La fusion de la Bourgogne et de la Franche-Comté a été décidée par le gouvernement en 2014, dans le cadre de la réorganisation territoriale et de la réduction de nombre de régions en France. La fusion entre les deux sera effective le 1er janvier 2016, après les élections régionales.
Il reviendra donc au futur conseil régional élu de veiller à l’équilibre entre les deux régions et les grandes villes de la nouvelle région.
Notre nouvelle région réunit des territoires très éloignés : de la frontière suisse à Sens, de Mâcon à Belfort, elle s’étend sur s’étend sur 47 784 km2. Elle est marquée avant tout par l’importance des territoires ruraux : elle est la moins densément peuplée des régions métropolitaines (Corse exceptée) et est la 11ème région sur 13 en termes de population.
En termes économiques, elle est aussi une des régions les plus petites de France métropolitaine, avec le 11ème PIB sur 13 régions. Malgré cette faiblesse de taille économique, elle jouit d’atouts certains : elle bénéficie de sa centralité dans les réseaux de transport (14 gares desservies par le TGV, 1951 km de ligne TER), de son tissu industriel de pointe (pôle Belfort-Montbéliard) ou encore ses productions agricoles mondialement reconnues (Comté, vin de Bourgogne…).
Elle est également en pointe dans certains domaines de la transition énergétique, notamment grâce au cluster Bourgogne Franche-Comté W4F, Wind For Future, premier cluster éolien de France. Préparées par des coopérations déjà bien lancées, notamment dans le domaine universitaire ou hospitalier, la fusion de nos deux régions peut nous permettre d’avancer pour une région plus écologique, plus riche en emplois et plus solidaire !