Notre approche doit être globale, notre action locale. Nous sommes toutes et tous acteurs, par nos actions, des changements en cours. Alors, ensemble, choisissons dans quel monde nous voulons vivre, aujourd’hui, demain. C’est possible et même essentiel : des solutions émergent dans nos territoires et nombreux sont celles et ceux qui s’engagent déjà. Osons changer de système, renouvelons notre démocratie et donnons à chacun et chacune la possibilité de participer aux choix de son avenir !
DONNONS PLUS DE POUVOIR AUX CITOYENS
Les habitant-e-s de notre région doivent pouvoir participer aux décisions qui ont un impact sur leur vie. Le débat ne peut et ne doit plus être confisqué par certain-e-s, comme sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Il doit être partagé et validé publiquement et collectivement. C’est le sens de notre mandat, c’est le sens d’une action collective et partagée. C’est pour cette raison que nous devons renforcer la transparence sur les décisions qui sont prises à la Région, c’est une priorité pour renforcer la participation des citoyens.
1. Nous mettrons en place un droit d’interpellation citoyen avec obligation pour les élu-e-s de répondre, des référendums d’initiative locale, un débat public pour valider nos grandes orientations. Nous développerons les instances consultatives citoyennes afin que chacun-e puisse faire entendre sa voix.
2. Nous garantirons le libre accès par toutes et tous aux données publiques régionales sur Internet (Open Data) mais aussi en version papier pour celles et ceux qui en feront la demande. Cette transparence de l’information permettra de renforcer le pouvoir de contrôle des citoyen-ne-s.
3. Nous créerons un fonds d’innovation sociétale, d’une montant de 150 000 euros par an, destiné à soutenir les projets émergents autour de la mobilisation démocratique, du pouvoir d’agir, qui ont du mal à trouver une place dans les dispositifs classiques du Conseil régional. Ce fonds sera géré de manière innovante, sur la base d’un comité de pilotage participatif.
RENOUVELONS NOTRE DÉMOCRATIE
Nos élu-e-s doivent refléter la diversité de notre société et tout le monde doit pouvoir dans sa vie prétendre à un mandat électif.
4. Pour cela, nous continuerons à défendre le non-cumul des mandats et la création d’un statut de l’élu-e pour faire d’un mandat électif ce qu’il devrait être : un passage dans la vie et non une carrière.
5. Nous mettrons en place une charte éthique des élu-e-s, qui les engage vis-à-vis des citoyens. Nos futur-e-s élu-e-s l’ont déjà signée : retrouvez-la sur www.bringuy2015.fr/charte
CHANGEONS DE SYSTÈME
La Région peut, à son échelle, faire bouger les lignes. Grâce à l’action des élu-e-s écologistes, la Région ne traite plus avec les banques ayant des filiales dans les paradis fiscaux. Elle doit maintenant s’appuyer sur son pouvoir d’agir pour aller plus loin et obliger ses partenaires à arrêter les subventions aux énergies fossiles. C’est aussi bien une nécessité pour le climat que pour les équilibres mondiaux, le terrorisme étant financé en partie par le pétrole. Par ailleurs, il nous faut mesurer l’efficacité de nos politiques publiques différemment et plus uniquement à l’aune du PIB. Rappelons ici simplement que le naufrage de l’Erika ou la tempête Xynthia ont accru notre PIB, car le nettoyage des plages et la réparation des dégâts a généré de l’activité. Est-ce de cette croissance dont nous voulons ?
6. Nous cesserons les partenariats avec les organisations qui investissent dans les énergies fossiles et soutiendrons massivement les filières propres (désinvestissement carbone).
7. Nous analyserons l’efficacité de nos politiques publiques autrement, via de nouveaux indicateurs de richesse mesurant l’égalité, le bonheur, la qualité de vie, la santé. Et pas uniquement via le produit intérieur brut (PIB) et de la sacro-sainte croissance.
8. Nous financerons une étude visant la mise en place d’un revenu minimum de base en Pays de la Loire
POUR CHAQUE AIDE PUBLIQUE, UN ENGAGEMENT ÉCOLOGIQUE
Une aide publique n’est pas un dû. Elle doit participer à dessiner la Région que nous voulons et générer du mieux-vivre sur notre territoire. Chaque entreprise, particulier ou collectivité devra s’engager en contrepartie à diminuer son impact sur l’environnement et à améliorer ses pratiques sociales.
9. Nous renforcerons l’éco-conditionnalité des aides. Les aides publiques doivent permettre de donner la priorité aux actions qui respectent des critères économiques et sociaux (nombre et qualité des emplois, conditions de travail et de rémunération, accès à la formation), environnementaux (économie d’énergie, émissions carbone, traitement des déchets, transports…), et qui apportent une réelle plus-value territoriale.
10. Nous mettrons en place un engagement écologique : en contrepartie de toute aide publique à compter de 8000 euros, le bénéficiaire, le bénéficiaire participera à une journée de formation au développement durable.