Tempêtes Madère et France : l’Union Européenne doit être solidaire et responsable !
Suite à la tempête meurtrière Xynthia qui a frappé les régions de l’Ouest de la France dans la nuit du 27 et 28 février, les eurodéputés Europe Ecologie expriment leur solidarité aux populations touchées, notamment en Vendée et en Charente-Maritime. Ce jeudi 11 mars 2010, le Parlement européen a adopté une résolution qui demande une mobilisation urgente du Fonds européen de Solidarité suite aux conséquences meurtrières des tempêtes en France. Les députés Europe Ecologie ont fortement appelé l’Union Européenne à intégrer des mesures de durabilité dans les fonds européens. La responsabilisation est urgente, les erreurs commises doivent être reconnues et les fonds européens de solidarité doivent permettre la sécurisation des populations. En France et dans toute l’Europe, nous assistons à l’artificialisation du littoral et des zones inondables en dépit des législations européennes et nationales en vigueur.
Pour Yannick Jadot, eurodéputé Europe Ecologie élu dans l’Ouest: » Pour ne pas commettre les mêmes erreurs, il est indispensable d’intégrer des conditions de durabilité dans les aides européennes accordées à la reconstruction. Par ailleurs, une attention particulière doit être apportée aux secteurs les plus fragilisés par la tempête comme la conchyliculture »
Pour Nicole Kiil-Nielsen eurodéputée élue également dans l’Ouest : « il n’est pas question de rendre responsables les élus locaux mais d’exiger désormais au niveau européen que les règles et les critères environnementaux soient renforcés et bien sûr qu’ils soient appliqués dans les Etats-membres.
Pour Catherine Grèze, élue dans le Sud Ouest « La course à la construction en zones côtières a permis, dans le non-respect des règlementations, l’urbanisation en zones fragiles. La protection de ces zones est essentielle pour réduire les effets de pareils événements naturels, la réglementation doit être respectée, sans quoi la construction de logements et d’infrastructures touristiques se fera au détriment des populations et de l’environnement. »
Pour Sandrine Bélier, député européenne, membre de la Commission Environnement: « Cette catastrophe humaine aurait pu être évitée ou du moins limitée dans ses impacts. La nature a été artificialisée, elle n’est plus en capacité de résister aux intempéries ! Les plans de prévention et de protection doivent être cohérents avec tous les domaines de réglementation, la préservation de la nature est indissociable de l’aménagement du territoire pour la sécurité des populations et de leurs activités. «