Le collectif Stop TAFTA Chalon 71, créé à l’initiative de citoyens et soutenu par des associations, des partis politiques et des syndicats, continue sa mobilisation contre la poursuite des négociations du Grand Marché Transatlantique (GMT).
Parce qu’il est urgent d’informer et de sensibiliser l’ensemble de la population du danger que représente le Grand Marché Transatlantique afin de rejeter massivement ce traité, le collectif Stop TAFTA Chalon a appelé à un rassemblement citoyen autour de l’arrivée à Chalon le mercredi 2 septembre du tour de France du « Crayon Géant Stop TTIP ».
Depuis juillet 2013 se sont ouvertes dans le plus grand secret des négociations entre les Etats-Unis et l’Union Européenne en vue d’un accord sur le commerce et l’investissement.
S’il est signé, ce traité, connu sous le nom de TAFTA (Transatlantic Free Trade Agreement), PTCI, TTIP ou GMT aurait des répercussions démocratiques et environnementales importantes car il vise trois objectifs principaux : éliminer les derniers droits de douane, réduire les barrières non-tarifaires et mettre en place des tribunaux arbitraux privés. En clair harmoniser les normes vers le bas et donner des outils juridiques aux multinationales pour attaquer les états, et mêmes les collectivités locales, devant des juridictions privées si elles jugent une réglementation ou une loi contraire à leurs intérêts.
Ainsi, pourraient être remis en cause :
– la démocratie et le droit de décider ensemble de la réglementation et des lois
– notre agriculture et notre alimentation (obligés d’accepter le poulet chloré et les OGM)
– la sauvegarde de notre environnement (santé environnementale : plus de risques)
– notre industrie et même l’emploi
– nos droits sociaux, du travail, et de l’accès au soins
– nos droits individuels (liberté, numérique)
– notre système éducatif
– le principe de précaution, etc
Le 13 octobre 2014 le conseil municipal de Chalon-sur-Saône n’a pas jugé utile de voter un vœu porté par un élu écologiste et qui pourtant mettait en garde clairement sur ces dangers , prétextant que ces questions « ne relevaient pas d’une problématique locale » ce qui est faux évidemment.