole.

3 – La relocalisation de l’agriculture
Selon vous, faut-il favoriser encore plus les circuits courts et l’approvisionnement de la restauration collective par des produits locaux ? Si oui, par quels moyens ?
Entendez-vous promouvoir l’économie sociale et solidaire pour valoriser les opportunités de développement économique de et dans notre territoire ?

La relocalisation de l’économie suppose une redéfinition démocratique des besoins et implique des choix sur les produits et la gestion des déchets.En ce qui concerne la production agricole de qualité, pres de 20 % des agriculteurs en Aquitaine sont engagés totalement ou en partie dans des circuits de proximité.
Le phénomène prend de l’ampleur et nous devons l’encourager, car il répond à un besoin de transparence, de qualité, et de rapport humain dans l’acte d’achat alimentaire.
De plus les circuits courts participent à la réduction du CO2, à la sécurité alimentaire des territoires, et à une meilleure rémunération de l’agriculteur.
réformer le code des marché publics, pour favoriser le bio en circuits courts dans la restauration collective.
Nous soutenons également  l’ESS , car elle ouvre la voie vers une économie d’une autre nature, basée sur la transparence, l’éthique, la coopération solidaire et coresponsable.
Les projets de Méthanisation peuvent entrer dans cette nouvelle économie vertueuse, mais ils ne doivent pas servir à blanchir les pollutions (ex :projet de biogaz avec les algues vertes de Bretagne)
La transformation d’effluents agricoles en biogaz , châleur et engrais organique réduisent la dépendance aux énergies fossiles. Cependant, toutes les entreprises de méthanisation n’ont pas le même effet positif quant à l’autonomie des agriculteurs .
Les projets industriels sont à dénoncer pour de multiples raisons.

Les projets  locaux, que les agriculteurs gèrent eux-mêmes, doivent être soutenus par les collectivités et l’agriculteur doit garder la maîtrise de la valorisation de ses effluents.
Ils sont basés sur plusieurs petites unités inclus dans des circuits courts, ce qui diminue les gaz à effet de serre. Dans ce type d’organisation, les agriculteurs fournissent la matière première et les produits de la méthanisation reviennent sur les exploitations. Ainsi, les agriculteurs récupèrent la châleur et la matière organique, peuvent mieux gérer l’épandage et faire des économies d’engrais minéral.

De plus, ils peuvent aussi percevoir une rémunération par la vente d’électricité et, éventuellement, la liaison de proximité avec des consommateurs de châleur. L’optimum d’une installation se situe à  500kW , tout en restant sur des petites unités qui traitent de 15 à 25 000T/an.

4 – Agriculture de qualité
Estimez-vous suffisantes (ou insuffisantes) les mesures d’accompagnement -et leur financement- visant à encourager les productions sous signe de qualité dont l’agriculture biologique, les pratiques respectueuses de l’environnement (pesticides, …) ? Dans ce domaine, quelles propositions concrètes seraient significatives de votre projet pour l’agriculture ?
Demandez-vous l’abrogation de la loi sur le certificat d’obtention végétale et une concertation pluraliste pour la reconnaissance du droit de re-semer ses propres semences ?
Quelle est votre position sur les cultures OGM ?

Les mesures d’accompagnement et de financement sont en progression, mais pas encore suffisantes.
La qualité des produits dans ce rapport de proximité est  indispensable mais, inséparable d’une évolution vers des pratiques agricoles dont l’agriculture biologique est la référence.
Au delà des différentes appellations et signes de qualité nous pensons qu’il est urgent de revenir à un certain nombres de fondamentaux de l’agronomie : assolements, couverts végétaux, agroforesterie, semences paysannes, mélanges culturaux, protéagineux, etc…

Soutenir l’innovation et la recherche agroécologique
Respecter les engagements « Ecophyto 2018 », avec pour objectif la suppression à terme.
Privilégier les luttes biologiques et écologiques.
Une fertilisation  organique
L’interdiction des OGM
La loi du 28 novembre 2011 sur les certificats d’obtention doit être abrogée.
Contre les dérogations de complaisance vis à vis des pesticides interdits par la législation européenne.
L’interdiction formelle des épandages de pesticides aériens
Les taux de concentration de pesticides admissibles dans l’eau potable ont été multiplié par 5 en Février 2012, nous demandons à ce que ce seuil soit de nouveau divisé par cinq.

