Quizz Affichage

Celle ou celui qui trouve à quel endroit a été collé cette dernière affiche de campagne gagne un repas.
Au bord d’une « 4 voies » , autour de Mont de Marsan..mais sur quelle commune ??? vos réponses à laumoto@live.fr.

Écologie Hebdo n°2 : ne manquez pas les dernières nouvelles de l‘écologie !

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Deux semaines avant le Sommet de la Terre à Rio, et à quelques jours des élections législatives, vous êtes nombreux à vous demander quelles sont les dernières nouvelles de l’écologie. Ce deuxième numéro du journal Écologie Hebdo est un moyen simple et rapide pour répondre à vos questions !

Huit pages d’actualité et de dossiers : élections législatives, pouvoir d’achat, logement, Rio+20, nucléaire, culture, interviews exclusives, bons plans…

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Bonne lecture !

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Écologie Hebdo n°2

la Forêt Landaise…Présent et Avenir

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Elle connaît des attaques de parasites divers (scoytes, chenilles processionnaires..).Les deux tempêtes successives l’ont réduite d’1/3 (approximativement). Malgré des tables rondes et des études de l’INRA, le reboisement ne va pas toujours dans le bon sens pour lui permettre de s’adapter aux dérèglements climatiques et le profit l’emporte souvent sur sa pérennité.
La filière bois et en grande difficulté économique.
►Pas de coordination entre les acteurs de la filière.
►Exportation de produits à faible valeur ajoutée
►mauvaise valorisation de la forêt
►logistique éclatée, d’où transport routier trop important

Une adaptation nécessaire :

1- Préserver le massif forestier en diversifiant les essences
http://www.inra.fr/agriculture_biodiversite/l_annee_de_la_biodiversite/interviews/biodiversite_et_sante_des_foretsLes recherches de l’Inra ont pour objectif de produire des connaissances nécessaires au pilotage des écosystèmes cultivés pour économiser (à terme, remplacer) l’utilisation d’intrants et de techniques ayant un impact négatif sur l’environnement et la biodiversité. Ces recherches explorent l’adaptation des individus, des populations, des espèces et des communautés vivantes face aux pressions associées aux usages des écosystèmes, aux techniques de production et aux changements globaux…

2- Promouvoir une sylviculture naturelle et continue:
« Pro Silva est une association de forestiers réunis pour promouvoir une sylviculture irrégulière continue proche de la nature (SICPN). Sa création remonte à 1989 en Slovénie.
Pro Silva est un mode de sylviculture basé sur la gestion de la qualité, qui se veut respectueux des processus naturels des écosystèmes forestiers, tout en étant économiquement viable, voire plus rentable que d’autres modes de sylviculture, intensifs et peu sûrs face aux aléas qui peuvent affecter les forêts (tempêtes, incendies, maladies) ou même face aux fluctuations du cours du bois.

Cette sylviculture prône une gestion durable de la forêt valorisant l’automation biologique (les bio-automatismes pour Andréas Speich, ancien directeur de la Forêt de Zurich)
par une diversité de composition et de structure proche de celle que l’on trouve ou trouverait dans la nature, dans un contexte bio géographique équivalent, tout en intégrant les fonctions écologique et sociale qui sont maintenant assignées aux forêts (Convention de Rio sur la biodiversité, Processus d’Helsinki…).
Elle permet d’obtenir des revenus soutenus et réguliers tout en conduisant à des forêts multifonctionnelles, continues et stables (plus résilientes). Elle peut bien plus facilement faire l’objet d’une écocertification ou d’une écosociocertification.
Cette gestion « proche de la nature[1]» a été recommandée par le Conseil pour la stratégie paneuropéenne de la diversité biologique et paysagère et aux ministres de l’Environnement de la zone paneuropéenne réunis lors de la « 5e Conférence sur l’environnement pour l’Europe »
lors de laquelle le conseil a demandé aux ministres qu’ils travaillent de concert pour qu’avant 2008, 80 % des forêts de la zones paneuropéenne soient couvertes par des programmes forestiers nationaux et régionaux, employant une gestion sylvicole proche de la nature (« définies par les principes de gestion des forêts PRO SILVA, qui intègrent des aspects de conservation de la biodiversité à une approche respectueuse des écosystèmes »).

