Meeting du 1er décembre: le discours
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Bonsoir à toutes et à tous,

Merci à vous d’être là, d’être venus de toute la région, merci à nos têtes de listes et à nos candidats, pour certain d’être venus de loin. Merci à Alain et Laurent pour ce fantastique cadeau que vous m’avez, que vous nous avez offert ce soir, merci pour votre précieuse amitié et votre soutien.

Et puis, en préparant ce discours, je me suis souvenue d’une phrase, d’un passage du dernier roman d’Amin Maalouf « Les désorientés » que je souhaitais partager avec vous ce soir pour fini de planter le décor de ce dernier meeting de campagne.

Il écrit : « Je suis né sur une planète, pas dans un pays. […] la seule chose importante, pour moi comme pour tous les humains, c’est d’être venu au monde. Au monde ! Naître, c’est venir au monde, pas dans tel ou tel pays, pas dans telle ou telle maison. » … j’y ajouterai parce-que notre maison commune, c’est le Monde, c’est la Terre, c’est notre planète. Que face à la crise climatique et de la biodiversité, où que l’on vive, d’où qu’on vienne, il convient de se rappeler et de rappeler sans cesse que nous constituons une et une seule communauté humaine et nos destins sont liés.

Laurent, Alain, si je me suis engagée dans cette campagne pour les régionales, c’est que  j’ai « un rêve, le rêve que j’ai … je ne sais pas si tout le monde le fait »… je sais au moins qu’il est partagé avec les 188 hommes et femmes qui ont rejoint la liste que je mène et peut-être même au moins par toutes les personnes qui sont là ce soir… et ce rêve il est difficile pas seulement parce-que nous vivons une époque où « les rêves on les empêche » mais aussi parce qu’il est sûr « qu’on nous prend / trop souvent /, même si faut pas déconner dès qu’on est né (et après) pour des cons »

A 5 jours du premier tour de ces élections régionales, au lendemain de l’ouverture de la conférence mondiale pour le Climat à Paris, et alors même que les sondages (qui valent ce qu’ils valent) nous ne créditent, pas encore de plus de 10%.

Moi, je ne veux plus qu’on se contente de dire « Pardon pour les nitrates, pardon pour le bitume, pardon pour les plastiques, pardon pour les pesticides, pardon écureuil, renard et vipère, pardon la Terre », pardon pour le chômage et qu’on continue comme avant sans rien changer. Moi, je veux faire savoir, qu’avec mes colistiers, nous n’avons pas renoncé, « qu’on a toujours des projets pour la Terre, les hommes comme la nature » que oui il y a des choses à faire « pour les enfants, les gens, et même les éléphants », qu’il y a tellement de choses à faire – et qu’on peut faire et agir. On peut agir maintenant pour rendre le quotidien plus facile, pour l’améliorer, pour améliorer nos vies sans se désintéresser de celle des générations à venir.

Mais ne rêvons pas, rien ne changera vraiment dans cette nouvelle grande région sans écologistes pour peser sur les politiques au sein du Conseil régional.

 

Rien ne se fera sans les hommes et les femmes de convictions :

  • Qui ont décidé de se rassembler sur la liste « Écologistes, solidaires et citoyens ». Se rassembler pour répondre à l’urgence de la crise croisée : crise écologique, crise sociale, crise économique.
  • Qui ont décidé de mettre en commun leurs expériences, leurs expertises, et leur regard sur le monde, …
  • Qui ont décidé de se rassembler pour incarner et porter une vision et un projet pour la région où ils vivent – pour porter ensemble les solutions qui existent déjà et auxquelles qui mises en œuvres dès maintenant offrent des perspectives positives d’avenir, enviables et profitables au plus grand nombre.

 

Des hommes et des femmes, militants du quotidien : agriculteurs bio, consommateurs responsables, entrepreneurs du futur, entrepreneurs solidaires, élus locaux, militants associatifs ou politiques… Des hommes et des femmes qui refusent la fatalité – qui n’ont pas peur de l’Avenir – ou peut-être un peu moins que d’autres, parce qu’ils et elles portent un regard bienveillant sur le monde, parce qu’ils et elles agissent au quotidien, sans attendre le Grand soir. J’aimerai tous les citer…

 

Nous sommes déterminés parce-que nous voulons que ça change, que cela doit bouger et vite, pour le climat et pour l’emploi. Qu’il y a urgence et que nous préférons agir plutôt que subir, parce-que c’est le système et les orientations politiques du siècle dernier qu’il faut changer. Pas le climat.