Ces évolutions doivent être promues par une organisation du conseil agricole indépendant,
gratuit et une redéfinition des missions des Chambres d’agriculture par une nouvelle loi d’orientation

5 – L’emploi agricole
Est-ce que le statut d’agriculteur non salarié reste d’actualité pour vous ? Soutenez-vous la demande d’un statut social plus adapté aux petites fermes ?
Appuyez-vous la revendication que les cuma puissent bénéficier des mêmes exonérations de charges sociales que les autres employeurs (individuels, groupement d’employeurs associatifs…) ?
Aujourd’hui, la qualité d’agriculteur s’obtient par la demi superficie minimum d’installation.
Il faut abandonner cette règle tout à fait arbitraire, pour s’appuyer sur la validité du projet et permettre ainsi à tous les cotisants solidaires qui vivent de leur activité d’avoir un statut adapté.
D’autre part, la notion de petite ferme doit être reconnue
et faire l’objet d’un soutien spécifique dans le premier pilier de la PAC (avec écoconditionnalité)
Leur présence dans nos territoires étant une garantie de diversité, de protection de l’environnement et  nous assurant une alimentation de proximité.
La coopération doit être soutenue tant au niveau de la production (CUMA, GAEC,..) que de la commercialisation.
L’alignement des CUMA sur les autres employeurs en matière d’exonération de charges sociales  est une mesure de justice élémentaire.
Dans le cadre d’une loi d’orientation agricole le statut coopératif devra être revu afin d’en assurer le fonctionnement démocratique et  reconnaître un droit de participation aux salariés.

6 – La diversité de l’agriculture
Êtes-vous satisfait des actuelles modalités d’élection des représentants professionnels (chambre, MSA, interprofession…) ? Si non, que proposez-vous ?

Non, les modalités actuelles sont loin d’être satisfaisantes. Nous devons mettre en place un cadre régulant les  conflits d’intérêts dans toutes les instances décisionnelles et déconcentrer les pouvoirs de décision pour promouvoir une transition écologique de l’agriculture.
Une réforme de la représentation professionnelle en agriculture.
Le critère de représentativité de 15 % doit être abaissé à 10 %
et les élections aux Chambres d’agriculture doivent intégrer une part plus importante de proportionnelle, sinon  la proportionnelle intégrale .
Le principe du pluralisme syndical doit être intégré dans toutes les instances officielles et professionnelles à commencer par les interprofessions.

7 – Agriculture et collectivités territoriales
Quelle est votre position envers la réforme des collectivités territoriales du précédent gouvernement
Plus précisément, selon vous, quelle(s) collectivité(s) territoriale(s) doivent avoir compétence en matière de développement des activités économiques dont l’agriculture ? Au-delà de la compétence, comment cette ou ces collectivité(s) territoriale(s) pourront financer un soutien approprié à leur territoire ?
La réforme  territoriale de l’ancien gouvernement doit être abrogée.
Nous sommes pour une grande réforme des institutions de la République (VI ème), mais avec d’autres orientations et prenant en compte les dérives de la précédente.
Dans le cadre d’une réforme des collectivités territoriales, nous sommes pour renforcer le rôle des Régions, la compétence économique étant à partager avec les communautés de
communes. Le rôle du département étant réduit à la représentation de l’État.
L’abrogation de la taxe professionnelle a été remplacé par un système complexe qui renforce le rôle de l’Etat dans le financement des collectivités.

Il faut redonner une initiative financière aux collectivités dans le cadre d’une solidarité nationale. L’installation, le maintien du tissu rural, l’autonomie alimentaire et énergétique des territoires seront des objectifs prioritaires pour les communautés de communes.

La responsabilité de la formation professionnelle par la Région sera confirmée avec une orientation forte sur les enjeux de développement soutenable: agriculture biologique, agroécologie, agro foresterie, circuits court, énergies renouvelables, transports collectifs, développement du fret ferroviaire.