3-L’ONF en crise –
►augmentation des revenus de la forêts pour lui permettre d’évoluer:
►Sur le concept de compensation carbone; une estimation financière des bienfaits qu’elle apporte:
au paysage et au tourisme, à la protection de l’eau, à la biodiversité, à la qualité de l’air..
►Une réforme de l’ONF serait à envisager pour réevaluer son organisation, son rôle et ses compétences.

4 -Ravageurs, maladies des cultures et de la forêt, dérèglement climatique:

►Les pratiques agricoles entraînent la transformation des habitats naturels pour de nombreuses espèces de plantes, d’insectes, d’oiseaux et de mammifères.
L’intensification et l’organisation de l’agriculture ont favorisé la sélection de ravageurs, mauvaises herbes ou agents pathogènes, la disparition de leurs prédateurs ou parasites et l’émergence de résistances vis-à-vis des pesticides.

►Les facteurs micro, méso et macro climatiques, conjugués à la capacité de réserve en eau des sols et aux conditions locales de disponibilité en nutriments, sont les facteurs abiotiques essentiels qui conditionnent la réponse des peuplements forestiers aux changements climatiques prévus par le GIEC (2007). Ils fixent le cadre à l’intérieur duquel s’exercent les relations entre espèces :
« C’est cette compétition inter et intraspécifique, pour autant qu’elle puisse s’exprimer en dehors de toute activité anthropique, qui reste aujourd’hui et restera encore demain le moteur de la sylvigénèse. En infligeant localement aux écosystèmes forestiers des périodes intenses et prolongées de stress hydrique, le climat du futur sera de plus en plus contraignant et sélectif.
Il œuvrera à une recomposition du tapis végétal et des communautés. »

5 -Préserver un équilibre entre les divers usages de la forêt (agriculture, agroforesterie, tourisme, habitat, industrie..)
Les champs photovoltaïques ne doivent pas remplacer la forêt, mais s’implanter sur les toits ou être intégrés à des pâtures pour l’élevage caprin ou ovin.

Valorisation de la forêt, des filières à réorganiser pour s’adapter:
►mettre en place des partenariats dans la filière bois, industriel et coopératif de type collégial, coordonnant les propriétaires, la région, les scieries, les charpentiers , menuisiers, industries de recyclage et d’écomatériaux.
►développer la cogénération pour des réseaux locaux d’électricité.
►utilisation du bois et du papier pour fabriquer de nouveaux écomatériaux de construction.
►Employer l’eau qu’il faut extraire de la pâte à papier sous forme de vapeur, afin de la transformer en électricité.
►fabrication de plastique biodégradable en alternative au « pétroplastique »
►développer une filière de complément alimentaire à base d’extrait d’écorce de pin maritime.
Du groupe des Polyphénols, il favorise une bonne circulation sanguine, améliore la microcirculation et à pouvoir antioxydant (20x en plus que la vitamine C) qui limite le vieillissement.
►valorisation de la biomasse, tout en préservant les équilibres de l’écosystème forestier.
►Le recyclage a un fondement économique au moment où nous rentrons dans un monde de raréfaction des ressources.(ex : récupération des déchets de scieries pour fabrication de papier)

L’adaptation de la forêt landaise passera par la coopération entre ses acteurs et la volonté d’en valoriser les produits au plus prés du territoire landais.

Pour un AUDIT de la dette Publique

 Signataire de la pétition du CAC40 pour un audit de la dette, je partage avec eux,      la volonté de connaître la vérité sur cette dette que nous lèguerons peu-être à nos descendants pour davantage les soumettre.
Nos intérêts ont-ils été défendu lors des négociations sur les taux d’emprunts ?
Ces dettes sont-elles légitimes ou certains élèments sont réfutables juridiquement ?
- Je m’engage, si je suis élue à soutenir une opération de transparence sur la dette publique, ainsi que sur les conflits d’intérêts règnant dans les instances décisionnelles. Ente autres, ANSM (Agence nationale de sécurité des médicaments) ANSES (Agence nationale de Securité Sanitaire),
EFSA, (Autorité Européenne  de sécurité des aliments), chambres d’agriculture,etc…
 
Des expertises indépendantes , des personnes intègres et représentatives de la population; doivent pouvoir mettre en oeuvre une autre politique, dégagée des intérêts et des visions court-termistes pour réellement défendre l’intérêt général.
Et, entreprendre la construction d’une nouvelle économie écologique sociale et solidaire. Qui autonomise, responsabilise, tout en partageant les richesses équitablement.

