L’air pur se raréfie – l’emploi aussi

Le 15 mars, Airparif – association de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France – a publié un bilan des mesures des polluants pour l’année 2011. Les seuils des indices de pollutions sont dépassés, prêt des grands axes routiers, pour des molécules comme le dioxyde d’azote et les particule fines [source]. Ces pics de pollutions sont dus à l’automobile, tout en sachant que l’industrie manufacturière et le chauffage des bâtiments accentuent fortement l’ampleur de ces pics.

Si les plans santé régionaux consacrés à la pollution de l’air en sont encore à mesurer et dans le meilleur des cas à communiquer, peu est fait pour réduire concrètement l’exposition des citadins. Pourtant les études de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale – Inserm sont sans appel : ces polluants diminuent notre espérance de vie de plusieurs mois en moyenne, en affectant particulièrement les enfants et les personnes âgées. On ne devrait donc plus être aux constats mais à l’action et surtout la prévention !

Évidemment, un programme écologiste ne va pas demander d’interdire les voitures, fermer les usines, couper le chauffage. Ces émissions de polluants sont liées aussi aux fameux gaz à effet de serre (ex. le CO2), de par l’énergie fossile consommée. Une transition énergétique encourageant par exemple des transports en commun rapides, l’efficacité énergétique (éviter de perdre de l’énergie) et les énergies renouvelables, créera de nombreux emplois locaux.

S’occuper de l’ »atmosphère » est donc non seulement favorable pour la santé, mais aussi bénéfique pour l’emploi et l’économie locale. Il faut juste que les bonnes personnes soient à la bonne place pour décider.

Bonne journée à tous et toutes.