Je suis très fière de mener cette liste de rassemblement et ce soir je voudrais encore et publiquement remercier tous mes colistiers et colistières et tous les militants et militantes qui m’ont accompagné dans cette campagne.

 

Parce-que « Lorsqu’un seul homme (ou femme) rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes et femmes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité. »

 

Avec vous, grâce à vous, mon rêve d’offrir aux habitants l’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine de mieux vivre, de vivre, de vivre bien dans notre grande région est une nouvelle réalité.

 

Une nouvelle réalité, pour faire face au dérèglement climatique, à la lutte contre la perte de la biodiversité, à la lutte contre la pauvreté, avec des réponses concrètes pour sortir de la crise économique, de la crise sociale et de la crise environnementale qui en cessent de se durcir dans notre territoire. Pour faire émerger et mettre en œuvre un nouveau modèle – plus juste et plus équitable.

 

Une nouvelle réalité que nous voulons mettre en œuvre dans la nouvelle grande région. Une nouvelle réalité que nous pourrons mettre en œuvre, si les citoyens et citoyennes du Grand Est nous mettent aux commandes de la grande région !

 

Et ce n’est pas gagné ! Parce que cette nouvelle grande région, c’est un mariage forcé. Parce que les citoyens n’ont pas été associés à cette réforme territoriale, et que certains la rejettent encore. Parce que les habitants des trois anciennes régions ont des cultures et habitudes différentes et que dans cette période de crise, ils appellent à plus de proximité que ne semble pas, aujourd’hui, leur apporter le nouveau périmètre de cette région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine. Mais, nous allons relever le défi tous ensemble de nous construire un avenir commun, parce que maintenant, nous sommes liés.

 

Et Pendant cette campagne, en Champagne-Ardenne, en Lorraine, en Alsace, à Jarny, Thuilley-aux-Groseilles, Saint-Julien Les Villas, Lantages, la Chapelle-Saint Luc, à Poix-Terron, Boult-aux-Bois, à Reims, à Charleville, à Fameck, à Chalons, à Troyes, à Wissembourg, à Thionville, à Strasbourg, à Nancy, à Thionville, à Herbitzheim, à Muttersholtz… j’ai rencontré des hommes et des femmes qui font déjà le changement, des personnes qui font du bien, qui sont heureux. Heureux d’être acteurs et actrices de la transition écologique et sociale.

 

Mais…

 

J’ai aussi rencontré de très nombreuses personnes ne croit plus aux promesses de ceux qui nous gouvernent depuis plus de 60 ans, s’ils reconnaissent souvent que « c’est bien l’écologie » mais, ils pensent que « c’est pas le plus important aujourd’hui », j’ai entendu « les politiques ils sont tous pourris (bon, vous peut-être un peu moins), les politiques ils s’en foutent de nous, ils pensent qu’à leur poste et à s’en mettre plein les poches sur notre dos (bon vous vous préoccupez de la planète, mais c’est pas le plus urgent) – la droite et la gauche, ils préfèrent aider les immigrés alors que nous on trime, on galère, les autres ils sont mieux traités… les Autres – je ne suis pas raciste, je ne suis pas FN mais je vais voter FN… ». Plusieurs fois ces dernières semaines, j’ai rencontré l’énergie du désespoir plusieurs fois ces dernières semaine, j’ai rencontré la colère, le renoncement, la haine de l’autre, le repli sur soi, la peur.

 

Pas facile, dans ce contexte de crise profonde, de défiance et après l’attentat du 13 novembre de partager un projet avec conviction et honnêteté. Pas facile dans ce contexte d’exprimer et partager « L’envie que tout l’monde s’aime / De porter ce vieux désir super / Qu’on s’rait tous un peu frères » … quand tant de gens ont oublié que « le soleil donne La même couleur aux gens. ». Que le soleil donne – gratuitement.