Table ronde Agriculture

Le 4 Juin au matin était organisée une table ronde à l’initiative du Civam bio, AlPAD, FDCUMA, Modef, Confédération paysanne. En présence de certains candidats aux législatives et de représentants de partis politiques.              Voici leurs questions et les réponses que l’écologie politique apporte.

1 – Le revenu des agriculteurs et stabilité de leur environnement économique. Que proposerez-vous pour conforter le revenu agricole ?
- Plaidez-vous pour des mécanismes d’encadrement des marchés ? Si oui lesquels ? – Êtes-vous pour une intervention des pouvoirs publics dans la répartition de la marge entre producteurs et transformateurs ? De quelle manière ?
- Appuyez-vous la demande d’une répartition plus équitable des aides PAC : Plafonnement des aides (à quelle hauteur ?) ? Avec quels critères de répartition ? Approuvez-vous une majoration des taux d’aides publiques en faveur des outils collectifs qui viennent prolonger les activités de l’exploitation (Cuma) ?

L’agriculture, l’alimentation et la situation des paysans sont essentielles pour tous,
en raison des interractions avec la qualité de l’environnement, la biodiversité, la souveraineté alimentaire, la santé publique, l’économie et l’emploi.Plusieurs facteurs ont un impact négatif sur le revenu des agriculteurs :
l’abandon de la préférence communautaire
la soumission au libéralisme économique imposé par l’OMC
la pression des grands groupes agroalimentaire pour s’approvisionner au moins cher
le monopole de la grande distribution

Le marché de l’alimentation doit être régulé et se défaire de la spéculation financière
Il est donc nécessaire d’établir un cadre réglementaire ayant pour objectif la souveraineté alimentaire à l’échelle des bassins de vie jusqu’à celle de L’UE .
Le maintien du nombre de paysans et même une nécessaire augmentation
un certain nombre de protections et de régulations, dont une juste répartition des marges entre producteurs, transformateurs et grande distribution.

Le plafonnement des aides doit être généralisé à commencer par celles de la PAC
Par exemple, instaurer une dégressivité à partir de 30 000 €
et un plafonnement net à 100 000 par unité de production .
Prendre en compte des actifs sur la ferme
Instaurer des Ecoconditionnalités,  axées  sur la rotation des cultures, la réduction des intrants dangereux et polluants, la protection des cours d’eau,.
Renforcer le 2ème pilier pour un soutien fort aux pratiques écologiques et paysannes.
abroger l’obligation de contrat individuel et donner aux producteurs la capacité de négociation collective face à l’agroalimentaire et à la grande distribution.
Faire respecter l’interdiction de vente à perte pour la production agricole dans le cadre d’un observatoire des prix, tel que le recommande le rapport du parlement  européen de septembre 2010.
Nous approuvons également une majoration des taux d’aides publiques en faveur des outils collectifs, tel les CUMA et les Groupement Agricole d’Exploitation en Commun.

Deux grands choix, entre des techniques destructrices entretenues par un système agro-industriel créateur de précarité, d’exode rural et de nombreuses externalités négatives ;
ou des orientations agricoles respectant l’équilibre environnemental et les communautés paysannes, la coopération équitable, l’autonomie financière et la santé.
2 – La terre, un outil de travail essentiel
Chaque année des centaines d’hectares s’échangent entre agriculteurs.
Pourtant, des jeunes à la recherche de quelques dizaines d’hectares ont très souvent du mal à accéder au foncier.
Que proposez-vous pour contenir la spéculation sur le prix des terres ?
Comment préserver le foncier agricole face à l’urbanisation ?
Que ferez-vous pour freiner l’agrandissement et orienter le foncier vers les jeunes et les structures les moins bien loties ?

-L’installation en agriculture est à un niveau très  bas (moins 15 % en Aquitaine pour l’année 2010)
et le bétonnage des sols fertiles s’intensifie.
L’urbanisation, la création de zones d’activité et la construction de grandes infrastructures doivent répondre à des critères stricts d’ utilité et d’étendue. Afin de préserver les terres agricoles et les finances publiques, il est préférable de privilégier la rénovation et l’optimisation de l’existant plutôt que les nouvelles constructions. ( LGV..)

