Scandale Volkswagen : Sandrine Bélier appelle à la responsabilité
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Le constructeur allemand Volkswagen a reconnu avoir sciemment trompé les consommateurs et l’opinion publique avec un logiciel installé sur les véhicules permettant de diminuer les émissions de pollution lors des tests afin de contourner les normes environnementales américaines. L’annonce ce matin de la démission de son PDG ne suffira pas à réinstaurer la confiance en l’industrie automobile.

Pour Sandrine Bélier, candidate à la présidence de la Région Grand Est, « la tromperie de Volkswagen constitue un vol du consommateur qui a payé pour une voiture propre et un vol de l’État qui a aidé à l’achat. L’affaire est révélatrice de l’opacité, de la malhonnêteté et de l’absence de scrupules dont sont capables certaines multinationales, au détriment de la santé publique. »

Rappelons que les particules fines sont responsables de plus de 42 000 morts par an en France. Les écologistes réitèrent leur demande de la suppression avant 2020 de la niche fiscale diesel qui coûte 7 milliards par an au contribuable, et de l’interdiction de la vente de nouveaux véhicules Diesel en 2025.

Cette manne financière, additionnée à celle d’une taxe poids lourds régionale, pourra être utilisée pour aider les françaises et français à changer de voiture et pour développer des modes de transports publics et collectifs plus propres et moins chers : TER, tram-train, bus…

Enfin, à l’échelle du Grand Est, si PSA, ses sous-traitants et leurs fournisseurs accélèrent la transformation écologique de leur activité avec ambition, transparence et honnêteté, ils auront le soutien des écologistes pour produire des voitures moins consommatrices et plus propres, et pour développer leurs activités dans le secteur du transport collectif.