#Greenfriday

Faisons de Paris la capitale de l’anti surconsommation !

5,9 milliards d’euros, c’est ce que vont engranger les multinationales ce vendredi 29 novembre à l’occasion du Black Friday, alors même que ces entreprises contournent le système pour ne pas payer leurs impôts en France, sous-payent et exploitent leurs salarié·e·s, détruisent l’environnement. Ce système a également pour conséquence de tuer les commerces de proximité dans nos villes, y compris à Paris.

Cette journée noire pour la consommation se doit d’interroger nos comportements respectifs : selon Greenpeace, nous achetons deux fois plus pour une utilisation deux fois moins longue comparé aux années 2000 (https://www.greenpeace.org/international/story/6855/black-friday-breathe-take-a-break-the-planet-cant-handle-it-anymore/). Nous jetterions à la poubelle 600 millions de vêtements par an. Au delà du gaspillage provoqué, cette sûr-consommation est fortement émettrice de gaz à effets de serre (GES) quand on sait que l’activité de stockage portée par Amazon conduit à générer 55,8 millions de tonnes de GES en 2018, soit l’équivalent des émissions du Portugal. Face à cette opération anti-écologique et anti-sociale, nous devons réagir.

Les écologistes proposent un autre modèle de consommation, alternatif, plus durable et plus respectueux de nos ressources. Un mode de vie qui privilégie le tout-réparable au tout jetable (source d’économies pour les ménages), qui préfère les artisan·ne·s et le commerce de proximité aux géants du numérique. Un modèle qui favorise les circuits-courts au lieu des cargos et des camions. Nous luttons notamment pour des modèles d’entreprises qui offrent des salaires et des conditions de travail décents, bien loin de l’actuelle ubérisation du travail et toute ses conséquences dramatiques sur la santé des salarié·e·s.

Depuis 2001, A Paris, comme dans le 18ème, les écologistes défendent le commerce de proximité face à l’économie prédatrice de la grande distribution. Opposés aux zones de tourisme international, nous militons pour des périmètres élargis de protection de l’artisanat et accompagnons le développement de commerces porteur d’une consommation durable et éthique au travers de la SEMAEST (société d’économie mixte de la Ville de Paris, structure spécialisée dans l’animation économique des quartiers) présidée par Jöelle MOREL, élue écologiste. Cela se fait aussi en accompagnant dans nos arrondissements et plus particulièrement dans le 18ème, l’implantation de boutiques de vrac, de primeurs solidaires en circuits-courts ou encore de coopératives alimentaires.

Nous développons par ailleurs l’économie du recyclage, de la réparation et du réemploi grâce à la feuille de route économie circulaire pilotée par Antoinette GUHL, adjointe à la Maire de Paris en charge de l’ESS, de l’innovation sociale et de l’économie circulaire. Soutien à la création et au développement de ressourceries, d’ateliers solidaires de réparation de vélos, d’ateliers de fabrication ou formation aux nouveaux métiers de l’économie circulaire, voilà comment les écologistes accompagnent la transition écologique et circulaire de Paris.

Enfin, et parce que la mode est l’un des plus fort générateurs d’émissions de gaz à effets de serre, Paris mobilise, grâce aux écologistes, les enseignes de commerce éthique et les acteurs de la filière textile en soutenant la création du Green Fridaywww.greenfriday.fr (proposition construite en réaction au Black Friday) qui engage les commerces éthiques à reverser leur recette du 29 novembre à une association porteuse d’un autre modèle de consommation. Parallèlement, nous avons porté la création de l’association Paris Good Fashion pour transformer les modes de production et de consommation vestimentaire.

Toutes ces mesures sont créatrices d’emplois et portent une autre manière d’aborder le développement de l’économie à Paris. Les nouveaux modes de consommation ne doivent pas être réservés qu’aux plus riches, en mars 2020, les futur.e.s élu.e.s écologistes de Paris et du 18ème poursuivront et renforceront ce combat pour une alternative durable à nos modes de consommation.

 Fin du monde, fin du mois, même combat !

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