Sommet sur le climat de Cancun

Aujourd’hui s’ouvre le sommet de l’ONU sur le climat de Cancun, qui devrait permettre d’effacer les stigmates de l’échec de Copenhague. L’échec de Cancun serait une catastrophe…

  • Que peut-on attendre de Cancun ?

– voir la vidéo de Yannick Jadot qui explicitent les enjeux de la conférence

– Lire  un article de 20 minutes.fr qui résume les attentes de cette conférence

  • Quelle est la position de la France et de l’Europe?

La délégation européenne (dont fait partie Yannick Jadot) partira à Cancun avec les objectifs qu’elle avait déjà formulés pour Copenhague: 20% de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2020 par rapport au niveau de 1990, avec la possibilité de descendre à 30% si les autres pays s’engagent également à faire un effort. La majorité des députés européens a affirmé jeudi (voir l’article de ZeGreenweb sur la résolution du Parlement européen du 25 novembre) qu’il était dans l’intérêt de l’Europe de passer à 30%, notamment pour des raisons «basiquement économiques» comme l’explique l’eurodéputé Yannick Jadot: «Sur les cinquante premières entreprises vertes dans le monde, 25 sont asiatiques, 22 américaines et seulement trois européennes. Si on rate ce coche, l’économie européenne sera un musée à la fin du siècle».

La France, dont la position n’est pas encore clairement définie, devrait suivre le mouvement européen. Brice Lalonde sera l’ambassadeur de la délégation française, aux côtés de la nouvelle ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet.

  • Peut-on être optimiste?

« Il n’y a pas de fatalité de l’échec! » : résumaient ainsi les dirigeants d’Europe Ecologie (AFP) dans leurs déclarations.

« L’échec de Cancun serait une catastrophe »
envoyé par Europe1fr. – L’info video en direct.
Alors que s’est ouvert ce lundi le sommet de Cancun (Mexique) sur le climat, le député européen Europe Ecologie Yannick Jadot s’est dit convaincu sur Europe 1 que les Etats participant à la conférence devaient « adopter ce qu’il y a sur la table », évoquant notamment la lutte contre la déforestation, et le « transfert de technologie aux pays du Sud ». « On a un problème de rupture » avec le gouvernement, a-t-il aussi déploré, jugeant que Nicolas Sarkozy ne souhaitait pas, à son sens, « aller à l’encontre des lobbies. » (voir l’intervention sur Europe 1 )

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