Le soutien aux filières courtes et de proximité, sous signe de qualité du produit et des pratiques (AB, AOP, IGP, Labels Rouges), doit permettre l’accès de toutes et tous à une alimentation de qualité. Cette démarche va dans le bon sens et de ce fait doit être soutenue : la promotion des signes de qualité locaux doit prendre place dans le cadre du développement rural et du 2nd pilier de la politique agricole commune.
Nous inciterons les agriculteurs et éleveurs à vendre directement leurs produits à la ferme, sur les marchés paysans ou encore dans des épiceries paysannes et solidaires. Nous avons conscience que certaines normes sanitaires exigeantes ne permettent parfois pas aux agriculteurs qui transforment directement leurs produits d’investir dans les locaux et le matériel nécessaires ; nous proposons donc un soutien régional à la création de laboratoires de transformation et de commercialisation intercommunaux (viande, lait, fruits et légumes,…), dans une logique de coopération entre agriculteurs (de telles initiatives existent déjà dans la région et peuvent en inspirer d’autres).
Ces filières relocalisées devront être régulées et organisées/structurées par la mise en relation des producteurs, distributeurs et consommateurs et permettront des prix rémunérateurs pour les paysans, par la diversification des circuits de commercialisation. La région soutiendra la contractualisation : ce procédé permet de fiabiliser les échanges locaux et d’assurer pour partie des revenus aux agriculteurs.