La lutte contre la spéculation foncière passe par sa taxation élevée (50%)
et l’engagement des collectivité à prendre en compte l’installation agricole, en particulier pour la reconstitution de ceintures vertes autour des villes.
Une planification de l’ensemble du territoire coordonnant et harmonisant les SCOT, les PLH (plan locaux de l’habitat) et PLU dans une prospective à long terme, qui veilleront à l’économie des terres agricoles.
Une réforme des SAFER allant dans le sens d’un renforcement de leurs moyens de stockage, d’intervention sur le prix du foncier, de la composition pluraliste des CA des comités techniques et d’une définition plus nette de leur mission d’installation plutôt que d’agrandissement. UneCoordination avec les Etablissements  Publics Foncier Locaux.
Grâce aux collectivités et à l’initiative citoyenne (comme « Terres de liens ») permettre un accès au foncier par location à long terme et baux de carrière environnemental.
L’ensemble de ces dispositions doit être constitutif d’une nouvelle loi d’orientation agricole.

3 – La relocalisation de l’agriculture
Selon vous, faut-il favoriser encore plus les circuits courts et l’approvisionnement de la restauration collective par des produits locaux ? Si oui, par quels moyens ?
Entendez-vous promouvoir l’économie sociale et solidaire pour valoriser les opportunités de développement économique de et dans notre territoire ?

La relocalisation de l’économie suppose une redéfinition démocratique des besoins et implique des choix sur les produits et la gestion des déchets.En ce qui concerne la production agricole de qualité, pres de 20 % des agriculteurs en Aquitaine sont engagés totalement ou en partie dans des circuits de proximité.
Le phénomène prend de l’ampleur et nous devons l’encourager, car il répond à un besoin de transparence, de qualité, et de rapport humain dans l’acte d’achat alimentaire.
De plus les circuits courts participent à la réduction du CO2, à la sécurité alimentaire des territoires, et à une meilleure rémunération de l’agriculteur.
réformer le code des marché publics, pour favoriser le bio en circuits courts dans la restauration collective.
Nous soutenons également  l’ESS , car elle ouvre la voie vers une économie d’une autre nature, basée sur la transparence, l’éthique, la coopération solidaire et coresponsable.
Les projets de Méthanisation peuvent entrer dans cette nouvelle économie vertueuse, mais ils ne doivent pas servir à blanchir les pollutions (ex :projet de biogaz avec les algues vertes de Bretagne)
La transformation d’effluents agricoles en biogaz , châleur et engrais organique réduisent la dépendance aux énergies fossiles. Cependant, toutes les entreprises de méthanisation n’ont pas le même effet positif quant à l’autonomie des agriculteurs .
Les projets industriels sont à dénoncer pour de multiples raisons.

Les projets  locaux, que les agriculteurs gèrent eux-mêmes, doivent être soutenus par les collectivités et l’agriculteur doit garder la maîtrise de la valorisation de ses effluents.
Ils sont basés sur plusieurs petites unités inclus dans des circuits courts, ce qui diminue les gaz à effet de serre. Dans ce type d’organisation, les agriculteurs fournissent la matière première et les produits de la méthanisation reviennent sur les exploitations. Ainsi, les agriculteurs récupèrent la châleur et la matière organique, peuvent mieux gérer l’épandage et faire des économies d’engrais minéral.

De plus, ils peuvent aussi percevoir une rémunération par la vente d’électricité et, éventuellement, la liaison de proximité avec des consommateurs de châleur. L’optimum d’une installation se situe à  500kW , tout en restant sur des petites unités qui traitent de 15 à 25 000T/an.

4 – Agriculture de qualité
Estimez-vous suffisantes (ou insuffisantes) les mesures d’accompagnement -et leur financement- visant à encourager les productions sous signe de qualité dont l’agriculture biologique, les pratiques respectueuses de l’environnement (pesticides, …) ? Dans ce domaine, quelles propositions concrètes seraient significatives de votre projet pour l’agriculture ?
Demandez-vous l’abrogation de la loi sur le certificat d’obtention végétale et une concertation pluraliste pour la reconnaissance du droit de re-semer ses propres semences ?
Quelle est votre position sur les cultures OGM ?