Oui au train, Non à la LGV ! aux grands projets et endettements inutiles


Je tiens à renouveler clairement notre opposition aux projets de Ligne à Grande Vitesse qui s’inscrivent dans un ensemble de Grands Travaux anachroniques dans le contexte économique et écologique actuel.
Nos élus dans les différences instances nationales et locales n’ont de cesse de rappeler que l’heure n’est plus à la course effrénée vers plus de vitesse, plus de consommation…
Il est urgent d’apprendre à s’endetter dans l’intérêt général et non pour verser des dividendes supplémentaires à des actionnaires « surgavés ».
Ainsi les élus EELV au conseil régional, opposés à ce projet depuis son origine, ont voté contre la délibération pour l’assistance et le conseil financier du conseil régional dans le cadre du suivi de la convention de financement et de la concession Tours – Bordeaux en 2011, contre.les lignes budgétaires portant sur la LGV dans le budget primitif 2012 de la région. Ils ont d’ailleurs publié un manifeste avec les députés européens du Sud Ouest et les élus des régions Midi-Pyrénées, Limousin et Poitou-Charentes, où sont résumées nos positions sur les LGV.
Les candidats EELV aux législatives se retrouvent dans ces positions d’autant plus qu’elles sont corroborées par les résultats de l’étude du cabinet Claraco, commandée par Alternative LGV 47.

Les conclusions de cette étude prouvent qu’il est possible, en modernisant la voie existante, d’améliorer la desserte locale, la rapidité, la sécurité et la protection sonore des riverains pour un coût équivalent à 1/3 du coût d’une ligne nouvelle !

Même le président de la SNCF, M Guillaume Pepy nous a apporté son soutien en rappelant, lors de son intervention en réunion de l’Association des Maires de France, qu’ « un kilomètre de voie TGV nouvelle coûte entre 20 et 30 millions d’euros là où un km de rénovation de voie coûte un million. »
et en y assurant que sa priorité était la rénovation du réseau existant.
Nous pouvons encore nous appuyer sur le travail d’une universitaire, Mme Delaplace, et de son équipe de l’Université Reims Champagne Ardennes qui affirme qu’il n’y a aucune corrélation entre LGV et dynamisme d’un territoire. Travail que ne contredit pas le rapport du ministère de l’écologie et de l’environnement du précédent gouvernement sur l’impact d’une gare TGV, commençant par cette phrase : « Il n’y a pas de relation automatique de type « cause à effet » entre présence d’un grand équipement de transport et développement régional ».

C’est pourquoi, conscients de l’impact environnemental et humain de ce projet pharaonique, forts de tous ces arguments en faveur de notre positionnement, nous veillerons à ce que le mythe de la croissance et du toujours plus ne l’emporte pas sur le réalisme économique et écologique et nous agirons pour l’aménagement et la rénovation des lignes existantes qui sont pour nous la seule solution réaliste et bénéfique pour la population et pour la planète.

Vous pouvez donc compter sur les candidats EE-LV pour porter ces positions s’ils sont élus à l’assemblée nationale.
Les conclusions de cette étude prouvent qu’il est possible, en modernisant la voie existante, d’améliorer la desserte locale, la rapidité, la sécurité et la protection sonore des riverains pour un coût équivalent à 1/3 du coût d’une ligne nouvelle !

Même le président de la SNCF, M Guillaume Pepy nous a apporté son soutien en rappelant, lors de son intervention en réunion de l’Association des Maires de France, qu’ « un kilomètre de voie TGV nouvelle coûte entre 20 et 30 millions d’euros là où un km de rénovation de voie coûte un million. »
et en y assurant que sa priorité était la rénovation du réseau existant.
Nous pouvons encore nous appuyer sur le travail d’une universitaire, Mme Delaplace, et de son équipe de l’Université Reims Champagne Ardennes qui affirme qu’il n’y a aucune corrélation entre LGV et dynamisme d’un territoire. Travail que ne contredit pas le rapport du ministère de l’écologie et de l’environnement du précédent gouvernement sur l’impact d’une gare TGV, commençant par cette phrase : « Il n’y a pas de relation automatique de type « cause à effet » entre présence d’un grand équipement de transport et développement régional ».

C’est pourquoi, conscients de l’impact environnemental et humain de ce projet pharaonique, forts de tous ces arguments en faveur de notre positionnement, nous veillerons à ce que le mythe de la croissance et du toujours plus ne l’emporte pas sur le réalisme économique et écologique et nous agirons pour l’aménagement et la rénovation des lignes existantes qui sont pour nous la seule solution réaliste et bénéfique pour la population et pour la planète.

