Tour de France des cantonales, la suite

Une autre journée de rencontres et de discussions, pour soutenir les candidats Europe Ecologie – les Verts aux élections cantonales (20 et 27 mars).

Merci à toutes et à tous de m’avoir reçu, et d’avoir participé à ces échanges fructueux.

Candidats saintongeais EELV aux cantonales en présence de Yannick Jadot, photo François des Mesnards, mercredi 2 mars 2011 au Point Central.

Article dans la Charente Libre :

Jadot et les Verts rêvent d’une place au Département

Photo mercredi matin à Angoulême pour soutenir les candidats charentais.

En accédant au conseil général, les Verts veulent donner de la voix sur les choix de la majorité de gauche. En matière de transports notamment, en favorisant «les lignes de bus ou la ligne de TER Tours-Bordeaux où l’on manque d’offres». «Monsieur Boutant se réveille enfin avec Ryanair et demande réparation», lance Isabelle Loulmet. Yves Brion est plus sévère: «Non, il ne remet pas en cause les avions.» Madeleine Labie avance l’idée «des circuits courts». Et Yannick Jadot de résumer: «L’idée de l’écologie, c’est d’agir du local au global en travaillant sur les territoires où l’on vit.» Lire la suite sur le site de la Charente Libre

http://www.charentelibre.fr/2011/03/04/jadot-et-les-verts-revent-d-une-place-au-departement,1024227.php

Europe Écologie : soutien de l’eurodéputé Yannick Jadot.

Yannick Jadot, eurodéputé Europe Écologie – les Verts du grand ouest, est venu hier soutenir les quatre candidats de son parti qui se présente aux élections cantonales sous l’étiquette Gauche unie. Les quatre candidats sont Christian Quinton (Chailland), Rachid Tijane (Cossé-le-Vivien) Jérôme Chardron (Ernée) et Claude Gourvil (Laval nord-ouest), seul élu Europe Écologie au conseil général.

« Nous voulons redonner sens à l’appartenance à un territoire », affirme Yannick Jadot, fidèle à la devise « pensez global, agir local ». « Nous espérons que la gauche unie sortira renforcée de ces élections, souligne Claude Gourvil. Même dans la minorité, nous pouvons influer sur la politique du conseil général et être force de proposition. » Il cite en exemple plusieurs projets qu’il a appuyé fortement : la plate-forme de covoiturage, le zéro pesticide pour le bord des routes ou la contractualisation pour le RSA pour clarifier les droits et les devoirs des bénéficiaires. Voir le site de Ouest France


A la Roche s/ YonLes écologistes veulent transformer l’essai.

Ils profitent des cantonales pour s’enraciner. Yannick Jadot y voit, aussi, l’occasion de concrétiser des idées.

« Penser global, agir local. » Les écologistes entendent bien profiter des cantonales pour s’enraciner. En Vendée, jamais ils n’avaient présenté autant de candidats (8 titulaires). Et ils ont là l’occasion de transformer les bons scores décrochés lors de scrutins nationaux.

Pour Yannick Jadot, ce test politique se double d’une volonté de traduire en acte les propositions en matière de protection de l’environnement. Le député européen est venu le dire, hier, à La Roche-sur-Yon. « Tous les partis ont repris notre discours, affirme-t-il. Seulement, avec la crise, la question environnementale est vécue comme un problème supplémentaire alors qu’elle offre des réponses. »

Le meilleur exemple ? La facture énergétique. Le prix du gaz et des carburants s’envolent. « En milieu rural, c’est la double peine », constate le député européen. Or, pour lui, on se prive d’alternatives créatrices d’emplois et susceptibles d’abaisser les coûts, comme le photovoltaïque ou l’éolien en mer. « On arrive à l’heure des choix. Et le problème, c’est qu’on n’investit pas là où cela serait utile. »

Pour Europe Écologie-Les Verts, les élections cantonales doivent favoriser la traduction de leurs idées. Pour eux, le surcoût de l’A831 invite à investir dans des tracés alternatifs, comme le contournement de Marans. Et à développer le rail. Ils citent la ligne Fontenay-Niort, la liaison Nantes-La Roche avec des arrêts à Belleville, ou le tracé La Roche-Thouars. « Le sentiment d’appartenance à un territoire ne tient pas seulement à une maison. Il faut aussi des services. »

