Développer une agriculture de montagne
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agriculture-de-montagneIl s’agit à la fois de permettre une agriculture de montagne – celle-ci est  nécessaire à l’alimentation locale, au maintient d’une identité  paysagère (nécessaire au tourisme) et à avoir un soucis de santé publique donner des aliments sains aux gens –  mais aussi à parer à toutes pollutions notamment par l’eau (avec l’infiltration dans les roches karstiques). Donc effectivement développer une agriculture biologique mais aussi maintenir et restaurer certains élements du grand paysage agricole de montagne : Haies naturelles ; Murs en pierres sèches de soutènement de parcelles ; alpages ; pré pour herbes (en maintenant la diversité botanique locale donc sans sélectifs) ; …
Il est important aussi de diversifier les productions selon les zones de micro-climats que l’on peut voir en montagne. Développer ainsi des produits AOP et AOC. Je prends l’exemple de Saint Michel de Maurienne en Savoie  où une partie du territoire est dans une zone dite Xérothermique. Il y a eu autrefois des cultures d’amandes et d’abricots. Donc il faut développer de nouvelle filière adaptée au territoire.
La région est un des maillons au niveau de la PAC entre l’Europe et les syndicats mixtes. Elle peut avoir une influence à la fois par ce biais mais aussi au niveau de l’innovation économique (développement de filière, etc…), vers l’approvisionnement des cantines de lycées et au niveau de l’environnement et de la santé publique.

Enfin, il s’agit de limiter la disparition des terres agricoles et naturelles en ne favorisant pas les grands projets inutiles ; mais aussi en luttant contre le mitage du territoire (infrastructures inutiles, développement des zones pavillonnaires, artisanales, industrielles et commerciales, …)