 

Alors je crois que plus que jamais, nous devons faire entendre les solutions et les valeurs que portent le projet écologiste. Nous avons des valeurs et des réponses qui offrent des perspectives d’avenir !

 

Plus que jamais, aujourd’hui et demain, nous devons résister et continuer de nous battre pour nos valeurs. Les valeurs de la République : Liberté, l’Egalité et la Fraternité, à laquelle s’ajoute la Laïcité.

 

Au désespoir, à la défiance, au rejet de l’autre, nous devons opposer les valeurs de l’écologie et des humanistes. Celles qui donnent du sens à la vie et à notre engagement : la Justice, la Solidarité, la Fraternité, la Sobriété et la Créativité.

 

Face aux inégalités, au sentiment d’être injustement moins bien traité que l’autre, nous réaffirmons la valeur Justice. Nous nous engageons pour plus de justice sociale et de justice environnementale. Pour construire une société et une région plus juste, où chacun et chacune peut avoir une place et croire en l’avenir.

 

A la peur légitime, il faut affirmer la Paix, la Solidarité et Vivre ensemble, parce que la crise écologique porte en elle de nouveaux conflits et de nouvelles victimes, notamment les réfugiés climatiques. Elle nous engage à plus de coopération et de solidarité

 

Face à l’égoïsme et à la la colère, nous réaffirmons : Sobriété et Éthique. Oui et malheureusement, la doctrine dominante montre l’Humain comme un conquérant de nouveaux espaces et de nouvelles technologies et définit le Progrès comme donnant le sens de l’histoire. Or, nous sommes la première génération qui vit moins bien que ses parents et craint le pire pour ses enfants.

 

La classe politique actuelle est dominée par une gérontocratie masculine, qui refuse en bloc toute idée de sobriété et l’évidence que la croissance ne reviendra pas. Une chose est certaine : nous n’avons pas la même idée de ce qu’est le Progrès.

 

Non le progrès ce n’est pas un PIB qui gonfle quand le nombre de nos concitoyens en situation de précarité augmente. Non le progrès ce n’est pas continuer comme avant, alors que nos conditions de vie de cessent de se dégrader. Le progrès ce ne sont pas de nouveaux aéroports ou nouvelle routes. Ce n’est pas les poisons qui sont distillés dans l’air, le sols, l’eau et nos assiettes : Diésel, OGM, pesticides…

 

Non ce n’est pas le progrès quand le chômage ne cesse d’augmenter et que de plus en plus de familles doivent choisir entre se chauffer ou remplir le frigo à la fin du mois !

 

Trop de discours, trop de promesses, trop de mots et pas assez d’actions ! Et pendant la conférence climat, on va avoir le droit, on a déjà le droit à la surenchère des mots. Ils sont tous « écolos » : PS, Républicains, FN… Écolos dans le discours, mais les actes ne suivent pas ! – parce qu’ils n’y croient pas.

 

Parce que nos hommes politiques ont oublié une chose essentielle : le sens de l’Éthique qui nous impose de respecter et garantir les droits et le bien-être des humains et des animaux. Une Éthique qui devraient les conduire tout simplement à s’imposer l’honnêteté et la loyauté à l’égard des citoyens.

 

Parce que quand on fait une promesse, on donne de l’espoir ; quand on l’honore, on créée de la confiance.

 

Moi j’ai confiance et je crois encore en l’intelligence et la créativité de l’humanité, comme celle qui s’exprime dans les territoires en transition écologique et démocratique à Ungersheim et ailleurs, qui tracent la voie et nous rappellent que tout est possible si chacun et chacune d’entre nous apporte sa part, à son échelon, dans son quotidien, au sein des collectivités, dans toutes les organisations.

 

J’ai confiance en mes colistiers. J’ai confiance dans les écolos. Parce qu’ils font ce qu’ils disent. Leur bilan dans les régions le démontre.

 

Nous, nos engagements, nous les tiendrons. Si on nous met aux manettes de la grande région, nos engagements, nous les mènerons dans une démarche d’apaisement et de dialogue.