Pour eux, la nouvelle donne à droite ne devrait pas bouleverser les politiques mises en oeuvre. Mieux, ils estiment que le départ de Philippe de Villiers redonne du tonus au combat politique. « On n’est plus dans une gestion affective et caricaturale des choses. On va pouvoir débattre sur le plan des idées. » Voir le site de Ouest France

Le billet

5 mars 2011
La Charente Libre

«Ce n’est plus l’écotourisme,mais l’égotourisme»

Yannick Jadot, député européen

voir le site de la Charente Libre

De passage à Angoulême mercredi matin pour soutenir les candidats Europe Écologie Les Verts aux élections cantonales, Yannick Jadot, député européen, a fustigé la mode pour les aéroports locaux et l’attitude dispendieuse de certains élus. Pour mettre aux normes l’aéroport de Brie-Champniers, le conseil général de la Charente avait déboursé pas moins de 836.000 euros. Yves Brion, candidat écolo, reproche toujours à Michel Boutant de «ne pas remettre en cause l’aérien» même si le président du Département, afin de récupérer sa mise, vient de porter plainte contre Ryanair pour rupture abusive de contrat.

Le projet des écologistes pour le département.
5 mars 2011 – Ouest France

//

Europe Ecologie-Les Verts défend la conversion écologique de l’économie. Pour créer de l’emploi et de la solidarité dans tous les cantons.

Penser local, agir local

« L’écologie, ce n’est pas un problème de plus à gérer, comme le pensent les autres formations politiques. L’écologie, c’est la solution aux problèmes des Français », avance Yannick Jadot. Le député européen était en Sarthe, jeudi soir, pour soutenir les candidats Europe Ecologie – Les Verts (EELV) aux élections cantonales.

Il prend pour exemple l’actuelle envolée du prix du pétrole. « On sait que la facture énergétique va augmenter. Pour beaucoup, c’est la double peine avec une hausse des dépenses de chauffage et une hausse des dépenses de transport. »

La réponse d’EELV ? Le développement des transports collectifs, un vaste plan en faveur des logements mal isolés et le développement des énergies renouvelables. « À l’arrivée, la consommation d’énergie baisse, le pouvoir d’achat augmente et cela crée de l’emploi innovant et non délocalisable, qui permet de revivifier les territoires. »

Marie-Laure Motreuil, conseillère régionale, candidate dans le canton du Mans-Est-Campagne, enfonce le clou : « La conversion écologique de l’économie, c’est ce qui nous différencie de la droite et du reste de la gauche. »

Équilibrer les territoires

« Le canton ne doit pas être seulement le lieu où l’on habite. On doit pouvoir y travailler, y scolariser ses enfants, y prendre soin de ses parents âgés. »

Défendre l’agriculture périurbaine

« Une dynamique est en train de s’enclencher parce que la demande est de plus en plus forte pour une agriculture de proximité et respectueuse de l’environnement, avance Bernard Vétillard, candidat dans le canton du Mans-Nord-Ouest. Il y a bien sûr les Amap. Mais il faut développer la filière en direction de la restauration collective. C’est ce que fait le pays du Mans, qui prépare un label « Produits d’ici ». L’idée est de permettre à des agriculteurs de s’installer sur des petites surfaces en leur assurant un débouché vers les cantines, les maisons de retraite, voir des restaurants. »

L’accès de tous à la culture

« La culture est réduite à la consommation de grands événements qui mangent l’essentiel des budgets. Il reste de moins en moins d’argent pour les arts de la rue, la lecture, les petites associations qui oeuvrent sur le terrain, dénonce Elen Debost, candidate dans le canton du Mans-Nord-Campagne. Et il y a un clientélisme monstrueux des élus qui veulent tous leurs petites salles, même s’il ne s’y passe rien. Or, l’accès à la culture, ce n’est pas accessoire. La culture générale, c’est une clé pour l’insertion dans la société. Il faut élaborer de nouveaux critères pour l’attribution des subventions, en collaboration avec les acteurs culturels. »

Objectif : un élu

Des cantonales « réussies » pour les écologistes, « ce sera d’obtenir au moins un élu à l’assemblée départementale, pour faire entendre la voix de l’écologie politique », avance Florence Pain.

Voir le site de Ouest-France.fr

Publié le