Les mesures d’accompagnement et de financement sont en progression, mais pas encore suffisantes.
La qualité des produits dans ce rapport de proximité est  indispensable mais, inséparable d’une évolution vers des pratiques agricoles dont l’agriculture biologique est la référence.
Au delà des différentes appellations et signes de qualité nous pensons qu’il est urgent de revenir à un certain nombres de fondamentaux de l’agronomie : assolements, couverts végétaux, agroforesterie, semences paysannes, mélanges culturaux, protéagineux, etc…

Soutenir l’innovation et la recherche agroécologique
Respecter les engagements « Ecophyto 2018 », avec pour objectif la suppression à terme.
Privilégier les luttes biologiques et écologiques.
Une fertilisation  organique
L’interdiction des OGM
La loi du 28 novembre 2011 sur les certificats d’obtention doit être abrogée.
Contre les dérogations de complaisance vis à vis des pesticides interdits par la législation européenne.
L’interdiction formelle des épandages de pesticides aériens
Les taux de concentration de pesticides admissibles dans l’eau potable ont été multiplié par 5 en Février 2012, nous demandons à ce que ce seuil soit de nouveau divisé par cinq.

Ces évolutions doivent être promues par une organisation du conseil agricole indépendant,
gratuit et une redéfinition des missions des Chambres d’agriculture par une nouvelle loi d’orientation

5 – L’emploi agricole
Est-ce que le statut d’agriculteur non salarié reste d’actualité pour vous ? Soutenez-vous la demande d’un statut social plus adapté aux petites fermes ?
Appuyez-vous la revendication que les cuma puissent bénéficier des mêmes exonérations de charges sociales que les autres employeurs (individuels, groupement d’employeurs associatifs…) ?
Aujourd’hui, la qualité d’agriculteur s’obtient par la demi superficie minimum d’installation.
Il faut abandonner cette règle tout à fait arbitraire, pour s’appuyer sur la validité du projet et permettre ainsi à tous les cotisants solidaires qui vivent de leur activité d’avoir un statut adapté.
D’autre part, la notion de petite ferme doit être reconnue
et faire l’objet d’un soutien spécifique dans le premier pilier de la PAC (avec écoconditionnalité)
Leur présence dans nos territoires étant une garantie de diversité, de protection de l’environnement et  nous assurant une alimentation de proximité.
La coopération doit être soutenue tant au niveau de la production (CUMA, GAEC,..) que de la commercialisation.
L’alignement des CUMA sur les autres employeurs en matière d’exonération de charges sociales  est une mesure de justice élémentaire.
Dans le cadre d’une loi d’orientation agricole le statut coopératif devra être revu afin d’en assurer le fonctionnement démocratique et  reconnaître un droit de participation aux salariés.

6 – La diversité de l’agriculture
Êtes-vous satisfait des actuelles modalités d’élection des représentants professionnels (chambre, MSA, interprofession…) ? Si non, que proposez-vous ?

Non, les modalités actuelles sont loin d’être satisfaisantes. Nous devons mettre en place un cadre régulant les  conflits d’intérêts dans toutes les instances décisionnelles et déconcentrer les pouvoirs de décision pour promouvoir une transition écologique de l’agriculture.
Une réforme de la représentation professionnelle en agriculture.
Le critère de représentativité de 15 % doit être abaissé à 10 %
et les élections aux Chambres d’agriculture doivent intégrer une part plus importante de proportionnelle, sinon  la proportionnelle intégrale .
Le principe du pluralisme syndical doit être intégré dans toutes les instances officielles et professionnelles à commencer par les interprofessions.

7 – Agriculture et collectivités territoriales
Quelle est votre position envers la réforme des collectivités territoriales du précédent gouvernement
Plus précisément, selon vous, quelle(s) collectivité(s) territoriale(s) doivent avoir compétence en matière de développement des activités économiques dont l’agriculture ? Au-delà de la compétence, comment cette ou ces collectivité(s) territoriale(s) pourront financer un soutien approprié à leur territoire ?
La réforme  territoriale de l’ancien gouvernement doit être abrogée.
Nous sommes pour une grande réforme des institutions de la République (VI ème), mais avec d’autres orientations et prenant en compte les dérives de la précédente.
Dans le cadre d’une réforme des collectivités territoriales, nous sommes pour renforcer le rôle des Régions, la compétence économique étant à partager avec les communautés de
communes. Le rôle du département étant réduit à la représentation de l’État.
L’abrogation de la taxe professionnelle a été remplacé par un système complexe qui renforce le rôle de l’Etat dans le financement des collectivités.