Epandages de Pesticides dans le ciel Landais

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Dérogations d’ épandages de pesticides dans le ciel Landais

En 2012, 3 demandes de dérogation ont été déposées dans les Landes : 2 venant de l’AGPM (traitement de maïs grain et de maïs doux), 1 venant d’Euralis (traitement de maïs semence). Elles seront (ou non) validées par le préfet, après avis du CODERST ( Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques) le 11 Juin 2012. Ces épandages aériens d’insecticides (neurotoxiques) et d’antifongiques (inhibiteurs de divisions cellulaires) concernent une grande partie de la Haute Landes et une partie de la Chalosse. Certaines communes seront « arrosées » 3 fois: Parentis, Saugnac et Muret, Solférino, Sore, de mi-Juin à mi-Octobre. Ces substances (organo-chlorés et organo-bromés, triazole) sont toxiques pour ceux qui les utilisent, la biodiversité, l’environnement, la santé et les finances publiques.

Nous rappellons notre opposition à l’utilisation massive par l’agriculture de pesticides dont la nocivité n’est plus à démontrer :

• ils génèrent des maladies neurotoxiques, des perturbations endocriniennes, etc.. qui touchent les agriculteurs mais aussi la population environnante car leur dispersion dans l’atmosphère dépasse largement les limites des parcelles traitées comme le montrent de nombreuses études (l’INERIS en 2000, évaluait à 50% la dérive lors du traitement par hélicoptère)
• ils tuent indistinctement la microfaune et tous les insectes au premier rang desquels les abeilles
• ils se retrouvent de façon permanente dans les eaux des rivières et des nappes phréatiques, rendant difficile et coûteuse la potabilisation de l’eau.

Une directive européenne du 21 octobre 2009 interdit l’épandage de pesticides par voie aérienne pour des raisons évidentes de protection de la santé et de l’environnement, mais prévoit la possibilité de dérogations à titre exceptionnel. La loi Grenelle II du 13 Juillet 2010 interdit elle aussi ce type d’épandage.Malgré cela un arrêté du 31 mai 2011 autorise les préfets à accorder des dérogations. Une circulaire du ministère de l’agriculture du 5 mars 2012 introduit de nombreuses exceptions à cette interdiction d’épandage aérien, ouvrant la voie à une pratique de dérogations organisées. Au mépris des attentes d’une majorité de la population désormais avertie des dangers potentiels de telles pratiques et en contradiction tant avec la directive européenne qu’ avec les actions engagées par l’Etat lui-même ou les collectivités pour réduire l’utilisation des pesticides. ces dérogations ne sont pas recevables, et de plus contestables devant la commission Européenne.

1- Le « Grenelle 2 » (art.103 ) pose le principe de l’interdiction d’épandages aériens de pesticides, avec possibilité de dérogation de l’autorité administrative (art. L. 251-3) « ..lorsqu’un danger menaçant les végétaux, les animaux ou la santé publique ne peut être maîtrisé par d’autres moyens ou si ce type d’épandage présente des avantages manifestes pour la santé et l’environnement par rapport à une application terrestre »,..» .

2- L’arrêté du 31 mai 2011 fait apparaître qu’on est loin du principe légal d’interdiction, et du caractère exceptionnel des dérogations (code rural art.L253-8). Il n’exige qu’une évaluation des produits utilisés en traitement aérien, alors que la directive européenne du 21 octobre 2009 stipule: « les produits utilisés doivent avoir fait l’objet d’une évaluation spécifique à cet usage aérien ».

3- Directive Européenne n° 2009/128/CE du 21/10/09 instaurant un cadre d’action communautaire pour parvenir à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable.

