Sandrine Bélier exprime son soutien aux agriculteurs qui manifestent aujourd’hui et demain en France, et lundi à Bruxelles : « il est inadmissible qu’un CRS fasse usage de gaz lacrymogène contre un agriculteur dans son tracteur, comme à Colmar hier après-midi ! Les agriculteurs méritent mieux que cela, et mieux que les mesurettes du gouvernement. »

Il est impératif de créer un lien de proximité entre producteurs et consommateurs. « Si je suis élue présidente de la Région, je m’engage à ce que les cantines gérées par le Conseil régional se fournissent directement auprès des producteurs locaux pour 50% de leurs produits. Le Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle est déjà pionnier pour les cantines qu’il gère : il faudra s’appuyer sur cette expérience. » promet Sandrine Bélier. Un pôle régional de compétence sur la restauration collective bio, végan et l’alimentation de qualité sera créé. Cette instance de dialogue, d’échange de bonnes pratiques et de formation permettra aux filières locales et aux collectivités de se structurer.

« Les plans successifs des gouvernements, de droite comme de gauche, sont montés dans l’urgence après des décennies d’inaction. Ils sont aussi insuffisants pour aujourd’hui que dangereux pour demain. C’est aller droit dans le mur que de perpétuer des logiques industrielles dans l’agriculture et de maintenir le milieu agricole sous perfusion sans traiter les causes de la crise. » dénonce la tête de liste écologiste de la région ACAL. Elle n’hésite pas à pointer du doigt les dérives d’un modèle, celui d’une agriculture industrielle productiviste, responsable des drames économiques, sociaux, écologiques et sanitaires que connaissent tant les agriculteurs, que les consommateurs.

Le développement des circuits courts fondés sur une agriculture bio, dont la demande est en constance croissance, peut aider à dépasser les difficultés insolubles qui tuent notre agriculture à petit feu. C’est ainsi qu’on garantira une alimentation de qualité à la fois compatible avec les enjeux environnementaux, respectueuse du bien-être animal, et préservant la santé des consommateurs et des producteurs, lesquels pourront vivre décemment des fruits de leur travail. Qui plus est, des études montrent que les circuits courts sont moins chers de 20% par rapport au discount !