Notre engagement c’est d’apporter des solutions. Des solutions qui créent de l’emploi, qui permettent de faire des économies, qui permettent de vivre en Alsace Champagne-Ardenne Lorraine et qui préservent le climat et la santé des habitants du Grand Est !

 

Parce que la région c’est l’économie, l’emploi, les transports, le quotidien !

 

Donc nous, nous nous engageons contre le nucléaire, contre l’enfouissement en profondeur des déchets nucléaires à Bure, contre le fait que notre région devienne la nouvelle grande poubelle des déchets nucléaires de France et d’Europe. Nous sommes pour la fermeture immédiate de Fessenheim et le respect de la parole présidentielle donnée.

 

Parce que nous sommes pour les économies d’énergie, pour la rénovation thermique des logements individuels, des logements sociaux et des bâtiments publics qui vont nous permettre de faire des économies, de créer des emplois et de lutter contre le dérèglement climatique.

 

Nous sommes pour le développement des énergies renouvelables parce que c’est bon pour la planète et c’est bon pour la démocratie de redonner le pouvoir aux citoyens d’être acteur de la production énergétique.

 

Avec les écologistes aux commandes de la région, il n’y aura plus un euro dans les projets autoroutiers. Bye bye GCO, bye bye A31bis. Plus un euro dans les aéroports que ce soit Strasbourg ou Vatry. Parce que tous l’argent qui a été investi dans ces projets alors que ce n’est pas de la compétence de la région, ça s’est fait au détriment du transport collectif dans les zones rurales et les zones périurbaines. Pour nous, la priorité si demain les écolos sont aux commandes, ce sont les transports du quotidien, ceux qui polluent moins, notre priorité est d’offrir aux habitants de la région de pouvoir de se passer de sa voiture : avoir le choix entre la voiture et les transports collectifs, en leur proposant des transports collectifs accessibles, en rouvrant des gares et des lignes.

 

Soyons clairs, 1200 taurillons en Alsace, 7000 porcs en Champagne-Ardenne : pour nous c’est non ! L’agriculture industrielle, l’agriculture chimique ce n’est pas celle qui doit être soutenue, ce n’est pas celle qui est bonne pour le consommateur, ce n’est pas celle qui nous apporte la santé dans nos assiettes ! Nous, nous voulons et nous soutiendrons l’agriculture biologique et les circuits courts. Nous permettons l’installation de jeunes agriculteurs, de jeunes paysans sur le territoire : 500 par an. Pour offrir une alimentation de qualité dans les lycées et restauration collective des services de la région. Nous offrirons également une alternative végétarienne dans les cantines. Moins de pesticides, pour garantir la santé de nos sols, de nos paysans et de nos consommateurs.

 

Les écologistes demain aux commandes de la région c’est la fin du gaspillage des subventions données aux multinationales et aux grands groupes qui n’en ont pas vraiment besoin.

 

Parce que si 200 000€, ce n’est rien pour Lily France sur un plan d’investissement à plus de 2 milliards, 200 000€ c’est énorme pour des PME, des artisans, l’économie sociale et solidaire qui ont besoin de trésorerie, qui ont besoin d’un peu d’aide de lancement pour faire levier et développer une activité qui associe la solidarité, le développement des emplois locaux… Et qui remet l’économie au service de l’Homme.

 

Oui, c’est vrai, on dit stop au béton, stop aux camions parce qu’on veut de la nature partout, retrouver la qualité de l’air et la qualité de l’eau

 

Les golfs, les delphinariums, l’industrie touristique, c’est non aussi. Parce que la valorisation de notre patrimoine culturel, naturel, historique, gastronomique et mémorial offre tellement plus de beauté et de plaisir aux habitants de notre grande région et aux touristes qu’elle accueille.

 

Vous l’aurez compris, les Écologistes, solidaires et citoyens s’engagent à mettre en œuvre une orientation politique nouvelle dans cette grande région. Nous pouvons offrir aux citoyens et citoyennes l’alternative d’une « autre » politique. Celle de l’adhésion, de réconciliation, de solidarité, d’investissement, d’anticipation, et de vérité.

