Le Parti Socialiste s’est emparé de l’attribution de la responsabilité des transports scolaires aux Régions, pour proposer la gratuité des transports scolaires. Pour les écologistes, cette proposition est une fausse bonne idée qui n’améliore pas les conditions de vie des élèves et masque la diversité des situations des familles.
Améliorons le temps de trajet : moins de 35 minutes de transport par trajet !
Le temps de transport : voilà la principale préoccupation des parents d’élèves se rendant au collège ou au lycée, en particulier en zone rurale. Pour certains jeunes, le trajet peut durer jusqu’à 1h30, les obligeant à se lever trop tôt et rajoutant à la journée d’étude près de trois heures de transport par jour (sans compter les devoirs le soir !). Et c’est au niveau du collège que le problème est le plus important : les écoles maternelles et primaires sont plus nombreuses et mieux réparties sur le territoire, tandis que les lycéens peuvent bénéficier des internats.
Selon Sophie Bringuy, candidate EELV à la Présidence de la Région : « Pour véritablement améliorer le quotidien des élèves, leur rythme de vie et leurs conditions d’étude, réduisons le temps de transport. Nous nous engageons à réduire le temps de transport à moins de 35 minutes par trajet pour tou-te-s les élèves de la Région ! »
Cette mesure nécessitera davantage de trajets avec des véhicules plus petits, mais son coût restera inférieur à une gratuité totale.
Instaurons une tarification sociale : une modulation les tarifs en fonction du quotient familial, pouvant aller jusqu’à la gratuité.
L’amélioration de la qualité des transports scolaire doit s’accompagner d’une meilleure accessibilité pour chaque famille, quelle que soit sa situation financière. Sophie BRINGUY précise : « Nous instaurerons une tarification progressive en fonction des revenus de la famille (pouvant aller jusqu’à la gratuité). Ce sera d’ailleurs une première pour la Région des Pays de la Loire dans le domaine des transports : actuellement, il existe des tarifs réduits pour certaines tranches d’âge (les jeunes) ou certains statuts (les salariés, les chômeurs). Mais le prix des TER est très élevé pour les familles modestes ». Et cela contrairement à d’autres collectivités qui commencent à pratiquer des tarifs sociaux, comme Nantes Métropole.