Il faut redonner une initiative financière aux collectivités dans le cadre d’une solidarité nationale. L’installation, le maintien du tissu rural, l’autonomie alimentaire et énergétique des territoires seront des objectifs prioritaires pour les communautés de communes.

La responsabilité de la formation professionnelle par la Région sera confirmée avec une orientation forte sur les enjeux de développement soutenable: agriculture biologique, agroécologie, agro foresterie, circuits court, énergies renouvelables, transports collectifs, développement du fret ferroviaire.

J’ai signé le Pacte du logiciel libre

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Depuis plusieurs scrutins, l’APRIL engage les candidats dans le combat pour le logiciel libre.

Un logiciel libre est un logiciel dont l’utilisation, l’étude, la modification et la duplication en vue de sa diffusion sont permises, techniquement et légalement (définition de Wikipédia), a contrario des majors de l’informatique dont les produits sont fermés et dont, finalement, le but premier est mercantile.

Cet engagement n’est pas un gadget, mais une vraie vision de société à l’ère du numérique : éducation, entreprise, formation continue, vie quotidienne, le logiciel libre sert mais doit être protégé.

Prenons l’exemple de l’éducation où de grandes entreprises leaders de l’informatique ont opéré depuis des années un entrisme malin : habituons les enfants à nos produits de bureautique, en fournissant l’école afin de préserver nos ventes de demain.

En France, comme au Parlement européen, Europe Écologie Les Verts dessine par ses prises de position constantes sur ACTA, HADOPI, IPRED, LOPPSI ou DADVSI, ce qu’est la parole écologiste face à un discours visant à établir une économie de rente et de surveillance.

Il importe de redéfinir un environnement légal stable à l’ère du numérique, qui ne soit pas porté par la seule défense des intérêts de quelques multinationales, mais permette l’émergence d’un tissu d’entreprises et d’organisations de toutes sortes favorable à l’innovation, à la création, à la transformation numérique. Les logiciels libres et les standards ouverts sont une condition nécessaire à cette transformation sociale et culturelle, afin que l’innovation profite à tous et ne soit pas accaparée par des sociétés avides d’évoluer dans une économie de rente.

En signant ce pacte, je m’engage donc à encourager les administrations, établissements publics et collectivités territoriales à développer et utiliser prioritairement des logiciels libres et des standards ouverts.

Je m’engage également à défendre les droits des auteurs et des utilisateurs de logiciels libres, notamment en demandant la modification de toute disposition légale fragilisant ces droits et en m’opposant à tout projet ou proposition qui irait dans ce sens.

Retrouvez toutes les informations sur le logiciel libre sur le site Candidats.fr.

Soutien au mouvement étudiant québécois

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Cela fait maintenant plus de 100 jours que les lycéens et les étudiants québécois se sont massivement mis en grève contre une très forte hausse des frais universitaires décidée par le gouvernement libéral de Jean Charest. La semaine dernière, alors que 175 000 jeunes continuaient leur mouvement exemplaire, démocratique et égalitaire, Jean Charest a fait voter en urgence une loi spéciale (la loi 78) qui restreint le droit de manifester, ferme les établissements en grève jusqu’à la mi août et menace de fortes amendes les associations étudiantes qui ne respecteraient pas cette loi scélérate.

Contrairement aux plans du gouvernement et malgré des centaines d’arrestations à Montréal et dans les principales villes du Québec où les manifestations se poursuivent, la loi 78 n’a pas étouffé le mouvement qui, au contraire, se radicalise et s’étend à d’autres secteurs de la société québécoise. La crise universitaire s’est transformée en crise politique majeure.

Europe Écologie Les Verts apporte son soutien aux étudiants québécois et à leurs revendications. Nous saluons leur ténacité et leur inventivité dans leurs actions non-violentes. Nous dénonçons les violences policières et les arrestations massives et souhaitons que le mouvement obtienne rapidement l’abrogation de la loi 78, l’ouverture de négociations et le gel définitif des frais de scolarité qui au Québec, comme en France et ailleurs, ne doivent jamais être un frein à l’accès aux études supérieures, ni lourdement endetter les étudiants.

C’est pour cela que plusieurs élus et militants d’EELV ont participé au rassemblement de soutien aux étudiants québécois organisé le 22 mai devant la fontaine Saint-Michel.

