Yannick Jadot a reçu un groupe de membres militants de l’association Wikimedia, au Parlement européen de Bruxelles le 28 juin 2011.
Membres actifs du site Wikipedia et des projets Wikimedia, fervents défenseurs de la licence Creative Commons, provenant de toute la France, ce fut l’occasion pour ces 15 personnes de se familiariser avec les problématiques européennes, notamment sur ce qui concerne le copyright, la propriété intellectuelle, et les libertés numériques.
L’objet de leur visite et de leur réunion de travail était de pouvoir réfléchir aux problématiques qui se posent en termes de diffusion libre des connaissances. Les principaux obstacles étant : le manque d’harmonisation des législations européennes (liberté de panorama), la problématique des donnée publiques (culturelles ou non) et de leur diffusion, et l’avancement de la réglementation pour l’adapter au contexte de l’Internet.
Ils ont apporté leur éclairage aux collaborateurs du groupe des Verts / ALE, Gaelle Krikorian et Laurence Vandewalle, et ont réfléchi à la meilleure façon de promouvoir leurs idées. Il faut dire que principe de fonctionnement au sein du Parlement européen implique que les lobbies ont un pouvoir beaucoup plus important que dans les parlements nationaux. Les industries culturelles (ou “industries créatives”) sont très présentes, et sans réelle opposition en face. Si on veut faire avancer ces idées, il est nécessaire de les faire connaître aux élus. Wikimedia ayant un réseau européen, dans de nombreux Etats membres, il leur a été suggéré de mobiliser leurs membres afin qu’ils contactent et sensibiliser des députés de leur région. Plus leur mode de fonctionnement et leurs arguments seront partagés, plus leurs idées pourront progresser, au niveau politique, mais également dans la société, afin de faire avancer les questions de liberté numérique et de licence libre.
Quelques propositions à étudier : créer un événement, (au Parlement européen ou simultanément dans toute l’Europe en concertation avec d’autres associations), coacher et faire du lobby auprès des décideurs, poser des questions à la Commission européenne, ou encore s’appuyer sur les services de la DG recherche, notamment l’unité « Open Access », qui travaillent sur les financements publics.
Nul doute que les membres de l’association sont repartis de Bruxelles avec des de nombreuses idées pour mieux faire connaître Wikipédia et les projets Wikimédia.