 

Alors et à tous ceux qui sont déçus des politiques de Philippe Richert et de Jean-Pierre Masseret, qui ne veulent plus voter PS ou UMP. A tous ceux qui pensent qu’il n’y à qu’une 3ème voie, qu’une alternative qui serait le Front National – je veux dire qu’il y a une autre alternative. Une alternative positive, c’est l’écologie ! Et quand on nous dit qu’on a jamais essayé le Front National, ce n’est pas vrai. Le Nationalisme on déjà essayé.

Le seul projet politique qu’on n’a jamais essayé en France, c’est l’écologie ! Nous portons les réponses que ceux qui depuis la fin des années 90 dirigent nos trois régions ont été incapables d’apporter. Parce qu’ils n’ont pas d’anticipé la crise, parce qu’ils ont laissé nos territoires se désindustrialiser, parce qu’ils n’ont pas su réagir aux destructions massives d’emplois.

Nous sommes la réponse à ces trois partis qui ne savent pas, ou ne veulent pas, anticiper la transition énergétique de l’après Fessenheim, Chooz et Cattenom et d’un monde sans pétrole. Qui ne savent pas arrêter la destruction de notre patrimoine naturel pour reconquérir la qualité de l’eau, de l’air et la qualité la vie.

L’écologie est la réponse aux problèmes du quotidien de nos concitoyens qui ont peur. Nous avons les réponses et les mesures pour réconcilier ceux qui ont peur de la fin du monde avec ceux qui ont peur de la fin du mois !

Et pour faire un dernier clin d’œil à nos invités d’honneur… Nous sommes la réponse politique et citoyenne aux politiques qui depuis des décennies tolèrent et protègent « Les financiers dans leurs mystères. Qui jouent sur les écrans plasma. L’argent que tant de gens espèrent ». Nous sommes l’alternative à ceux qui « n’ont pas entendu l’oiseau malin chanté, qui n’ont pas considéré – pas apporté de réponse à ceux qui n’ont rien. A ceux qu’on a laissé au bord du chemin » en zone rurale, dans les quartiers.  A ceux « qui voient la colère monter dans leurs cœurs ».

A la colère des habitants et habitantes du Grand Est, nous écologistes et citoyens, nous proposons à tous, de tous ensemble se donner les moyens d’un nouveau départ.
A cinq jours du premier tour, nous ne sommes pas encore crédités de 30% dans les sondages. Alors je peux vous donner l’impression que je suis ce type qui tombe d’un immeuble de 50 étage, et qui au fur et à mesure de sa chute, il se répète : jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien…

Non. Non, tout ne va pas bien et c’est bien parce que j’en ai conscience, que nous en avons conscience, que pendant ces prochains jours nous allons continuer de présenter nos propositions pour convaincre, encore et encore, nos concitoyens d’aller voter. Que s’ils ne peuvent pas voter pour le climat, s’ils veulent voter pour l’emploi et le bien vivre en Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, ils peuvent, et ils doivent voter pour la liste que je mène, celle des Écologies, Solidaires et Citoyens.

L’État d’urgence, parlons en. L’État d’urgence écologique, ça y est tout le monde semble en avoir pris conscience. Il n’y a qu’à voir les discours des chefs d’état qui se succèdent à la tribune à Paris. Il y a plus de 10 ans le monde prenait conscience que « la maison brûle », et puis on continuait de regarder ailleurs. Aujourd’hui on a conscience que « le monde est au bord du suicide ».

Alors, arrivé à quelques mètres du sol, le type qui tombe du 50ème étage, prend conscience que l’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage !

Pour ces élections régionales, l’atterrissage, c’est dimanche prochain. Et nous, nous vous proposons l’atterrissage en douceur. Nous proposons de tenter, tous ensemble, de déployer les ailes de l’espoir, de profiter d’un vent nouveau, de donner une énergie nouvelle pour la région.

Vous pouvez, si vous voulez, participer au changement. Vous pouvez, si vous voulez, devenir acteur de votre présent et votre futur. Vous pouvez, si vous voulez, avoir des perspectives de vivre mieux, de travailler, de vous déplacer, de manger sain en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine.

Vous pouvez, tout simplement, voter Écologistes, solidaires et citoyens dimanche prochain ! – et en plus vous vous ferez plaisir à démentir les sondages !

 

Sandrine Bélier,

L’énergie nouvelle