Obama à Bruxelles : Le scandale NSA continue avec la complicité des dirigeants européens

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Le 26 mars, il débarque sur tous vos écrans…. par EurodeputesEE

 

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Il est là….#lamiquivousveutdubien…… par EurodeputesEE

 

Quelques jours après un vote du Parlement européen critiquant vigoureusement le programme illégal d’espionnage massif de la NSA, les Verts dénoncent l’absence de réaction ferme des dirigeants européens face au mépris affiché par l’administration américaine pour la vie privée des citoyens européens et le droit censé les protéger. Pire, les conclusions provisoires du prochain sommet UE/US qu’ont pu consulter les Verts révèlent que les échanges de données numériques sont bien à l’agenda des négociations du traité de libre-échange transatlantique, comme le transfert sans précédent de souveraineté politique des collectivités, des États et de l’Union au profit des firmes multinationales.

Pour Yannick Jadot, député européen EELV, « L’absence d’engagement du président Obama à mettre fin au programme d’espionnage massif des citoyens et des institutions européennes est un scandale dont nos dirigeants, par leur apathie, sont complices. Ils se réuniront mercredi avec Obama mais n’ont visiblement aucune intention de lui demander des comptes et un engagement à ce que les Européens bénéficient des mêmes protections que les Américains.

Pire, les conclusions provisoires du sommet que nous avons pu consulter indiquent que l’échange de flots de données sera une part importante des négociations en cours pour un accord de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis. Tout aussi grave, le sommet pourrait conclure sur la volonté d’aboutir à la suppression totale des droits de douane qui protègent encore certains secteurs agricoles. C’est une catastrophe annoncée pour des éleveurs européens, en particulier ceux qui résistent à transformer leur ferme en usine. Enfin, la déclaration provisoire poursuit la dramatique fuite en avant qui consiste à renforcer le pouvoir des multinationales au détriment des citoyens et des institutions démocratiques, en leur accordant le droit de contester devant un tribunal privé supranational toute décision publique de protection de la santé, de l’environnement ou des salariés qui remettrait en cause leurs perspectives de profit. Décidément nos dirigeants, malgré des sanctions électorales, n’ont toujours pas compris que leur responsabilité première est de protéger les citoyens. L’OTAN de l’économie qu’ils nous préparent va dans le sens opposé! »

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