•Art.5: « Pour faciliter la mise en oeuvre de la présente directive, il convient que les Etats membres aient recours à des plans d’action nationaux visant à… réduire les risques et les effets de l’utilisation des pesticides sur la santé humaine et l’environnement et à encourager le développement et l’introduction de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures et de méthodes ou de techniques de substitution en vue de réduire la dépendance à l’égard de l’utilisation des pesticides. »

•Art.14 : La pulvérisation aérienne de pesticides est susceptible d’avoir des effets néfastes importants sur la santé humaine et l’environnement, à cause notamment de la dérive des produits pulvérisés. Il convient donc d’interdire d’une manière générale la pulvérisation aérienne, avec possibilité de dérogation seulement lorsque cette méthode présente des avantages manifestes, du point de vue de son incidence limitée sur la santé et sur l’environnement par rapport aux autres méthodes de pulvérisation, ou lorsqu’il n’existe pas d’autre solution viable, pourvu qu’il soit fait usage de la meilleure technologie disponible pour limiter la dérive. ».
Il en existe.

4- La charte de l’environnement adossée à la constitution française
donne « un droit à l’information environnementale ». En réalité une information tout relative du public par affichage en Mairie. Le droit Européen oblige l’opérateur à disposer de fiches de données de sécurité des produits pulvérisés, une information du public et des apiculteurs 48h avant. Délai trop court pour le transport des rûches.
Les citoyens ont un droit à la transparence sur ces sujets impactants leur vie quotidienne et leur avenir. Grâce à une communication authentique, diffusée largement, sur ces dérogations: les dates d’épandages aériens, les substances concernées et leurs effets toxiques.Les alternatives positives à ces pratiques.

5 – Ex. de trois pesticides qui seraient pulvérisés dans l’ air :
CORAGEN : toxique pour les organismes aquatiques.
PEARL / DECIS PROTECH : perturbateur endocrinien et neurotoxique .(http://sitem.herts.ac.uk/aeru/footprint/fr/Reports/205.htm)
HORIZON EW / BALTAZAR : toxique pour les organismes aquatiques.
(http://e-phy.agriculture.gouv.fr/cmt/100258.htm)
6 – La période choisie pour l’épandage est une époque de floraison, celle où les abeilles butinent . Il n’est plus à prouver l’importance qu’elles ont et l’impérieuse nécessité de les protéger.
7 – La perte d’attractivité du territoire pour l’économie touristique, si l’information était diffusée réellement.

8 – Les vraies alternatives
La prolifération de la Pyrale du maïs n’est pas une fatalité, c’est la conséquence d’une monoculture intensive.La concentration d’une même culture sur un territoire, la faible diversité génétique des semences utilisées et des sols fortement fertilisés en azote favorisent les maladies et le mauvais état sanitaire des cultures. Les solutions sont à trouver par des méthodes de luttes écologique et biologique : 
•La rotation des cultures.
•L’utilisation de semences paysannes résistantes et mieux adaptées aux terroirs est également une pratique à développer et de nature à se passer des béquilles que sont les intrants chimiques pour les cultures.
•Des auxiliaires tels que les Trichogrammes (parasitoïdes) se reproduisent grâce aux œufs de Lépidoptères et empêchent la naissance des chenilles ravageuses de Maïs.
•La lutte mécanique avec le Sésamor, un rotovator puissant qui lutte efficacement contre la sésamie.

Le problème de parasitage de scolytes dans la forêt landaise trouve également sa solution par la lutte biologique.
Des pratiques culturales moins onéreuses et écologiquement viables.
Le Réel changement serait de considérer les incidences et externalités de ces choix politiques, et initier un cadre législatif restrictif sur ces dérogations de complaisance. En particulier, celles sur les pesticides interdits par la législation Française et Européenne pour leur haute toxicité et les épandages aériens dérogeant à la loi et à la raison.

Malgré les budgets gigantesques de propagande et de Lobbying dépensés par les représentants d’industries une autre agriculture est possible et souhaitable pour tous.

Agriculture et écologie: un RV incontournable

1 – Etat des lieux largement partagé :
l’artificialisation des pratiques (Chimie, OGM, engrais, pesticides) qui polluent l’eau, l’alimentation, met en danger la biodiversité, empoisonne les paysans. (1)
La baisse drastique des actifs (- 25% en 10 ans)
Une dépendance forte au pétrole et une contribution aux GES (20%)
A quoi sert la course aux rendements si l’augmentation de la production agricole se perd en gaspillage ?
Le seul aspect « positif » pourrait être le prix bas de l’alimentation s’il ne devait pas être en partie compensé par le contribuable (subventions) et générer une forte précarité du quart de la population agricole.
(1)pour 30 € d’intrants chimiques nous dépensons 3000 € de traitement de l’eau.

