Qui a dit que Rhône-Alpes était une région artificielle ? Olivier Longeon, passionné de géographie, s’en revendique : « Ma famille vient d’Isère, de Savoie, de Haute Loire, de la Loire, de Saône-et-Loire et du Doubs, bref du bassin rhodanien, de Rhône Alpes. » En tout cas, une telle diversité de paysages n’a sans doute pas été étrangère aux engagements politiques d’Olivier Longeon.
Décorateur, restaurateur de monuments, négociateur immobilier, professeur, collaborateur d’élus, directeur d’association : sa vie professionnelle est éclectique, mais son engagement constant. La destruction du littoral varois ou la pollution du lac de Paladru figureront parmi les premiers actes de sa vie militante : « Quand on travaille à la restauration de monuments historiques, on ne peut qu’être sensibilisé à la valeur de certaines choses et à leur fragilité. »
Déjà entré en écologie au début des années 80, il passe à la vitesse supérieure au moment de la catastrophe de Tchernobyl. « Le scandale des champignons du Pilat contaminés par les retombées atmosphériques des essais atomiques ou le recyclage illégal des métaux radioactifs à Feurs m’ont sans doute incité à aller plus loin en rejoignant la Frapna et l’équipe de la Criirad naissante », explique-t-il.
En effet, ce pur Rhônalpin trouve dans la Loire la source de ses engagements : « Je souhaite travailler pour mon département qui n’est pas le plus favorisé de la région », insiste-t-il.
Olivier n’a de cesse de défendre sa vision d’ « une politique qui préserve tous les équilibres humains, sociaux et naturels», à la fois aux côtés des Verts et de la Frapna.