Élections législatives Europe Écologie Les Verts Objectif: « parité de résultat » et « principe de précaution électoral » anti duels UMP-FN

Pour les élections législatives, Europe Écologie Les Verts présente 471 candidat-es, 236 femmes et 235 hommes. Le principe de parité, inscrit dans les statuts du Mouvement, a donc été appliqué, comme il l’a toujours été depuis la création des Verts.

Mais au-delà de la « parité d’affichage », Europe Écologie Les Verts a mis en œuvre pour ses désignations la « parité de résultat ». En effet, sur les circonscriptions où EELV est soutenu par le Parti Socialiste, la parité a également été respectée. Pour les 14 circonscriptions les plus à gauche, et donc les plus « gagnables », 7 femmes et 7 hommes ont été investi-es. Idem pour les 14 circonscriptions en union suivantes, et ainsi de suite.

Cette méthode a pour objectif de parvenir à un groupe parlementaire EELV à l’Assemblée nationale qui soit paritaire, comme il l’est au Sénat ( 5 hommes et 5 femmes, en attendant l’entrée au Sénat d’Hélène Lipietz en remplacement de Nicole Bricq, ce qui portera à 6 le nombre de Sénatrices EELV).

Principe de précaution électorale face au risque de duels UMP-FN:

Dans les circonscriptions où EELV a évalué un risque d’élimination de la Gauche à l’issue du premier tour en cas de division des forces de gauche et écologistes, EELV a choisi de retirer ses candidat-es. Ainsi sur les 90 circonscriptions les plus risquées, EELV soutient ses partenaires du PS, du PRG ou du MRC dans 70 circonscriptions. Sur les 20 autres, des candidat-es EELV sont soutenu-es par le Parti Socialiste.

Sur 30 autres circonscriptions, EELV ne présente pas de candidat-es ou soutient d’autres partenaires: Région et Peuples Solidaires (régionalistes), Mouvement Ecologiste Indépendant (MEI d’Antoine Waechter), Modemas (Martinique).

 

La démocratie, qu’est-ce que c’est ?

On en entend beaucoup parler, certains disent qu’elle n’existe plus et a été confisquée par des élites. Et pourtant, bien que nous sommes dans une démocratie représentative – des élus, il existe un socle commun. Quelque soit le type de démocratie, d’autres exemples étant la démocratie participative ou la démocratie (semi-directe), qui seront présentés dans un prochain article, car c’est le cœur de mon engagement.

De nombreux principes fondent une démocratie idéale, en voici la recette, libre à vous de vous faire une idée de celle-ci en France  :

[Source : François Lalande, Vocabulaire critique de la démocratie en France]

- l’égalité : les femmes et les hommes sont égaux – c’est tout de même la moitié de la population,

- la liberté : celle-ci s’arrêtant lorsque celle des autres commencent,

- la solidarité : les plus forts doivent aider les plus faibles,

- la laïcité : l’église et l’État sont séparés, il y a liberté de croyance,

- la sobriété : celle-ci s’impose d’elle même lorsque les ressources de notre planète sont limitées,

- la Constitution : c’est le « mode d’emploi » pour élire un gouvernement, faire des lois et les faire appliquer,

- une seule voix : pour chaque humain,

- la majorité qui décide impose ses décisions à tous,

- les minorités doivent-être écoutées par la majorité,

- la liberté d’expression,

- l’information et la transparence, des documents administratifs par exemple, accessibles aux citoyens,

- la séparation des pouvoirs : on en dénombre souvent que trois – le législatif, l’exécutif et le judiciaire – mais aussi il y a les médias, l’éducation, la recherche et la propriété,

- les commissions indépendantes : par exemple la cour des comptes, mais il y a bien d’autres niveaux d’évaluations impartiales,

- un espace régulé : en gros des frontières pour définir un périmètre pour ces règles, que ce soit au niveau de la France ou de l’Europe.

Pour vous faire une idée des propositions qui existent du côté des écologistes, un programme en parle, c’est ici, à partir de la page 149.

Bonne semaine à tous et toutes.