Europe Écologie les Verts

J’ai signé la charte éthique d’Anticor : je m’engage pour l’intégrité, l’exemplarité et la transparence

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Je m’engage publiquement pour l’intégrité, l’exemplarité et la transparence démocratique.

À l’occasion des élections législatives des 10 et 17 juin prochains, l’association Anticor propose à tous les candidats de s’engager publiquement en matière d’éthique en signant une charte dédiée à ces élections, pour plus d’exemplarité, d’intégrité et de transparence démocratique. S’ils sont élus, les candidats signataires s’engagent à adopter pendant les cinq années de la législature un comportement éthique attendu par de plus en plus de citoyen-ne-s, notamment sur :

  • La totale transparence sur l’utilisation des « Indemnités Représentatives de Frais de Mandat » des députés
  • La fin de l’opacité dans la distribution de la « réserve parlementaire »
  • Le soutien à une nouvelle clause d’éligibilité, à savoir l’absence de toute condamnation pour des délits ayant trait à la gestion de l’argent public
  • L’exigence d’une justice vraiment indépendante avec des moyens renforcés et la fin d’une justice à deux vitesses, qui protège les élus plus que les simples citoyens (levées d’immunité, statut pénal du Chef de l’État, Cour de justice de la République, etc.)
  • La lutte contre les conflits d’intérêt
  • Le non-cumul des mandats

En signant la charte éthique d’Anticor, je souhaite affirmer publiquement mon attachement aux nécessaires devoirs d’intégrité, d’exemplarité et de transparence démocratique.

Justice et mobilisation paysanne : Monsanto perd du terrain, l’agriculture paysanne et la population en gagnent

Monsanto pesticide to be sprayed on food crops.

Deux décisions de justice, l’une rendue au Brésil, l’autre en France, viennent d’infliger à la firme Monsanto, chantre des organismes génétiquement modifiés (OGM), deux sérieux camouflets. Le 4 avril 2012, la justice brésilienne, par une décision d’un tribunal de l’Etat du Rio Grande do Sul, a refusé à Monsanto le droit de prélever des royalties sur le soja OGM, lorsque ce dernier était replanté. Le juge a non seulement ordonné de suspendre la collecte des redevances (royalties) sur les semences de soja vendues pour Monsanto, mais il a également ordonné le remboursement par Monsanto des frais de licence déjà perçus, en soulignant que ces pratiques commerciales et financières violaient la loi brésilienne sur les variétés.

Dans un autre registre, le 18 mai dernier, c’est le Conseil d’Etat français qui a rejeté un recours en référé déposé par deux sociétés de Midi-Pyrénées contre l’arrêté d’interdiction du maïs transgénique Monsanto sur l’interdiction de cultiver le très controversé MON810. Les deux sociétés s’opposaient à l’arrêté pris mi-mars par le précédent gouvernement visant à interdire « temporairement » la culture du MON810 en France. Certes l’affaire n’a pour l’instant pas été jugée au fond, le Conseil d’Etat se prononcera ultérieurement, mais le rejet du référé permettra de passer la période des semis et de rendre effectif cette interdiction temporaire.

Europe Écologie Les Verts salue ces décisions de justice pour deux raisons principales. D’une part, sur le fond, elles rappellent à Monsanto que dans une société de droit, la finance et la puissance industrielle ne peuvent pas tout. La force de ses conseils et le lobbying organisé par Monsanto pour imposer partout dans le monde ses OGM dans le seul but d’augmenter ses profits au détriment de la souveraineté alimentaire, de la santé des consommateurs, de l’indépendance et du savoir-faire traditionnel des paysans ne peuvent pas outrepasser dans un état de droit, une justice indépendante.

D’autre part, EELV observe que ces deux décisions de justice sont le fait d’actions engagées soit en demande, soit en défense par des organisations syndicales et des associations de défense d’une agriculture paysanne ou biologique. C’est une nouvelle démonstration que des organisations syndicales, des associations et des ONG fortes et indépendantes sont des éléments indispensables au bon fonctionnement d’une démocratie vivante et protectrice des droits de la population.

EELV veillera dans le cadre de la future majorité parlementaire à maintenir l’interdiction de la culture des OGM, mais également au développement et à la protection d’une expertise indépendante et reconnue, ainsi qu’à la protection des lanceurs d’alerte.

Pascal DURAND,
Porte-Parole