Il est possible d'en finir avec les pics de pollution à répétition à Lyon en un mandat. Nous voulons qu’en 2020 notre ville ne connaisse aucun jour de dépassement des seuils d’alerte pollution.

Des solutions existent pour mettre fin aux pics de pollution

Etienne Tête l'affirme : "Les solutions écologistes qui ne misent pas uniquement sur un saut technologique des motorisations "propres" peuvent être mises en oeuvre dès le prochain mandat mais elles nécessitent de faire des choix clairs dans l'investissement public. Les projets routiers qui deviennent des aspirateurs à voitures et à finances publiques nous asphyxient. Le contournement ouest du périphérique dit "Anneau des Sciences" est une aberration fiscale et écologique. Une expertise indépendante a par ailleurs validé un scénario écologique de développement des transports en commun pour l'Ouest lyonnais."

Des transports en commun fiables, fréquents, confortables et accessibles à tous

Les transports en commun et les modes doux sont la clé pour en finir avec les épisodes de pollution qui entraînent maladies chroniques et touchent les plus faibles d'entre nous.

"Plutôt que d'interdire aux enfants et aux personnes âgées de sortir lors des épisodes de pollution : interdisons aux camions et véhicules diesel de traverser l’agglomération. Développons des transports en commun toujours plus fiables, plus fréquents, et accessibles à tous" propose Emeline Baume.

La pollution de l'air à Lyon n'est pas une fatalité

Le concept d'une ville où la vitesse est limitée à 30km/h, avec un véritable réseau de pistes cyclables permet d'envisager la baisse des maladies chroniques, et une circulation apaisée pour les piétons, cyclistes et autres usagers de l'espace public en mode doux.

"Cette solution d'une ville apaisée à 30km/h déjà en cours dans de grandes agglomérations permettrait à Lyon de rentrer dans la compétition vertueuse des grandes villes européennes respirables comme Berlin ou Copenhague. Ces grandes capitales ont su limiter la place de la voiture individuelle en ville." explique Emeline Baume.

Etienne Tête conclue "Arrêtons de penser que la pollution de l'air à Lyon est une fatalité. C'est la conséquence de choix politiques qui ont été fait il y a 40 ans et qui peuvent donc être réorientés : déclassons l'autoroute pour en faire un boulevard urbain, cessons les projets routiers inutiles, rendons l'air respirable, la ville circulable. Les plages horaires des lignes de transport doivent être augmentées en soirée, weekend, vacances, et ouvertes toute la nuit du samedi pour les Métro et Tram. Ajoutons des rames de métro, remplaçons les bus par des trams, augmentons nettement les fréquences de passage. Innovons aussi avec de nouveaux types de transports en commun : télécabines pour les collines et bus fluviaux."