2 – Nous ne sommes pas qu’environnementalistes, l’écologie politique propose aussi les conditions de revenu et de vie acceptables.
Les soutiens financiers public en agriculture justifiés par :
Des prix des produits en dessous des couts de revient liés au marché libéral et mondialisé.
Le maintien de prix abordables pour une alimentation de qualité.
La rémunération du rôle environnemental de l’agriculture non valorisée par le marché
Un soutien de la transition écologique
La compensation au moins partielle des aléas climatiques.

Il y a nécessité de changer la PAC (1er pilier pour tous)
- Abandon de la référence historique, prise en compte des actifs, plafonnement des aides, soutien des « petites fermes ».
- Conditionalité liée à la pratique d’un assolement, à la réduction des intrants dangereux et polluants.

Deuxième pilier : aides ciblées avec contre partie nationale et régionale pour l’agrobio, la production de légumineuses, l’élevage à l’herbe, les circuits courts, l’agroforesterie, Natura 2000 , Trame verte, l’installation…

3 – Des paysans plus nombreux :
En Aquitaine 43% des chefs d’exploitation ont plus de 55 ans, ils n’étaient que 35 % en 2000. Les problèmes de transmission sont plus marqués chez les petits exploitants.
20% des agriculteurs en Aquitaine pensent que leur exploitation disparaitra.
La Dordogne et le Lot et Garonne sont les plus touchés. Le nombre d’installés en 2010 (900) à baissé de 15%.

Nous proposons:

- Reforme de la gestion foncière (2), schémas de cohérence agricole et alimentaire, taxe sur la spéculation.
- Acquisition foncière publique et citoyenne avec baux de carrière environnemental.
- Réforme des SAFER : composition, droit de préemption renforcé, stockage des terres, obligation d’installation.
- Encouragement à la coopération de la production. Réforme du statut des coopératives.

(2) Les sols artificialisés représente 9% du territoire français. L’utilisation non agricole des sols s’accélère, nous étions à l’équivalent d’un département tous les 10 ans jusqu’en 2000, nous en sommes à un tous les 7 ans aujourd’hui. Landes, friches et garrigues représentent 5% et progressent plus vite que l’artificialisation

4 – Les leviers indispensables :

- L’éducation, la formation, avec une orientation plus franche sur l’agro écologie et la biologie des sols
- La recherche avec un financement est une orientation de la recherche publique qui permette l’accompagnement de la transition écologique.
- Le conseil et l’accompagnement des agriculteurs qui favorise l’échange d’expérience dans le cadre de groupes locaux.

Chiffres sur la bio:

Fin 2010 en France, 20 604 exploitations agricoles étaient engagées en agriculture biologique , soit une augmentation de 25% par rapport à 2009 et de 55% par rapport à 2008.
Les exploitations « bio » représentaient 4% des exploitations agricoles en France.
3,58 des exploitations en Aquitaine avec près de 2000 agriculteurs, +38,5% entre 2009 et 2010.
2% dans les Landes.

Les aides actuelles:
Etat: pour la conversion, de 100 (prairies), 200 (céréales) à 900 €(vergers, maraichage) l’ha par an.
Sans limites d’ha et engagement minimum dans la bio de 5ans
Un crédit d’impôt de 2000 € en 2012
Région : prise en charge du cout de la certification jusqu’à 500€ par agriculteur. Chèque conseil de 1500 €, aides aux investissements et circuits courts

Les agro carburants :
actuellement 7% des terres en Europe (et en France) sont utilisée pour la production de diester essentiellement (incorporé dans le gas oil).Le principal opérateur est Sofiprotéol, Saipol en Aquitaine dont le président est Xavier Beulin également président de la FNSEA.

Compte tenu de son bilan énergétique mauvais et de la priorité qui doit rester à la vocation alimentaire des terres dans le monde, nous demandons leur interdiction.

Infos sur l’agriculture en Aquitaine:
http://draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/Region-et-departements
http://www.agreste.agriculture.gouv.fr/publications/primeurs/

A lire: :« Vivre mieux, vers une société écologique », « Changer la Pac, changer de cap » (Bové-Luneau)